L'insécurité alimentaire est profondément liée aux disparités sanitaires et économiques, en tant que facteur sous-jacent de risque pour le COVID-19 et en tant qu'effet de la crise économique déclenchée par la pandémie. Les inégalités préexistantes en matière de santé et le risque accru de chômage ou de perte de revenus impliquent que les Noirs, les Latinos et les Autochtones, ainsi que d'autres personnes de couleur, ont été touchés de manière disproportionnée par le COVID-19, aggravant ainsi des inégalités qui existaient bien avant le début de la pandémie.

Au-delà de la nécessité urgente de reconnaître et de traiter efficacement ces inégalités à la lueur du COVID-19, les systèmes sous-jacents qui les ont créées et perpétuées doivent être redéfinis. Les communautés ont besoin de nouvelles lois, politiques et pratiques institutionnelles qui ciblent directement la discrimination structurelle, l'inégalité des revenus et d'autres facteurs fondamentaux d'insécurité alimentaire et d'inégalité en matière de santé.

En réponse à cette crise de santé publique, les institutions fédérales, étatiques, locales et tribales identifient des solutions rapides visant à éliminer les obstacles juridiques et politiques afin d'apporter de l'aide et des ressources à ceux qui en ont le plus besoin, créant ainsi une feuille de route pour construire un système alimentaire plus résilient et plus juste sur le long terme. Pour créer une stabilité et une justice à long terme dans le système alimentaire, il faut aller au-delà de l'accès à la nourriture et de la nutrition pour atteindre la stabilité de l'emploi, les aides au revenu et la santé communautaire. L'intersection et la coordination des systèmes de santé et des systèmes alimentaires sont au cœur de ces efforts et représentent un espace prometteur pour un changement durable à long terme.