Qu'est-ce qu'une mauvaise herbe ? On la considère généralement comme une "plante mal placée". Mais une alternative pourrait être de considérer ces plantes comme des signes de l'écologie dans laquelle elles se trouvent. Dans ce blog, Chris Maughan parle d'une récente étude participative sur l'utilisation de "bioindicateurs végétaux" par les agriculteurs du Royaume-Uni et de la publication d'un nouveau guide de terrain sur les bioindicateurs. Les questions sous-jacentes sont les suivantes : dans quelle mesure les bioindicateurs végétaux sont-ils compatibles avec une approche agroécologique de la gestion des sols axée sur les agriculteurs ? Et dans quelle mesure les agriculteurs sont-ils susceptibles de commencer à les utiliser comme un moyen de s'engager plus profondément dans la terre qu'ils gèrent?

Les bioindicateurs ne sont pas (encore) un guichet unique pour le diagnostic des sols. Au contraire, comme beaucoup d'outils agroécologiques, ils font partie d'un processus complexe et à long terme de construction de relations avec les fermes, les sols et les plantes qui y poussent - une partie d'un voyage vers une approche holistique plutôt que réductrice de la gestion des sols.