Enregistrements des webinaires | 9 juin 2022.

Les prix des engrais ont augmenté ces derniers mois en raison de plusieurs facteurs, tels que les prix élevés de l'énergie. D'autre part, les principaux exportateurs, dont la Chine, la Russie et l'Égypte, ont réduit leurs exportations afin de préserver l'approvisionnement national. La Russie exporte 12,6 % du total des engrais. On peut donc s'attendre à de nouvelles hausses de prix, le conflit russo-ukrainien renforçant les craintes de pénuries mondiales. Une interruption de la production ou de la distribution des engrais pourrait affecter leur disponibilité et, par conséquent, la production alimentaire mondiale.

La hausse des prix des engrais devrait se poursuivre au moins jusqu'au milieu de l'année 2022. L'accélération des innovations (telles que l'utilisation de biofertilisants et d'autres technologies) et des politiques en réponse à la hausse rapide des prix des engrais et l'examen des moyens d'atténuer les effets de la hausse des prix des aliments et des intrants sur la région font partie de ce que l'on entend par "meilleure production" et de ce qui peut aider l'Amérique latine et les Caraïbes à consolider leur rôle de premier exportateur net de denrées alimentaires au monde.

L'événement ''Biofertilisants et autres technologies disponibles pour faire face à la crise des engrais dans la région de l'Amérique latine et des Caraïbes'' vise à présenter différentes options, bonnes pratiques et leçons apprises sur l'utilisation et la gestion des biofertilisants et autres alternatives technologiques pour le secteur agricole qui sont actuellement disponibles pour faire face à la crise des prix élevés des engrais.

Objectifs du webinaire

1. Sensibiliser à l'importance des biofertilisants et autres technologies pour faire face à la hausse des prix des engrais et dans le cadre d'une stratégie pour une meilleure production.

2. Partager les expériences sur les biofertilisants et autres alternatives disponibles dans la région.

3. Identifier les catalyseurs et/ou les obstacles, issus de la sphère privée-publique, qui influencent le positionnement et la mise à l'échelle de l'utilisation des biofertilisants et autres alternatives technologiques.

On s'attend à une large participation de professionnels des ministères de l'agriculture des pays de la région Amérique latine et Caraïbes (ALC), ainsi que de diverses parties prenantes d'instituts de recherche, de membres de la communauté de pratique des sols de l'ALC, d'associations de producteurs et de réseaux régionaux ou mondiaux.