FAO au Bénin

Renforcement des relations commerciales entre les petits acteurs et les acheteurs dans la filière des racines et des tubercules en Afrique

31/03/2015

La filière des racines et des tubercules (R&T) est l’une des plus importantes sous filières alimentaires en Afrique.

Cotonou. - Mardi 31 mars 2015.

La FAO a réuni les acteurs pour lancer au Benin sur le projet régional sur le « renforcement des relations commerciales entre les petits acteurs et les acheteurs dans la filière des racines et tubercules en Afrique ». 

Financé par l’Union Européenne dans le cadre du programme EU/ACP, le projet le « renforcement des relations commerciales entre les petits acteurs et les acheteurs dans la filière des racines et tubercules en Afrique » vise à améliorer les moyens d’existence des petits agriculteurs engagés dans les chaînes de valeur des racines et des tubercules dans les pays bénéficiaires à travers la promotion de liens avec les marchés nationaux et régionaux. En organisant cet atelier, la FAO cherche, entre autres à capitaliser sur l’intérêt sans cesse croissant des secteurs public et privé de la filière du manioc et de l’igname au Bénin afin de renforcer les moyens d’existence des petits agriculteurs engagés dans les chaînes de valeur des cultures de racines et de tubercules dans certains pays d’Afrique (Cameroun, Bénin, Ghana, Côte d’Ivoire, Malawi, Ouganda, Rwanda) à travers la promotion de relations commerciales avec les marchés nationaux et régionaux. Il s’est articulé autour de quatre des stratégies nationales et régionales sont alignées sur les initiatives qui soutiennent le développement d’une meilleure intégration du marché régional de la filière des racines et tubercules dans les régions ACP d’Afrique ; de la compétitivité et la viabilité des chaines de valeur des racines et tubercules sont renforcées à travers l’amélioration des modèles d’entreprise inclusifs, l’intensification durable de la production, la capacité des PME et la capacité des organisations paysannes ; de l’accès des petits producteurs aux services financiers est amélioré et de l’accès des petits producteurs aux instruments/outils de gestion des risques climatiques est amélioré.

Ainsi avec les représentants du Gouvernement, de la recherche, du secteur privé, des organisations des producteurs et des prestataires de services dans la filière l’institution onusienne a contribué à l’objectif de cet atelier qui est de lancer officiellement le projet au niveau national et de définir le plan de travail (PTA) pour 2015 de façon concertée avec l’ensemble des parties prenantes. Ministère en charge de l’agriculture, Ministère en charge du commerce, Ministère en charge de l’environnement, Chambres de Commerce et d’Industrie du Bénin et Communauté économique régionale; Instituts de recherche nationale et internationale, universités et écoles de commerce (agricole) ; distributeurs des boutures et intrants, PME/PMI, transformateurs, commerçants et leurs associations ; Organisations faitières nationales et régionales, plateformes / organisations interprofessionnelles, associations et coopératives des producteurs de manioc ; prestataires des services financiers, organisations de soutien aux entreprises, ONG, projets de développement des filières ont travaillé à identifier les synergies avec les différents projets de la chaine des valeurs du manioc et de l’igname au Bénin et à définir et adopter le plan de travail pour le Bénin.

«Dans plusieurs régions d’Afrique subsaharienne les R&T comptent pour 20 pourcent des calories consommées. Les cultures vivrières telles que le manioc, l’igname et la pomme de terre sont non seulement importantes pour la sécurité alimentaire, mais elles sont de plus en plus importantes pour la création de revenus, surtout pour les femmes » a noté Tiémoko Yo, Représentant Résident de la FAO au Benin. A sa suite le ministre de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche a montré les efforts que fait le gouvernement pour soulager les producteurs. «Afin de soutenir les petits agriculteurs qui comptent sur la transition de la culture de subsistance, les gouvernements africains ont placé la commercialisation des produits vivriers au cœur des stratégies nationales de développement agricole» a-t-il fait remarquer.