FAO au Burundi

Première réunion du Comité de Pilotage du Projet d’appui à la production alimentaire durable et l’amélioration de la sécurité alimentaire et la résilience climatique

Le Représentant de la FAO au Burundi, M. Isaias ANGUE OBAMA donnant le coup d'envoi aux premiers travaux du Comité de Pilotage du Projet
04/10/2017

 

Le  Comité de Pilotage du Projet « Appui à la production alimentaire durable et l’amélioration de la sécurité alimentaire et la résilience climatique dans les hauts plateaux du Burundi » (CPP) vient de se réunir pour la première fois depuis le démarrage de ce projet. Organisée à Bujumbura en date du 2 septembre 2017, la rencontre a été tenue après le coup d’envoi donné par  le Représentant de la FAO au Burundi, M.Isaias ANGUE OBAMA  en compagnie du  Président du Comité de Pilotage du projet et son Vice-Président.  Tenue quelques jours après l’atelier de démarrage du projet, cette première réunion  était destinée à l’analyse et l’approbation du plan de travail et  du budget annuel de la première année.

Désignés par le Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage, les membres de ce comité ont été choisis de par leurs hautes responsabilités, leur background et leur sagesse. Ils sont dotés d’expériences dans la gestion des projets de développement passés ou en cours. Ils maîtrisent parfaitement la vision et les politiques du pays en matière de gestion des ressources naturelles et l’amélioration de la sécurité alimentaire.

Selon M. Isaias ANGUE OBAMA, les orientations de ce comité seront prises en compte par la FAO à travers l’Unité de Coordination de ce projet.

L’objectif du projet et ses piliers

Le Projet Pilote Intégré a été initié par le Fonds pour l’Environnement Mondial(FEM) dans douze pays du Sud du Sahara ciblés dont le Burundi. Ce projet va  contribuer à la mise en œuvre des conventions des Nations Unies ratifiées par les pays Parties en matière de  protection de l’environnement. Ces conventions englobent la Convention des Nations Unies sur la Diversité Biologique et la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques et celle de Lutte contre la désertification.

Selon le Représentant de laFAO, la dimension sécurité alimentaire est nouvelle et constitue une donne nouvelle et innovante  du FEM saluée par tous les pays de l’Afrique subsaharienne bénéficiaires de ce programme.

« Ce projet vise l’adoption de systèmes de production améliorés et résilients à travers la gestion intégrée des paysages et la promotion des chaines de valeur alimentaires durable. C ’est un projet multidisciplinaire, multisectoriel complexe visant à faire face aux problèmes de dégradation des ressources naturelles, d’insécurité alimentaire et de la malnutrition chronique observés dans la zone d’intervention du projet», a indiqué ANGUE OBAMA.

Les piliers du projet englobent le renforcement du cadre institutionnel et des mécanismes d’appui, l’amélioration des moyens d’existence des communautés à travers la gestion intégrée des ressources naturelles et l’adoption des chaînes de valeur durables et la surveillance et suivi-évaluation des impacts socio- économiques et écologiques du projet du pays.

Les arrangements institutionnels et la diversité d’activités garantiront une mise en œuvre effective du projet. Le Représentant de la FAO a réitéré la disponibilité de cette organisation à soutenir le Gouvernement dans la recherche des solutions durables  à la dégradation des ressources naturelles et dans la promotion des pratiques agricoles adaptées aux chargements climatiques pour l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle.

Le CPP  a  été validé le Plan  de travail et budget (2017-2018),  moyennant  différentes adaptations demandées par le même comité. Ainsi, le plan révisé sera partagé avec le CPP. Tous les membres de ce comité considèrent que le projet offre une excellente opportunité et approche pour répondre aux enjeux de dégradation des ressources naturelles et d’insécurité alimentaire dans le pays.

Par ailleurs, le comité a décidé de se réunir de nouveau très prochainement afin de mettre en place les outils de travail nécessaires afin que ce comité joue son rôle de facilitation de la gestion du projet et de l’orientation afin d’atteindre les objectifs fixés.

Soulignons que le projet avaitdémarré le  28 janvier 2017 sous le haut patronage du  Ministre de l’Agriculture et de l’Elevage en compagnie du Représentant de la FAO au Burundi.