FAO au Burundi

Trois filières se dotent de documents d’orientation stratégique

Vue de salle de la réunion technique de validation des filières porcine, tomate et avicole
23/09/2021

Avec l’appui technique et financier de la FAO, trois études de faisabilité ont été conduites par six consultants en binômes (international et national) pour la promotion et le développement durable des filières tomate, porcine et avicole. Un atelier de validation technique de ces études a eu lieu le vendredi 17 septembre 2021 à Bujumbura.

Les trois études présentées sont quasiment les premières les plus fouillées sur filières tomate, porcine et avicole.  Selon les consultants, cela constituait un handicap pour tout engagement d’investissement dans le domaine. « Une fois validés par l’autorité compétente, ces documents d’orientation stratégique serviront d’outils de mobilisation des investisseurs tant publics que privés », aura précisé Alain Gilbert NDAKOZE, Assistant Technique du Programme à la FAO.

Etat des lieux des filières

Les trois études commencent par dresser la situation actualisée des filières concernées avant de proposer des programmes de leur développement.

Pour ce qui est de l’élevage du porc, la recherche n’est pas développée si ce n’est que quelques articles publiés d’une façon isolée. L’étude montre que le maillot de la transformation pour cette filière est à la phase embryonnaire. Des pratiques traditionnelles prédominent la filière. Cependant, la recherche affirme que le système amélioré a un meilleur rendement que l’élevage traditionnel.

Les conditions des filières tomate et avicole ne sont pas assez différentes de la filière porcine. Les trois filières sont parmi les filières qui n’avaient pas encore bénéficié de priorité nationale mais qui désormais présentent un intérêt majeur pour le Gouvernement Burundais. Elles sont inventoriées parmi les domaines potentiels porteurs de croissance économique.

Pour toutes les trois filières, le dernier maillon de la chaîne de valeur – transformation - n’est pas développé au Burundi. Selon le rapport de l’Enquête Nationale Agricole 2018 – 2019, l’effectif des porcs par rapport à l’effectif du cheptel national n’était que 8%. Cependant, dans d’autres pays « ce sont les acteurs de la transformation du porc qui gagnent beaucoup plus par rapport aux éleveurs » fait remarquer Simplice Bosco AYSSIWEDE consultant international sur la filière Porcine.

Des programmes de développement des filières

L’une des parties intéressantes des études techniquement validées, c’est celle qui esquisse un programme de développement de chaque filière. Elle donne un panorama de promotion pour ces filières. Après la validation finale par l’autorité compétente, les trois documents d’orientation stratégique auront le statut de documents de référence pour les investissements dans les trois filières.