Un champ moderne issu de de l'application des bonnes pratiques agricoles

Les activités de la FAO à travers le projet d’Appui à la production alimentaire durable et l'amélioration de la sécurité alimentaire et la résilience climatique dans les hautes terres du Burundi (GCP/BDI/040/GFF) vont bon train. En une période d’une année allant de juin 2020 à juillet 2021, le bilan est tangible dans différents domaines d’intervention du projet : le renforcement institutionnel, le relèvement des moyens d’existence et la protection de l’environnement.

Les résultats enregistrés sont le produit de la mise en œuvre de l’approche globale de gestion intégrée des ressources naturelles pour l’amélioration de la productivité agricole à travers l’utilisation des méthodes respectueuses de l’environnement.

Des capacités renforcés pour plus de productivité

Pour booster les moyens d’existence des communautés, plus de 3500 ménages regroupés en 108 groupements utilisant l’approche Champ Ecole Paysan (CEP) ont été formés sur les bonnes pratiques agricoles, la gestion durable des terres, les essais expérimentaux sur la productivité et la production agricole résiliente aux changements climatiques.

Le projet a, par le biais de plus de 62 facilitateurs, poursuivi l’accompagnement des 108 groupements/CEP qui ont achevé le cycle de formation. 

Près de 110 exploitants agricoles ont été, aussi, formés en techniques de maraîchage et de production de plants fruitiers, notamment en technique de greffage.

Des analyses de l'agroécosystème (AESA) sur diverses cultures et des activités génératrices de revenus basées sur la culture du haricot, du blé, du maïs, de la pomme de terre, du soja, la pratique d'apiculture et la culture du champignon ont été menées.

Fidèle à sa vision, le projet a facilité la production de près de 760 kilos de semences maraichères à partir des variétés à haut rendement et à haute valeur nutritionnelle.

De la protection de l’environnement

La FAO travaille en étroite collaboration avec les bureaux de l'environnement, de l'agriculture et de l'élevage et des groupements utilisant l’approche CEP ainsi que d'autres partenaires de mise en œuvre (PMO). Le projet a appuyé la production et la plantation de près de 8 millions plants forestiers et agroforestiers. Ces derniers ont permis de couvrir une superficie estimée à plus de 17,5 ha.  Près de70 mille plants de bambous ont été plantés sur les berges des rivières pour protection.

Des plants d’avocatiers de trois variétés, de pruniers japonais et de maracuja ainsi que d’autres sortes d’arbres fruitiers ont été produits dans la pépinière de la zone de Rukoba. Ils ont été par la suite distribués aux bénéficiaires et plantés dans les trois provinces d’intervention du projet.

La caractérisation biophysique des Systèmes d’utilisation des terres a été aussi menée à l’aide d’une analyse des données sur la couverture végétale des systèmes d’utilisation des terres.

En conséquence, les effets du changement climatique ont été réduits à travers, entre autres, le développement de l’irrigation à petite échelle surtout dans le but d’augmenter la production pour la sécurité alimentaire et la nutrition.

Renforcement des capacités institutionnelles

Le projet a mis à profit les acquis de trois Groupes Sectoriel Agriculture et Développement Rural (GSADR) déjà organisés au cours des années antérieures dans les trois provinces de son intervention : Muramvya, Gitega et Mwaro. Ces plateformes d’échange d’informations et des connaissances jouent pleinement leur rôle d’harmonisation et de coordination de la gestion des ressources naturelles. Des stratégies sont adoptées pour faire face à la variabilité climatique.

Plus de 150 représentants du Gouvernement, des partenaires techniques et financiers et de l'administration territoriale, des ONG et des communautés ont participé dans les cadres ci haut mentionnés. 

Le projet a également assuré le renforcement des capacités du personnel gouvernemental dans la collecte et gestion de l’information notamment à travers les outils DTAR, Collect Earth et EX-ACT.