FAO au Burundi

Les activités mycicoles progressent d’une façon satisfaisantes dans le site du sud(Rumonge) et dans le site de la Kibira (Muramvya et Kayanza)

04/01/2016

Les bénéficiaires des activités de culture des champignons dans le site du sud et ceux vivant près de la forêt de la Kibira  (site de la kibira) appuyées par le projet « Renforcement de la contribution des Produits Forestiers Non Ligneux à la sécurité alimentaire en Afrique centrale» (CP/RAF/479/AFB) de la FAO sont actuellement en train de bien appliquer les connaissances apprises au cours des formations organisées pendant les mois de septembre-octobre 2015.

Dans le site du sud, particulièrement en commune  Rumonge, les activités mycicoles vont bon train. Grâce à la maîtrise des techniques apprises et à la tombée de la pluie durant les mois de novembre-décembre, on enregistre très peu de contaminations et le mycélium envahisse bien le substrat. «Avec le mois de Janvier 2015, il est attendu une productivité très satisfaisante, car dans la majorité des associations de production de champignons de ce site ont déjà transféré les sachets lardés mi- novembre et début décembre de la salle d’incubation à la salle de fructification. Le  système de fructification par gobetage (une couche de terre au-dessus des bottes) a été bien appliqué dans la majorité des associations par les bénéficiaires eux-mêmes ou en compagnie avec le consultant», a indiqué Jean-Marie Basuko, Consultant en myciculture à la FAO Burundi.

Au niveau du site de la Kibira, précisément en commune Bukeye, les bénéficiaires de l’association GWIZUMWIMBU avec l’appui du consultant vont bientôt mettre en place les premières cultures de champignons pendant ce mois de janvier car ils ont déjà terminé la construction de leur champignonnière. 

Quant à la commune de Matongo, l’association TUGWANYINZARA est en phase de récolte. Ces bénéficiaires rapportent avoir une bonne récolte pour avoir appliqué les techniques apprises et grâce aux conditions climatiques qui règnent dans cette localité. «  Nous apprécions beaucoup les champignons que nous avons cultivés selon les techniques  apprises. Nous avons consommé entièrement la première récolte. Ces champignons sont plus délicieux que les champignons sauvages », a indiqué GAHUNGU Euzèbe, un bénéficiaire de l’association TUGWIZUMWIMBU de  Matongo. 

Selon M. Basuko, la demande en champignons est supérieure à son l’offre. « Il y a donc nécessité d’en produire suffisamment », at-il souligné.

Précisons qu’il est prévu une formation sur les techniques de culture des champignons en faveurs des associations de Bubanza et Cibitoke partenaires du projet PFNL dans ce mois de Janvier. Les bénéficiaires de telles formations sont ceux qui habitent les lisières des forêts et qui récoltaient et consommaient les champignons sauvages afin de les cultiver eux-mêmes.

Rappelons que le projet est mis en œuvre au Burundi, en Guinée Equatoriale, au Rwanda, à Sao Tomé et Principe et au Tchad pour valoriser les ressources forestières via le financement de la BAD et à travers le Fond Forestier du Bassin du Congo.