FAO au Burundi

Validation du rapport définitif sur le marché et la commercialisation des produits avicoles au Burundi

29/01/2016

Dans le cadre de la mise en œuvre du projet ASTF/GCP/SFE/001/MUL « Promouvoir la Diversification Agricole pour réduire la pauvreté, combattre la malnutrition et renforcer les opportunités d’emplois pour les jeunes en Afrique de l’Est », la FAO a commandité une étude portant sur « le marché et la  commercialisation des produits avicoles en particulier des œufs au Burundi ». Cette étude a été menée par Dr Nimenya Nicodème, spécialiste en économie Agricole. Ce vendredi 15 janvier 2016 le rapport définitif de ladite étude a été présenté pour validation.

 

Pour rappel, la zone d’action du projet couvre les Communes Gashikanwa et Ngozi de la province Ngozi. Le projet est en train d’appuyer 25 jeunes ruraux sans emplois dont 13 à Ngozi et 12 à Gashikanwa. Il est prévu qu’ils vont recevoir un kit d’élevage avicole constitué principalement d’un lot de 330 poules pondeuses par individu. Le projet va aussi appuyer 100 ménages vulnérables par l’installation de petites fermettes avicoles avec 33 poules pondeuses par ménage.

 

Selon les résultats de cette étude, dans l’ensemble, l’offre d’œufs est presque de la même ampleur que la demande. Et pour que le projet ASTF/GCP/SFE/001/MUL puisse avoir les effets escomptés, cette étude suggère que les acteurs devront bien s’investir en stratégies marketing. Elle précise que l’offre attendue en œufs du projet est de l’ordre de 5.250 œufs par jour, soit 36.750 œufs par semaine qui surpasse l’offre estimée de la localité. La même étude avance que la stratégie à mettre en place concernera aussi bien le produit lui-même (l’œuf), le prix, la place et la promotion à faire du produit.

 

Signalons enfin que c’est pour une bonne mise en œuvre du projet, que la FAO a commandité cette étude prospective du marché des produits avicoles en général et des œufs. Pour cette institution, « Si le projet s’implante sans informations préalables sur les aspects demande et offre en produits avicoles, il s’expose à des risques de mévente qui peuvent constituer un facteur de démotivation à la production avicole ».