FAO au Burundi

De nouveaux consultants pour renforcer le travail de la FAO au Burundi

30/03/2016

Le Bureau de la  FAO Burundi vient d’accueillir quatre experts qui vont appuyer l’Organisation dans la conception et la mise en œuvre de ses actions de promotion de la sécurité alimentaire au Burundi. Cet accueil a été effectué dans le cadre des réunions régulières que la Représentation de cette organisation tient pour échanger sur la progression des activités et les perspectives du Programme et de la Coordination des Operations ainsi que sur les questions d’ordre général.

C’était le vendredi 25 mars 2016, dans la salle des réunions de la FAO que le Représentant Mohamed HAMA GARBA entouré de son staff a présenté les  experts Alain BURIE, Ernest MANIRAMBONA, Paulo ROMANO et Reine Sabine ANANI.

M. Alain Burie est venu coordonner le projet PRO-ACT dont  la mise en œuvre vient de commencer. Selon HAMA GARBA, c’est un projet d’une valeur de 5 millions d’euros dans lequel tout le monde a été  impliqué depuis sa formulation et qui est un des plus grands projest de la FAO au Burundi. Le projet qu’il vient appuyer est financé par l’Union Européenne pour soutenir   5000 ménages organisés en 200 groupements englobant notamment des résidents et des rapatriés vulnérables. Le projet est axé sur l’approche communautaire intégrée dite ‘Caisse de résilience’ et propre à la FAO depuis 15 ans. Elle est fondée sur des dimensions technique, financière, et sociale. M. Burie est nouveau à la FAO Burundi mais pas au Burundi  car il avait travaillé notamment au PAM et a contribué à la facilitation du rapatriement des réfugiés burundais de la Tanzanie.

M. Paulo Romano, est, quant à lui,  venu appuyer la gestion de l’information au point de vue sécurité alimentaire  et des urgences. Avec lui, il y aura une mise en place d’un système de nature à permettre le monitorage de la sécurité alimentaire au Burundi. M. Paulo vient au moment où il y a un problème d’harmonisation des données sur la sécurité alimentaire. Sa contribution va permettre d’avoir des données fiables et actualisées.

Mme ANANI, basée à Rome, a beaucoup travaillé avec le FIDA  notamment pour le développement du monde rural, la formulation des projets, le ciblage etc.  Elle va coordonner les urgences pour trois mois. Son rôle spécifique sera de faciliter la collaboration et l’échange avec les partenaires du groupe sectoriel sécurité alimentaire, finaliser la formulation des projets et d’établir le lien entre les urgences et la résilience au niveau du Bureau-pays.

M. Ernest MANIRAMBONA est venu appuyer l’analyse de la sécurité alimentaire, notamment les urgences et la résilience pour lesquels il établira des perspectives de court et de long terme. Ernest MANIRAMBONA vient de terminer une mission en Haiti et au Mali où, depuis  2012 il a assuré les fonctions de coordination au sein des bureaux-pays de la FAO dans ces pays. Avant son départ à l’étranger,il prestait comme Coordinateur adjoint des Opérations d’urgence au Bureau de la FAO au Burundi.

« La venue de ces consultants est motivée par une recommandation aux sièges des agences de se doter  des capacités dans la  mise en œuvre des projets » ; a indiqué le Représentant de la FAO au Burundi. Les experts qui viennent d’être accueillis  ont remercié le reste du staff de la FAO pour l’accueil combien  chaleureux qui leur a été réservé.

Soulignons qu’en marge de cet accueil, l’Assistant du Représentant Chargé de Programme et la chargée des Operations ont présenté respectivement l’état d’avancement des projets et programmes en cours et en pipeline. Lors des interventions, le Représentant de la FAO a souligné que tous les activités menées visent à atteindre les Objectifs stratégiques de la FAO, raison pour laquelle tous les rapports doivent montrer la contribution de la FAO à l’atteinte des axes stratégiques du Cadre de Programmation Pays (CPF 2012-2016) du Bureau et desdits Objectifs stratégiques de l’Organisation. Il a été souligné en passant que la FAO est à 62.2 % de réalisation du CPF.

Le Siège demande aussi que chaque pays qui a des histoires de succès sur les TCP de les relater comme certains autres pays comme le Rwanda l’ont déjà fait.