FAO au Burundi

Rencontre entre l’Union Européenne et la FAO au Burundi sur le PRO ACT 1 et 2

06/03/2017

Alors que le Projet ‘Appui à l’amélioration des capacités de résilience des populations vulnérables les plus affectées par les effets de la crise multifactorielle de 2015 au Burundi’(Pro-Act1) souffle sa première bougie, Olivier Lefay et Jean Marie BIBARA, Chargés de programmes Développement Rural et Nutrition à l’Union Européenne(UE) ont rencontré jeudi 12 janvier 2017, dans les enceintes du Building Old East (siège du bureau UE au Burundi) M.HAMA GARBA Mohamed, Représentant de la FAO au Burundi, flanqué de l’équipe du Pro ACT. L’objet de cette rencontre était d’échanger brièvement sur le pas déjà franchi dans la mise en œuvre du projet, les contraintes rencontrées et les perspectives d’avenir pour 2017. Cette année s’annonce chargée et charnière pour ce projet, selon les participants à la rencontre.

Au cours de cette réunion d’échanges, il a été constaté que plus de trois quart des activités prévues pour la première année ont été réalisées, en dépit d’un démarrage difficile. Elles portent notamment sur la mise en place de l’équipe du projet, la contractualisation des Partenaires de Mise en Œuvre, du démarrage des activités en rapport avec les Caisses de Résilience (CdR’s) et ses 3 trois piliers (technique à travers l’approche Champs Ecoles Paysans/CEP, financier avec les Associations Villageoises d’Epargne et de Crédit/AVEC ou Village Savings and Loans Associate/VSLA, et social avec notamment les Clubs d’Ecoute Communautaires/CEC), l’organisation des foires aux semences pour la saison 2017A ainsi que les activités sur l’Analyse de l’Economie des Ménages (AEM) ou Household Economy Approach (HEA), afin de déterminer le niveau initial des moyens d’existence des ménages ainsi que son évolution grâce aux activités mises en œuvre. Parmi les activités prioritaires pour 2017, figurent notamment le démarrage des activités à Haute Intensité de Main d’œuvre (HIMO), les foires aux semences vivrières pour la saison 2017B, l’acquisition et la distribution des animaux d’élevage ainsi que l’Etude sur la consultation avec la communauté Batwa de la zone d’action du projet sur les effets négatifs éventuels et la formulation d’un plan d’atténuation (Free Prior and Informed Consent-FPIC).

‘Le Pro ACT est un projet pour lequel on croit et pour lequel nous promettons des résultats’, a fait remarquer M. Hama Garba MOHAMED, représentant de la FAO au Burundi. Et d’ajouter que les liens entre la FAO et l’UE, son premier bailleur, sont forts.

Rappelons enfin que le Pro-ACT1 est un projet mis en œuvre par la FAO sur financement de l’Union Européenne à hauteur de 5 millions d’Euros pour une durée de 3 ans (2016-2018). Il intervient dans les provinces de Kirundo (Busoni et Bugabira), Muyinga (Mwakiro et Butihinda), Karuzi (Buhiga et Bugenyuzi), Rutana (Bukemba et Giharo) et Makamba (Kayogoro et Nyanza Lac). Ces localités ont été ciblées suite à une combinaison de résultats IPC critiques, d’indicateurs de malnutrition inquiétants et des taux de migration parmi les plus intenses. En marge du Pro ACT1, un projet Pro ACT2 qui s’étend de 2017 à 2019 vient de voir le jour, porte sur la même zone d’intervention et dispose également une enveloppe de 5 millions d’Euros. Ce nouveau projet ajoute une dimension emploi des jeunes (400 personnes) et double le volume de bénéficiaires, passant de 15 000 à 30 000 ménages. Bref, il vient consolider les activités du Pro-ACT1 pour l’amélioration les capacités de résilience des populations vulnérables les plus affectées par les effets de la crise multifactorielle de 2015 au Burundi.