Organisé par le  Bureau régional Afrique de la FAO du 19 au 21 juin 2017 à Dakar au Sénégal,  la formation était rehaussée par d’éminentes personnalités telles  Yasmina BOUZIANE, la directrice adjointe du département communication institutionnelle basée au siège de la FAO à Rome ; Coumba DIENG SOW, Coordinatrice du Bureau sous -régional Afrique de l’Ouest de la FAO basée à Dakar; de Reda Lebtahi, Représentant a.i. de la FAO au Sénégal  et EdwardOgolla,  Spécialiste Communication – au Bureau sous-régional FAO pour l’Afrique du Sud. 

 Cette formation  visait le  renforcement des capacités des chargés de communication de l’Afrique de l’Ouest et de  l’Est. Spécifiquement, elle a permis aux  participants d’acquérir des connaissances techniques sur les exigences fondamentales de la communication traditionnelle et les mettre en contact avec les tendances modernes. Cette formation visait aussi à examiner les principes de communication du travail de la FAO auprès des parties prenantes ; définir les objectifs de la communication et enfin informer sur  la politique d'entreprise d’OCC et sur les nouvelles priorités.  

 Cet atelier a permis aux participants de comprendre le contenu de la politique de communication de la FAO, ses enjeux, ses principes, ses outils et les axes de communication possibles, les types de collaboration entre la communication des représentations pays, celle de la région et la communication globale. Elle a été une excellente occasion d’échanger des expériences entre pays et de s’enrichir mutuellement, de travailler directement avec RAF, les bureaux sous régionaux et les experts de OCC, d’exposer  des préoccupations et de trouver des pistes de solutions.  Les participants se sont familiarisés avec les réformes en cours dans la politique de communication de la FAO et les priorités à moyen et long terme.

  L’atelier a aussi insisté sur l’assurance d’une communication basée sur les innovations, les axes de messages, la capitalisation des bonnes expériences dans la sous-région,  la rentabilisation des moyens et outils de communication disponibles, notamment les communiqués de presse, les reportages photos, le site web officiel.  Aussi faut-il mener une communication sur les  SDGs et les ODDs  en faisant ressortir les messages favorables au changement de comportement. Les participants se sont familiarisés avec le Système de Publication PWS qui permet de synchroniser toutes publications réalisées au niveau national, régional et international via le respect des standards et normes de l’Organisation.

Les discours prononcés à l’ouverture de la formation se sont  focalisés sur la nécessité de lier toutes nos actions aux ODD et OS de la FAO, le rôle de la FAO, une organisation servant de  base des innovations, inspirations et succès dans les pays où elle opère. Les intervenants ont aussi insisté sur le rôle dévolu aux chargés de communication, en conformité avec celui de l’Organisation, dans la diffusion de ces innovations et succès.

 « Il est important  pour les chargés de communication de mettre l’accent sur les messages clés des priorités de la FAO notamment les changements climatiques, la faim zéro, la migration les ODD pour lesquels l’Organisation prend le lead. », a souligné la coordonnatrice du Bureau sous- régional Afrique de l’Ouest de la FAO basée à Dakar. Elle a  exhorté  à communiquer sur l’expérience de l’organisation en matière de prévention et gestion de crises ainsi que sur ses domaines d’intervention : urgences et développement. Faut-il aussi, selon elle, corriger les fausses images diffusées sur l’Afrique.

 « Il faut fournir davantage d’écrits sur les histoires de réussites sur le terrain, afin d’orienter non seulement la FAO à prendre des décisions et à se concentrer sur des préoccupations concrètes mais également pouvoir inspirer les bailleurs et divers partenaires à investir dans un ou plusieurs domaines d’intervention de l’Organisation. », a indiqué Mme Yasmina Bouziane , Directrice adjointe du département communication institutionnelle basée au siège de la FAO à Rome , parlant  de la politique de communication institutionnelle de la FAO.   Faut-il, selon elle,  redynamiser les sites pays par la publication des histoires de succès, favoriser le plaidoyer, le marketing et la mobilisation des ressources. L’utilisation de  la presse locale pour la couverture des activités de terrain est, pour elle, fondamentale.

 Les  participants se sont engagés  à unifier la communication de la FAO dans tous les discours publics  et  à promouvoir le travail de la FAO à travers les histoires de succès construites autour des témoignages vivants de changement des bénéficiaires. Ils se sont aussi convenus de prendre en compte la communication dans l’élaboration des projets de la FAO.  Soulignons que le Burundi était représenté par MM Barnabé NDAYIKEZA et Baudelaire NDAYISHIMIYE, tous membres de la Cellule de Communication de la FAO au Burundi.