FAO au Cameroun

Atelier Sous Régional de renforcement de la coopération entre les autorités nationales désignées dans la mise en œuvre des obligations de la convention de Rotterdam.

19/11/2015

La FAO et le Ministère de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement Durable en partenariat avec le Secrétariat de la Convention de Rotterdam ont organisé du 16 au 19 novembre 2015 à l’hôtel Djeuga Palace de Yaoundé, L’Atelier Sous Régional de renforcement de la Coopération entre les Autorités Nationales Désignées dans la mise en œuvre des obligations de la Convention de Rotterdam.

 

La Convention de Rotterdam trouve son origine dans la nécessité de protéger les pays en développement de certains produits chimiques dangereux qui sont exportés par les pays plus industrialisés. Ces dernières années, les caractéristiques de production et d’échanges mondiaux ont été modifiées et les économies émergentes ont considérablement augmenté la production de substances chimiques dangereuses au sein de leurs pays. Pourtant, les pays les moins favorisés n'ont pas les moyens de gérer les produits chimiques dangereux en toute sécurité tout au long de leur cycle de vie et de nombreux efforts doivent être entrepris pour y remédier.

 

Cet atelier de quatre (04) jours qui a réunit les experts provenant du Burundi, du Cameroun, du Congo, de Djibouti, du Gabon et du Rwanda a pour objectif de sensibiliser les participants sur les risques inacceptables de l’utilisation des pesticides et produits chimiques dangereux sur les communautés rurales, les consommateurs et les ressources naturelles. En effet, la Convention de Rotterdam sur la procédure de consentement préalable en connaissance de cause applicable à certains produits chimiques et pesticides dangereux qui font l’objet d’un commerce international au Cameroun est fondée sur la procédure PIC «consentement préalable éclairé» qui oblige l’état exportateur d’un produit dangereux à informer le pays importateur des risques et procédures de prévention et obtenir son consentement. Elle facilite donc l’échange d’informations sur les produits chimiques et instaure un processus de décision nationale quant à l’importation et l’exportation de substances potentiellement dangereuses pour la santé des personnes et pour l’environnement.