FAO au Cameroun

Lancement d’un nouveau projet sur le riz pluvial au Cameroun

27/01/2017

La FAO poursuit son accompagnement du gouvernement dans ses efforts d’atteinte de l’autosuffisance en riz

L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Gouvernement du Cameroun lancent conjointement le projet « Développement de systèmes rizicoles durables en Afrique Subsaharienne». La cérémonie officielle de lancement s’est tenue ce matin dans la capitale à Yaoundé au Cameroun, en présence de représentants de la FAO et du Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural (MINADER), des chargés de programme représentants de la JICA, FIDA, AFD et KOICA, de l’Institut de Recherche Agricole (IRAD) et de la Société civile, ainsi que des organisations de producteurs.

Partenaire du Gouvernement Camerounais dans sa politique du développement de la filière rizicole et dans sa stratégie de sécurité alimentaire, la FAO soutient la réalisation des objectifs du gouvernement à travers une production agricole durable et l’amélioration de la sécurité alimentaire des groupes les plus vulnérables, conformément au Cadre de Programmation Pays 2013-2017, qui définit sa coopération avec le gouvernement du Cameroun.

Le projet mis œuvre par la FAO grâce à une subvention de la République Bolivarienne du Venezuela d’un montant de 5 millions de dollars, au bénéfice de 10 pays africains donc le Cameroun.

« Le défi majeur du Gouvernement à travers le ministère de l’agriculture est de continuer dans sa trajectoire d’amélioration de la production du riz pour atteindre l’objectif de production à 650 000 tonnes de riz blanchi en 2018 et 800 000 tonne en 2020», a déclaré Nvondo Nna Patick, au nom du ministre de l’agriculture. 

Prenant la parole lors de la cérémonie d’ouverture, Felicitas Atanga, intervenant pour le compte de la FAO, et au nom de son Représentant pays, Monsieur Maï Moussa Abari, a rappelé que le riz est une culture hautement stratégique en raison de sa contribution à la sécurité alimentaire des populations et du fait de son impact sur l’économie des ménages.

Le Cameroun dispose d’un énorme potentiel non exploité en matière de production de riz et une forte demande croissante pour sa consommation au niveau national et sous régional. En organisant cet atelier de lancement de ce projet, la FAO entend ainsi encourager le développement des synergies et complémentarités pour une gestion efficiente des ressources issues des différentes initiatives existantes dans les chaînes de valeur du riz, a-t-il ajouté.

Le but principal de ce projet est d’expérimenter les résultats dans deux bassins rizicoles émergeants que sont les bassins de Santchou et de la Haute Sanaga. Hasard de calendrier sans doute, une concertation multisectorielle consacrée à la relance de la filière riz nationale s’est tenue hier dans les services du Premier Ministre, Chef du Gouvernement. Il s’est engagé à aller vers la production suffisante de riz parce que le riz est parmi les denrées la plus consommée au  Cameroun.