FAO en Côte d'Ivoire

La FAO présente au Gouvernement ivoirien sa stratégie de développement de la chaine de production du riz en Côte d’Ivoire

Les agriculteurs dans un champ de riz en Côte d'ivoire (Photo: ©FAO/Marina Mea)
24/11/2016

L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a organisé le 24 novembre 2016, avec la collaboration du Ministère de l’Agriculture et du développement rural, un atelier national de lancement du projet régional GCP/RAF/489/VEN intitulé « Partenariat pour le développement de systèmes rizicoles durables en Afrique subsaharienne ». Ce projet déjà mis en œuvre dans dix autres pays de l’Afrique subsaharienne, est le fruit d’un partenariat avec la République bolivarienne du Venezuela visant à permettre le partage des meilleures pratiques entre les États africains et d’autres pays visés par le projet.

Un atelier de lancement de ce projet au niveau régional a eu lieu à Accra, au Ghana, les 22 et 23 Septembre 2016, et a permis aux coordonnateurs nationaux, aux points focaux FAO et AFRICARICE de discuter du plan d’exécution dans chacun des pays impliqués.  En Côte d’ivoire, ce projet de partenariat s’inscrit dans le cadre de l’appui à la Stratégie Nationale de Développement de la Riziculture (SNDR) à travers une approche chaîne de valeurs. Initié par la FAO, au travers d’une coopération Sud Sud, ce projet de partenariat affiche donc sa volonté de satisfaire les besoins de consommation de riz par la production locale ; au-delà, il s’agira de développer une stratégie de développement durable du riz africain, de réaliser des systèmes rizicoles plus efficaces et plus productifs afin d’accroitre la sécurité alimentaire et améliorer le développement durable de la chaine alimentaire du riz au niveau des petits exploitants.

La trentaine de participants, issus des ministères techniques et structures associés, qui ont pris part à cet atelier de lancement national ont de ce fait pris connaissance de ce nouveau projet de la FAO, identifié les principales actions à réaliser, discuté des modalités opérationnelles de mise en œuvre ainsi que des liens de collaboration du projet avec d’autres structures d’interventions.

Prenant la parole lors de la cérémonie d’ouverture, Edgar Akanvou, intervenant pour le compte de la FAO, et au nom de son Représentant pays, Monsieur germain Dasylva, a rappelé que le riz est une culture hautement stratégique en raison de sa contribution à la sécurité alimentaire des populations et du fait de son impact sur l’économie des ménages.

L’Afrique dispose d’un énorme potentiel non exploité en matière de production de riz et une forte demande croissante pour sa consommation. En organisant cet atelier de lancement de ce projet, la FAO entend ainsi encourager le développement des synergies et complémentarités pour une gestion efficiente des ressources issues des différentes initiatives existantes dans les chaînes de valeur du riz, a-t-il ajouté.

Le Gouvernement ivoirien, devant les enjeux que représente le riz dans le pays, a indiqué sa ferme volonté d’atteindre l’autosuffisance en riz en raison des immenses potentialités en terre et en eau du pays encore faiblement exploitées, a précisé Yacouba Dembélé, directeur général de l’Office National de Développement du Riz (ONDR).

La consommation de riz en Côte d’Ivoire

Le riz est la source d’alimentation qui croît le plus rapidement en Afrique Subsaharienne.

En Côte d’Ivoire, le riz est devenu l’aliment principal pour la quasi-totalité des populations, et voit sa demande croître de façon exponentielle, du fait de la forte urbanisation, alors que le niveau de production locale reste faible.

Par conséquent, l’écart entre l’offre et la demande a continué de se creuser et le pays reste fortement tributaire des importations pour combler ce besoin.

La Stratégie Nationale de Développement de la filière Riz adopté par le Gouvernement ivoirien aura donc pour objectif de satisfaire l’ensemble des besoins de consommation nationale en riz de bonne qualité et compétitif par rapport au riz importé, avec l’opportunité de constituer un stock de sécurité et d’exporter le surplus de production.

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Liens utiles :

 

Suivi du marché du riz de la FAO

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