FAO en Côte d'Ivoire

Economie bleue : La Côte d’Ivoire sollicite l’expertise de la FAO pour la mise en œuvre d’une étude.

27/10/2022

La Côte d’Ivoire veut désormais tirer un meilleur profit de ses ressources aquatiques à travers l’exploitation durable des ressources des océans, des mers, des lacs et des rivières. Cette approche est aussi appelée économie bleue.

En application de cette politique, l’expertise de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en Côte d’Ivoire a été sollicitée par le Gouvernement Ivoirien à travers le ministère des Ressources Animales et Halieutiques (MIRAH) pour la mise en œuvre d’un projet portant sur des études. Ces études visent à élaborer un cadre stratégique pour l’Économie Bleue (CaSUEB) et la préparation d’un Plan National d’Investissement Économie Bleue (PNIEB).

Le Ministre Sidi Tiémoko Touré, et le Représentant résident (FAO) en Côte d’Ivoire, Samy Gaiji, ont signé le mercredi 26 octobre 2022 à Abidjan une convention de 700 000 Euros, soit 455 millions de FCFA.

Cette convention s’inscrit dans le cadre du Projet de Préparation pour le Financement des activités de Développement de l’Économie Bleue en Côte d’Ivoire, dénommé (PPF Economie Bleue).
« Le présent Projet s’inscrit dans la promotion d’une économie bleue et de l’entrepreneuriat permettant d’apporter des réponses à la crise de l’emploi des jeunes diplômés, à la vulnérabilité des communautés côtières et à la transformation de l’économie nationale » a fait savoir le Minsitre  Sidi Tiémoko Touré.
 « le PPF Économie Bleue s’inscrit dans le Plan national d’Investissement agricole (PNIA2) deuxième génération et la Politique nationale de Développement de l’Élevage, de la Pêche et de l’Aquaculture (PONADEPA, 2022-2026) qui sont des leviers essentiels pour réduire la dépendance vis-à-vis des produits alimentaires carnés et halieutiques d’importation et la vulnérabilité aux chocs exogènes » a-t-il insisté.

Saluant la confiance du gouvernement ivoirien envers son institution,  le représentant de la FAO a fait savoir que cette convention s’inscrit aussi dans les engagements de la Côte d’Ivoire en matière de développement durable à bas-carbone INDC (Intended Nationally Determined Contributions), qui découlent de l’accord ambitieux sur le changement climatique (COP 21) et de la protection et gestion du milieu marin et des zones côtières (Convention d’Abidjan).  « La FAO assurera la coordination technique des actions prévues dans le cadre de la Composante A du projet portant sur les « Études », tout en contribuant à certaines activités d’appui pour la composante B) portant sur le « Renforcement du cadre institutionnel » et la composante C) portant sur la « Coordination du PPF ». a fait remarquer Monsieur Samy Gaiji.

Pour rappel, ce projet qui va porter essentiellement sur une étude  est financé par la Banque africaine de Développement (BAD) pour une durée d’un an. L’étude va aboutir à la préparation d’un Programme de Développement de l’Économie Bleue (PRODEB) en Côte d’Ivoire qui va coûter 15 milliards de FCFA.