FAO en Côte d'Ivoire

Cap sur la promotion de l’économie bleue en Côte d’Ivoire par l’utilisation durable des ressources marines, lagunaires et d’eau douce.

13/06/2024

L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en appui au Ministère des Ressources Animales et Halieutiques (MIRAH) veut promouvoir l’économie bleue à savoir saisir les opportunités, créer de la richesse et contribuer à l’utilisation durable des ressources marines, lagunaires et d’eau douce.

A cet effet, un atelier de concertation a été organisé les 06 et 07 juin à Grand Bassam   pour valider le projet de feuille de route visant l'ajustement du cadre institutionnel des directions des pêches et de l'aquaculture du MIRAH.

La feuille de route élaborée avec l’assistance technique et financière de la FAO   s'inscrit dans une dynamique de renforcement de la gouvernance des secteurs halieutiques, en vue de faire des systèmes alimentaires aquatiques durables et résilients un pilier majeur du développement durable en Côte d'Ivoire. Elle vise à exploiter pleinement les opportunités offertes par ces secteurs en tant que moteurs de l'emploi, de la croissance économique et du développement social, tout en assurant un équilibre harmonieux entre les impératifs économiques et la protection des ressources naturelles.

« La FAO s’engage à soutenir la Côte d’Ivoire en apportant son expertise technique mais aussi en facilitant les partenariats stratégiques et la mobilisation des ressources nécessaires pour la mise en œuvre des actions en faveur du développement de l’économie bleue » a déclaré Monsieur Attaher Maiga, Représentant de la FAO en Côte d’Ivoire.

Le Ministre des Ressources Animales et  Halieutiques , Monsieur Sidi Tiémoko Touré a quant à lui fait remarquer que la mise en œuvre de ce projet doit permettre au MIRAH de consolider son engagement en faveur de la transition vers l’économie bleue en adoptant des systèmes de gestion plus efficaces garantissant un accès aux ressources et aux services et en assurant une cohérence de ses activités avec celles des autres secteurs intervenant dans le même écosystème tels que le tourisme, le transport, l’exploitation pétrolière, l’énergie renouvelable, la conservation de l’environnement, la sécurité et surveillance maritime, les infrastructures portuaires et littorales.   

À l'issue de l'atelier, la feuille de route a été revue et validée par l'ensemble des parties prenantes. Elle définit les orientations générales et établit une liste des mesures envisagées pour assurer sa mise en œuvre.