La FAO se joint au Gouvernement ivoirien pour une action visant à relever les défis de la sécurité alimentaire et du changement climatique
L’appui de la FAO à la Côte d’Ivoire dans sa transition vers une agriculture intelligente face au climat participe des actions concrètes découlant des engagements de la communauté internationale lors des 21ème et 22ème Conférences des Parties sur les Changements Climatiques. L’objectif visé est de contribuer à l’adaptation de l’agriculture au double défi que représentent la capacité de produire plus avec moins et la nécessité vitale de préserver la planète pour les générations futures.
Cette précision a été faite lors de la cérémonie de signature de document de projet entre la FAO et le Gouvernement ivoirien, portant sur la contribution à l’atteinte des objectifs liés au changement climatique et à la sécurité alimentaire via l’agriculture intelligente face au climat en Côte d’Ivoire, pour le cas de la filière riz.
La signature, qui intervient 2 mois après la 22ème Conférence des Parties sur les Changements Climatiques (COP 22) au Maroc, s’est déroulée entre le Ministre de l’Environnement et du développement durable, Allah Kouadio Rémi, et le Représentant de la FAO en Côte d’Ivoire, Germain Dasylva. A travers cette signature, la FAO et le Gouvernement réaffirment leur volonté de coopération technique et de partenariat pour renforcer les capacités de la Côte d’Ivoire face aux effets déjà visibles des changements climatiques, principalement dans la filière riz.
« Avec cette signature de projet, nous assistons à une nouvelle étape de partenariats fructueux au service de la protection de l’environnement, de la sécurité alimentaire et de la lutte contre les changements climatiques », a soulignéMonsieur le Ministre.
La nécessité de promouvoir une culture de riz intelligente face au climat en Côte d’Ivoire
Le riz est l’une des denrées alimentaires les plus consommées par toutes les couches sociales en Côte d’Ivoire. C’est aussi une culture hautement stratégique en raison de sa contribution à la sécurité alimentaire des populations et du fait de son impact sur l’économie des ménages. Malheureusement, le riz subit des contraintes de production du fait de la rareté, des irrégularités ou insuffisances des pluies. De plus, les sous-produits du riz constituent une source d’énergie insuffisamment exploitée.
En initiant ce projet en Côte d’Ivoire, la FAO entend contribuer à l’adaptation du secteur vivrier aux changements climatiques à travers la diffusion de nouvelles techniques agricoles : « Cet appui technique et financier permettra d’adapter le secteur du vivrier aux changements climatiques à travers non seulement la promotion de pratiques d’agriculture intelligente face au climat en Côte d’Ivoire, mais également l’atténuation des émissions de Gaz à Effet de Serre, par la production de bioénergie à partir des résidus et sous-produits de la filière riz (briquettes, biogaz) », a rappelé le Représentant de la FAO en Côte d’Ivoire.
Les principales mesures décidées par les parties impliquées dans le cadre de cette assistance seront entre autres de renforcer les capacités des parties prenantes, de réaliser des essais pilotes et de démonstration de technologies en matière d’AIC et permettre la production de bioénergie relative à la filière riz, sous les formes de briquettes et de biogaz.
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Liens utiles:
Suivi du marché du riz de la FAO
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