Lancé en juillet 2021 et exécuté par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en collaboration étroite avec le gouvernement ivoirien à travers le Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique, le projet Promouvoir une production de cacao sans déforestation pour réduire les émissions en Côte d’Ivoire (PROMIRE) a été évalué à mi-parcours de manière approfondie dans le dernier trimestre de 2023.

Cette évaluation a permis de suggérer quelques recommandations qui sont entre autres, renforcer la prise en compte du genre et de l’Inclusion sociale, outiller  les membres du Comité de Pilotage  en matière de gouvernance de projet…

Dans le but d’une appropriation des recommandations formulées et la prise en compte des mesures correctives, l'équipe du projet PROMIRE s’est réunie du 26 au 28 juin 2024 à Assinie pour une retraite technique.

« L'évaluation à mi-parcours nous a permis d'identifier des axes d'amélioration clés pour le projet PROMIRE. Cette retraite technique est l'occasion pour notre équipe de se pencher en détail sur les recommandations et de définir un plan d'action concret. Nous voulons que le projet PROMIRE ait un impact encore plus fort sur la réduction de la déforestation et la dégradation des forêts dans les zones cacaoyères. C'est pourquoi cette retraite est essentielle pour nous permettre de capitaliser sur les enseignements de l'évaluation à mi-parcours et de définir la meilleure stratégie pour atteindre nos objectifs », a expliqué Minoarivelo Randrianarisson, responsable technique du projet.

Pendant trois jours, les participants ont passé en revue les principaux points d'amélioration soulevés par l'équipe d'évaluation. Ils ont ensuite travaillé par thématique pour concevoir des mesures correctives adaptées, qu'il s'agisse de renforcer certaines activités, d'ajuster la planification ou encore d'améliorer la coordination avec les parties prenantes.

À l'issue de ces trois jours, l'équipe du projet PROMIRE s’est doté d’un plan d'action opérationnel pour les mois à venir. Ce plan met l’accent entre autres sur l’exécution des activités d’agroforesterie et de restauration forestière, l’appui aux coopératives, la sécurisation foncière rurale, le genre et l’inclusion sociale.

Les participants sont également revenus sur les bonnes pratiques à maintenir et les défis à relever collectivement pour garantir le succès du projet. « Nous sommes convaincus que la stratégie adoptée à la retraite technique contribuera à renforcer l'impact du projet sur les communautés bénéficiaires. Nos équipes sont pleinement mobilisées pour mettre en œuvre les nouvelles orientations », a conclu la responsable technique.

Le colonel Assamoi Abbé Jonas, coordonnateur du projet a quant à lui exhorté les participants à maintenir les bonnes pratiques afin de relever collectivement les défis pour garantir le succès du projet.

Pour rappel, le projet est financé par le Fonds Vert pour le Climat (GCF), et mis en œuvre dans les régions de l’Agnéby-Tiassa, de La Mé et du Sud-Comoé.