Directeur général QU Dongyu

La FAO et le Fonds vert pour le climat réaffirment leur volonté d’intensifier leur collaboration au service d’un meilleur environnement, de l’amélioration de la production et de la sécurité alimentaires et de l’élévation des conditions de vie

27/07/2020

Rome, le 27 juillet 2020 – M. Qu Dongyu, Directeur général de la FAO, et M. Yannick Glemarec, Directeur exécutif du Fonds vert pour le climat (FVC), ont réfléchi ensemble à des moyens d’étendre le champ de la collaboration entre la FAO et le FVC.

Trois propositions de projets visant à renforcer la croissance verte en zone rurale, à accroître la résilience des forêts et à promouvoir une production de cacao sans déforestation – entre autres nombreux bénéfices – en Arménie, en Colombie et en Côte d’Ivoire, respectivement, ont été présentées par la FAO en vue d’obtenir un financement du FVC. L’évaluation des propositions est en cours et plus de détails seront disponibles lors de la prochaine réunion du Conseil d’administration du FVC, au mois d’août. 

M. Qu Dongyu et M. Glemarec se sont mis d’accord sur une vision commune pour la suite: des projets ambitieux d’une portée considérable. 

M. Glemarec a ainsi manifesté un intérêt pour l’initiative menée par la FAO en vue d’éviter une crise alimentaire au lendemain de la pandémie de covid-19 et de favoriser la création de systèmes agricoles plus résilients. Pour sa part, M. Qu Dongyu a appelé l’attention sur le fait que la FAO s’efforce de concevoir des initiatives plus intégrées, porteuses de changements profonds et faisant intervenir plusieurs partenaires afin de pouvoir répondre simultanément à toute une série de besoins en matière de sécurité alimentaire, de production durable et de gestion de l’environnement. 

D’après le Directeur général de la FAO, des initiatives plus intégrées et plus vastes faciliteraient la réalisation d’objectifs communs en faveur d’une relance verte plus efficace et de l’éradication de la pauvreté rurale et de la faim.

À cet égard, M. Qu Dongyu a mis en lumière une nouvelle initiative de la FAO, baptisée «Villes vertes», qui a pour finalité de résoudre les problèmes liés à l’environnement et d’améliorer la production agroalimentaire et la nutrition dans les zones urbaines et périurbaines. M. Glemarec, intéressé par cette action, a fait remarquer qu’elle se démarquait des autres initiatives urbaines auxquelles le FVC contribue, ces dernières étant généralement axées sur les bâtiments et les moyens de transport efficaces du point de vue énergétique.  

Les deux dirigeants ont également fait le point sur les dernières nouvelles et les priorités à venir concernant leurs organisations respectives. 

M. Qu Dongyu a notamment cité l’expérience concluante qu’a été la première session virtuelle du Conseil de la FAO ainsi que l’approbation d’une structure organisationnelle plus modulaire, plus efficace et plus intégrée qui rendra la FAO plus à même de relever les défis mondiaux en développant la collaboration au sein et en dehors de l’Organisation. La nouvelle structure comprend un bureau chargé du changement climatique, de la biodiversité et de l’environnement qui fera intervenir le savoir-faire et les connaissances techniques correspondantes disponibles dans toute l’Organisation.

Le Directeur général de la FAO a également parlé du lancement de la plateforme de données géospatiales de l’Initiative Main dans la main et du programme d’action et de relèvement face à la covid-19, remerciant le FVC de sa contribution à la mise en œuvre de ce programme dans les zones rurales. 

M. Qu Dongyu a par ailleurs rappelé que la FAO était déterminée à collaborer avec ses partenaires, dont le FVC, pour continuer à évaluer les répercussions de la covid-19 sur la sécurité alimentaire, les systèmes alimentaires et les moyens de subsistance des agriculteurs.

M. Glemarec a quant à lui mis en évidence les grandes priorités suivantes pour le FVC: réduire autant que possible les effets de la covid-19 sur les portefeuilles en cours afin que le Fonds poursuive ses activités; se servir de son programme de préparation pour aider les pays à concevoir des programmes en faveur de la résilience et de la relance vertes et réfléchir à d’autres moyens de financement; accélérer la mise en place de projets de grande envergure à partir de l’année prochaine.