Directeur général QU Dongyu

Résumé des réunions tenues à Doha entre le Directeur général et des représentants de gouvernements

06/03/2023

Doha – En marge de la 5e Conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés, le Directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), M. Qu Dongyu, a rencontré le Président de la République centrafricaine, M. Faustin-Archange Touadéra (photo), le Premier Ministre du Bhoutan, M. Lyonchhen Dr Lotay Tshering, le Premier Ministre du Rwanda, M. Édouard Ngirente, le Vice-Premier Ministre du Népal, M. Narayan Kaji Shrestha, le Vice-Ministre des affaires étrangères de Russie, M. Sergey Vershinin, et la Sous‑Secrétaire d’État des États-Unis, Mme Michele J. Sison. 

Lors de ces réunions, le Directeur général a souligné la mise en place par la FAO du Bureau des petits États insulaires en développement, des pays les moins avancés et des pays en développement sans littoral, créé pour soutenir les pays les plus vulnérables. Il a également fait référence à l’Initiative Main dans la main de la FAO, visant à appuyer la mise en œuvre de programmes pris en main et pilotés au niveau national pour accélérer la transformation des systèmes agroalimentaires dans ces pays.

En outre, le Directeur général a appelé l’attention sur la création du Bureau des objectifs de développement durable et du Bureau de l’innovation, devant permettre d’accorder toute l’attention nécessaire à ces questions cruciales. Il a également fait part de la création d’un Comité des femmes et d’un Comité de la jeunesse de la FAO, qui jouent un rôle important en interne et en externe en œuvrant en faveur des femmes et des jeunes. De plus, il a évoqué l’initiative de la nouvelle FAO numérique, qui permet aux membres d’accéder à des informations sur les programmes, les projets et les manifestations de l’Organisation.

Le Directeur général a invité le Président de la République centrafricaine, le Premier Ministre du Bhoutan et le Premier Ministre du Rwanda au Forum mondial de l’alimentation, qui se tiendra en octobre 2023, à l’occasion duquel les pays les moins avancés pourront présenter leurs plans d’investissement globaux, soutenus par la FAO, visant à transformer leurs systèmes agroalimentaires.

Lors des réunions avec les représentants du Bhoutan et du Népal, l’accent a été mis sur le rôle essentiel de l’adaptation aux effets du changement climatique dans le cadre de la transformation des systèmes agroalimentaires. Les échanges ont également porté sur l’importance du renforcement des capacités.

Lors de sa réunion avec le représentant de la République centrafricaine, le Directeur général a indiqué que le Fonds monétaire international avait concrétisé la proposition de la FAO tendant à la mise en place d’un mécanisme de financement des importations alimentaires en créant un guichet «chocs alimentaires» au titre de ses mécanismes de financement d’urgence, afin d’aider les pays les plus vulnérables à faire face à l’augmentation du coût de leurs importations alimentaires. Le Directeur général a souligné que compte tenu de l’importance que revêt le secteur agricole pour les moyens de subsistance en République centrafricaine, l’agriculture avait un rôle de premier plan à jouer dans le développement durable du pays.

Au cours de la réunion avec le représentant du Rwanda, les possibilités offertes par le secteur aquacole en matière de sécurité alimentaire et de nutrition, ainsi que la participation des jeunes et la formation ont été mises en avant.

Lors des réunions avec les représentants des États-Unis et de la Russie, le Directeur général a réaffirmé que la FAO était une organisation technique et professionnelle et qu’elle continuerait de fournir des analyses scientifiques et techniques et d’apporter un appui sur des questions liées à l’alimentation et à l’agriculture. Concernant l’Accord sur la mer Noire, M. Qu Dongyu a rappelé qu’il s’agissait d’une initiative du Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, à qui la FAO apportait son soutien en fournissant des analyses techniques dans le cadre du Groupe mondial d’intervention en cas de crise, codirigé par la FAO. Le Directeur général a également expliqué que l’Initiative de la mer Noire avait contribué à améliorer la disponibilité alimentaire et, de ce fait, à stabiliser les marchés.