Résumé de la réunion entre le Directeur général de la FAO, le Ministre des finances, du budget et de la planification économique de la République du Burundi, M. Audace Niyonzima, et le Ministre de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage de la Ré

Rome – Le Directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), s’est entretenu avec le Ministre des finances, du budget et de la planification économique de la République du Burundi, M. Audace Niyonzima, et le Ministre de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage de la République du Burundi, M. Sanctus Niragira.

Les ministres ont remercié le Directeur général du soutien de la FAO en matière de sécurité alimentaire et ont mis en lumière la place centrale qu’occupe le secteur agricole dans le pays en expliquant que l’agriculture était à l’origine de 39,6 pour cent du produit intérieur brut et que le secteur employait 80 pour cent de la population. 

Les ministres ont cité plusieurs priorités et activités nationales visant à améliorer la production agricole à destination du marché intérieur et extérieur, tout en produisant des revenus et en luttant contre les répercussions de la crise climatique. Le pays entend notamment améliorer la transformation des aliments et réduire les pertes après récolte, augmenter la participation des femmes et des jeunes dans le secteur agricole et ainsi œuvrer en faveur de leur autonomisation, soutenir davantage les travaux nationaux portant sur les systèmes semenciers et d’autres sujets, améliorer l’irrigation, l’élevage et la mécanisation agricole, ainsi que faire appel à des techniques numériques dans le secteur agricole.

Le Directeur général a remercié les ministres de leur présence conjointe étant donné les liens étroits entre les ministères de l’agriculture et des finances au niveau national.  Il a également suggéré que les ministres prennent en compte les trois éléments suivants dans les plans nationaux de développement agricole: l’importance des semences et de l’élevage, notamment les travaux portant sur la multiplication des semences; l’introduction de petites machines agricoles apportant une valeur ajoutée à la fois aux agriculteurs et aux consommateurs; donner une plus grande place à l’aquaculture, notamment les écloseries et les alevinières.

Le Directeur général a expliqué brièvement les raisons de la création des initiatives de la FAO intitulées Main dans la main et Un pays, un produit prioritaire, lesquelles peuvent servir les priorités énoncées par les ministres.  Il a également présenté la coopération Sud-Sud et la coopération triangulaire comme des voies de premier plan pour continuer à développer et à soutenir les industries et chaînes de valeur agroalimentaires et rurales au Burundi.

Les trois hommes ont également échangé sur l’utilité des bonnes pratiques agricoles, des écoles pratiques d'agriculture préconisées par la FAO et d’autres outils pour transformer les systèmes agroalimentaires au Burundi.  Enfin, le Directeur général a dit que le Burundi pourrait promouvoir ses plans d'investissements pendant le Forum de l’investissement dans le cadre de l’Initiative Main dans la Main, qui se tiendra à l’occasion de l’édition 2023 du Forum mondial de l’alimentation prévu du 16 au 21 octobre.