Résumé de la rencontre entre le Directeur général de la FAO et Son Excellence M. Girma Amente, Ministre de l’agriculture de la République fédérale démocratique d’Éthiopie
Rome – Le Directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), M. Qu Dongyu, a rencontré aujourd’hui S. E. M. Girma Amente, Ministre de l’agriculture de la République fédérale démocratique d’Éthiopie. Au cours de leur entretien, le Ministre récemment nommé a remercié le Directeur général et la FAO pour leur soutien constant à l’Éthiopie, et en particulier pour leur appui au programme national de réforme économique par la production locale, qui donne la priorité à l’agriculture en tant que secteur moteur de la croissance économique et vecteur de réduction des inégalités.
Le Ministre a relevé l’importance du secteur agricole dans son pays, en soulignant que 35 pour cent du produit intérieur brut (PIB) était lié à l’agriculture et que celle-ci employait et mobilisait 80 pour cent de la population. Le Ministre a présenté plusieurs priorités et activités mises en œuvre au niveau national en vue d’améliorer et d’accroître la production agricole destinée à la consommation locale et à l’exportation, tout en créant des revenus et en tenant compte des effets de la crise climatique. Il a cité notamment le programme pour le patrimoine vert, axé sur la gestion et la conservation des ressources naturelles, ainsi que le programme de production de blé pour l’autosuffisance alimentaire, qui a acquis une certaine reconnaissance en Afrique et aussi en dehors du continent.
Le Directeur général a remercié le Ministre, en particulier pour la prochaine visite officielle qu’il effectuera en Éthiopie, où il a dit avoir hâte de rencontrer S. E. Mme Sahle-Work Zewde, Présidente de la République fédérale démocratique d’Éthiopie. Il a aussi félicité le gouvernement pour les nets progrès réalisés au cours des quatre dernières années, pourtant difficiles. Le Directeur général et le Ministre ont enfin évoqué l’initiative Villes vertes et la manière dont la FAO pourrait aider encore davantage les pays par l’intermédiaire du programme pour le patrimoine vert, afin de promouvoir également l’agroforesterie.