Résumé de la réunion bilatérale entre le Directeur général de la FAO, M. Qu Dongyu, et le Ministre de l’agriculture, de l’élevage et de l’alimentation du Guatemala, M. José Ángel López Camposeco

Rome, le 29 juillet 2021 - Le Directeur général de la FAO, M. Qu Dongyu, et le Ministre de l’agriculture, de l’élevage et de l’alimentation du Guatemala, M. José Ángel López Camposeco, se sont entretenus aujourd’hui, à l’occasion d’une réunion bilatérale.

Le Ministre a indiqué que, du point de vue macroéconomique, la pandémie de covid‑19 n’avait pas frappé aussi durement le Guatemala que les autres pays d’Amérique latine.

Il a fait savoir que le Gouvernement du Guatemala était en train d’élaborer et de mettre en œuvre des programmes sur la gestion de l’eau et la remise en état et la conservation des sols et a précisé que les sols du Guatemala étaient touchés aussi bien par la sécheresse que par les inondations.

Le Ministre a déclaré que son gouvernement s’employait à mettre au point un système d’assurance agricole, afin de soutenir et de protéger les petits exploitants, car le Guatemala est très vulnérable aux effets de la crise climatique. Il a également signalé que le Ministère de l’agriculture du Guatemala se consacrerait principalement à l’augmentation de la production alimentaire.

Le Directeur général est convenu qu’il était important d’augmenter la production alimentaire de manière plus efficace, plus inclusive, plus résiliente et plus durable. Il a indiqué que, si l’amélioration de la production était la première des quatre améliorations, il y avait une bonne raison (les trois autres améliorations portent sur la nutrition, l’environnement et les conditions de vie) et a insisté sur le fait que, pour améliorer la production, il fallait produire plus avec moins d’intrants et en ayant moins d’effets sur l’environnement.

Le Directeur général s’est dit préoccupé par la situation de vulnérabilité dans le couloir de la sécheresse d’Amérique centrale et a déclaré que la FAO souhaitait travailler en étroite collaboration avec les partenaires sur les causes profondes des migrations en améliorant la résilience de l’agriculture et les conditions de vie des populations rurales, dans le cadre d’une stratégie à long terme.