Résumé de la réunion entre le Directeur général de la FAO, M. Qu Dongyu, et le Président de la République du Zimbabwe, M. Emmerson Mnangagwa

Nairobi – Le 22 février, à Harare, le Directeur général de la FAO, M. Qu Dongyu, s’est entretenu avec M. Emmerson Mnangagwa, Président de la République du Zimbabwe, à l’occasion d’une visite officielle qu’il effectuait dans le pays pour participer à l’atelier régional de la FAO sur les feuilles de route nationales relatives à l’eau.

Le Président a souhaité la bienvenue au Directeur général et a fait savoir que le Zimbabwe était honoré d’accueillir l’atelier, qui devait servir à aborder des questions essentielles liées à la gestion de l’eau, à l’innovation en matière de données et au financement à l’approche de la Conférence des Nations Unies sur l’eau de 2023 qui doit se tenir à New York le mois prochain.

Le Président a rappelé que, dans son pays, l’importance de l’eau ne se limitait pas à la production agricole et a souligné qu’il était indispensable de préserver cette ressource naturelle pour protéger les générations futures et faire face aux effets de la crise climatique.

Le Directeur général a noté que le Zimbabwe et la FAO entretenaient d’excellentes relations et que le pays était un partenaire de premier plan pour l’Organisation. Il a également reconnu que les dirigeants du pays étaient parvenus à obtenir des résultats concrets en matière de développement rural qui devaient être partagés avec d’autres pays.

M. Qu a présenté à M. Mnangagwa le Cadre stratégique de la FAO ainsi que les trois nouvelles stratégies (relatives au secteur privé, à la science et à l’innovation et au changement climatique) mises en œuvre pour aider les pays à transformer leurs systèmes agroalimentaires.

Le Président a fait savoir que son pays se réjouissait d’héberger un bureau national de la FAO ainsi que le Bureau sous-régional de l’Organisation pour l’Afrique australe, car ils apportaient un appui au pays en offrant une expertise technique. En outre, M. Mnangagwa a souligné que l’innovation et le développement du numérique revêtaient une importance cruciale pour son pays et que ce dernier s’attachait actuellement à moderniser le secteur agricole. Dans ce contexte, et afin de faire face à la sécheresse, un ensemble de barrages ont été construits et plusieurs systèmes d’irrigation ont été améliorés et ont ainsi contribué à lutter contre l’insécurité alimentaire.

Le Directeur général a réaffirmé que la FAO soutenait pleinement les plans de transformation des systèmes agroalimentaires et de développement rural du Zimbabwe et a suggéré que le pays développe son secteur aquacole, car celui-ci présente de nombreuses possibilités de renforcer la sécurité alimentaire et la nutrition et pourrait aussi favoriser une amélioration de la production.

De même, M. Qu estimait que le Zimbabwe offrait des perspectives très intéressantes en matière d’agroforesterie et de villes vertes et que, à l’avenir, le pays pourrait servir de modèle à d’autres villes africaines.