Travailler main dans la main pour améliorer la sécurité alimentaire et les perspectives nutritionnelles des pays les moins avancés, des pays en développement sans littoral et des petits États insulaires en développement

13 juillet 2020, Rome/New York - À la suite de la présentation officielle du rapport sur l’État de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde 2020, la FAO a co-organisé un webinaire sur la transformation des systèmes alimentaires grâce à l’Initiative Main dans la main vers une alimentation saine et abordable dans les pays les moins avancés (PMA), les pays en développement sans littoral (PDSL) et les petits États insulaires en développement (PEID).

Le Directeur général de la FAO, M. Qu Dongyu, a qualifié la réunion virtuelle de «prélude à l’action» et invité les gouvernements à normaliser les processus de production agroalimentaire, à former les jeunes petits exploitants agricoles aux nouvelles technologies, notamment le commerce en ligne, et à nouer des partenariats avec le secteur privé.

M. Qu a également demandé aux gouvernements et aux partenaires de collaborer étroitement en vue de surmonter les défis posés par la pandémie de covid-19, car l’état nutritionnel des groupes les plus vulnérables risque de se dégrader.

«La crise de la covid-19 nous a montré qu’une action collective n’est pas viable sans solidarité et sans empathie», a-t-il déclaré. «Nous avons une marge d’action, mais elle est étroite».

L’essentiel est d’utiliser des approches multilatérales novatrices telles que l’Initiative Main dans la main de la FAO, qui exploite des données et des analyses scientifiques pour déterminer où et comment cibler une intervention de sorte qu’elle produise les effets les plus déterminants dans la lutte contre la pauvreté et la faim.

La Directrice du Bureau des PEID, des PMA et des PDSL à la FAO, M^me Angélica Jácome, a expliqué que l’Initiative Main dans la main avait vocation à agir comme un catalyseur de la coordination intersectorielle et à promouvoir les activités menées en faveur du développement dans le cadre d’une vision commune, notamment au service des PEID, des PMA et des PDSL.

Aujourd’hui, d’après l’Économiste en chef de la FAO Maximo Torero, «trois milliards de personnes dans le monde n’ont pas les moyens d’avoir une alimentation saine». Il a appelé les gouvernements à promouvoir, au moyen de l’Initiative Main dans la main, des dispositifs internes d’échanges et de commercialisation plus efficaces, ce qui permettra de réduire le coût des aliments nutritifs et de renforcer le pouvoir d’achat des pauvres.

Le Directeur général a également souligné qu’«avec l’Initiative Main dans la main, la question n’est pas de savoir ce que la FAO peut faire, mais ce que nous tous pouvons accomplir en travaillant ensemble, en toute transparence, et en étant convaincus que notre action compte».

La Secrétaire générale adjointe et Haute-Représentante pour les PMA, les PDSL et les PEID, M^me Fekitamoeloa Katoa ‘Utoikamanu, a fait observer que «toutes les formes de développement durable doivent s’appuyer non seulement sur des données et sur la science, mais aussi sur une véritable coopération en faveur du développement où les pays en développement sont autant de partenaires».

Des représentants de plusieurs pays ont participé à la réunion, notamment l’Ambassadeur et Représentant permanent du Malawi auprès de l’ONU (Président du Groupe des pays les moins avancés), M. Perks Master Ligoya, l’Ambassadeur et Représentant permanent du Kazakhstan auprès de l’ONU (Président du Groupe des pays en développement sans littoral), M. Kairat Umarov, et l’Ambassadrice et Représentante permanente du Belize auprès de l’ONU (Présidente de l’Alliance des petits États insulaires), M^me Lois Michele Young.

Des représentants de la Banque mondiale et du secteur privé, dont Mastercard, Rabobank, Mars et Syngenta, ont également participé au webinaire et ont manifesté leur soutien aux programmes visant à améliorer les moyens de subsistance des plus vulnérables, notamment l’Initiative Main dans la main.

La réunion a été organisée en partenariat avec le Bureau de la Haute-Représentante de l’ONU pour les PMA, les PDSL et les PEID, et en collaboration avec les Présidents du Groupe des pays les moins avancés et du Groupe des pays en développement sans littoral, ainsi qu’avec la Présidente de l’Alliance des petits États insulaires.

La retransmission de cette réunion en ligne est disponible ici.