Forum mondial de l’alimentation – Il faut investir en matière de science et d’innovation et donner tous les outils aux agriculteurs, déclare le Directeur général de la FAO

Rome – Il faut faire plus s’agissant de l’investissement dans la science et l’innovation, les mots ne suffisent pas, a déclaré le Directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), M. Qu Dongyu, aux participants de la réunion sur la suite à donner à la Stratégie de la FAO en matière de science et d’innovation,organisée dans le cadre du Forum de la science et de l’innovation, lequel s’est tenu à l’occasion du Forum mondial de l’alimentation.

Le Directeur général a dit que nous avions besoin de plus d’aliments variés et de qualité et qu’il fallait que les agriculteurs puissent bénéficier de toutes les possibilités en matière d’innovation et de science car «c’est l’agriculture qui est à la base de tout le reste». «Nous voyons que, du côté de la demande, il faut davantage d’aliments et que l’offre est très insuffisante», a-t-il fait observer, ajoutant que, aujourd’hui, «67 pour cent de la population vit dans les villes et, à l’avenir, 1 milliard de personnes quitteront les campagnes pour s’installer en ville, ce qui veut dire que nous allons perdre de nombreux agriculteurs».

M. Qu Dongyu a déclaré que les deux nouvelles stratégies thématiques de la FAO sur la science et l’innovation et sur le changement climatique seraient mises en œuvre de manière synergique et cohérente, et qu’il fallait que les scientifiques, les responsables de l’élaboration des politiques et les agriculteurs établissent un dialogue plus intégré.

M. Hans Hoogeveen, Président indépendant du Conseil de la FAO, a participé à cette discussion de haut niveau axée sur la nécessité et l’urgence de tirer parti des possibilités offertes par la science et l’innovation pour relever les défis dans le secteur agroalimentaire d’une manière équitable, inclusive et durable.

Cette manifestationa permis aux Membres de la FAO de partager des connaissances et d’échanger au sujet de leurs priorités s’agissant de tirer parti des possibilités offertes par la science et l’innovation en s’appuyant sur la stratégie de la FAO en la matière. Les échanges, auxquels ont participé des ambassadeurs et des représentants permanents de divers pays, ont été modérés par M^me Ismahane Elouafi, Scientifique en chef de la FAO et se sont terminés par une séance de questions-réponses.