Réunion bilatérale avec Mme Michele J. Sison, Sous-Secrétaire d’État aux organisations internationales des États-Unis d’Amérique

New York – En marge de la 79e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, le Directeur général de la FAO, M. Qu Dongyu, a rencontré Mme Michele J. Sison, Sous-Secrétaire d’État aux organisations internationales des États-Unis d’Amérique. La Sous-Secrétaire était accompagnée de l’Ambassadeur auprès des organismes des Nations Unies ayant leur siège à Rome, M. Jeffrey Prescott. 

Les discussions ont porté sur les défis que posent les conflits actuels, notamment à Gaza, au Soudan et en Ukraine, en termes de sécurité alimentaire et sur le rôle exceptionnel que joue la FAO en soutenant les moyens de subsistance des communautés rurales vulnérables, y compris la distribution récente de fourrage à Gaza et de semences au Soudan, en assurant un suivi des prix des produits alimentaires et des produits de base, et en fournissant des analyses sur la sécurité alimentaire.  

M. Qu Dongyu et Mme Michele J. Sison ont longuement discuté des progrès concrets réalisés par la FAO dans l’autonomisation des jeunes et des femmes, avec la création récente d’un Bureau des jeunes et des femmes au sein de la FAO. 

Le Directeur général a souligné que l’année internationale des agricultrices en 2026 offrirait une occasion majeure de promouvoir l’autonomisation des femmes dans les systèmes agroalimentaires et de susciter l’adhésion à l’action de la FAO dans ce domaine essentiel, saluant le rôle de chef de file joué par les États-Unis dans la proclamation de l’année internationale. 

Il a également mis en lumière les activités continues de la FAO depuis la 26e Conférence des Parties (COP 26) de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), visant à intégrer pleinement les systèmes agroalimentaires comme espace de solutions, qui se poursuivront jusqu’aux prochaines COP, à savoir la COP 29 en Azerbaïdjan et la COP 30 au Brésil.  

M. Qu Dongyu et Mme Michele J. Sison sont convenus que malgré les progrès solides réalisés pour faire connaître les nombreuses solutions qu’offrent les systèmes agroalimentaires aux fins de réduire la pauvreté et la faim et de lutter contre le changement climatique, les ressources n’ont pas encore suivi et qu’il faut y remédier.