Directeur général QU Dongyu

Réunion bilatérale avec le Conseiller fédéral suisse M. Guy Parmelin, chef du Département fédéral des Affaires économiques, de l’éducation et de la recherche

22/08/2024

Berne – Le Directeur de la FAO, M. Qu Dongyu et M. Guy Parmelin, Conseiller fédéral suisse, chef du Département fédéral des affaires économiques, de l’éducation et de la recherche, ont eu un entretien aujourd’hui au Palais fédéral de Berne. Le Conseiller fédéral était accompagné de M. Christian Hofer, Directeur général de l’Office fédéral suisse de l’agriculture (OFAG) et de Madame Krisztina Bende, ambassadrice et représentante permanente de la Suisse auprès de la FAO. 

M. Parmelin a souhaité au Directeur général la bienvenue à la Confédération helvétique avant de réaffirmer l’engagement de la Suisse en faveur de la sécurité alimentaire et de la nutrition. Il a remercié le Directeur général d’avoir engagé la modernisation de la FAO, qui doit permettre à l’Organisation d’affronter des défis nombreux et d’importance croissante, avant d’évoquer la nécessité d’une approche globalisante, intégrant la production, la consommation, les pertes et le gaspillage alimentaires, et le besoin d’innovations propres à faire naître les solutions que réclament ces défis. 

Le Directeur général a salué le concours apporté par la Suisse, en soulignant l’importance du multilatéralisme et en rappelant sa détermination à progresser sur la voie de la transformation des systèmes agroalimentaires mondiaux; il a ensuite mentionné les possibilités dont disposent la FAO et la Suisse d’intensifier leur coopération, notamment par le truchement du Bureau de liaison de l’Organisation à Genève. Il a cité les diverses contributions récentes de la Suisse aux travaux de la FAO, en particulier le financement du Centre suisse de lutte contre le criquet pèlerin et autres nuisibles migratoires au Siège de la FAO à Rome.  

Le Directeur général a également cité le Cadre stratégique 2022-2031 de la FAO, dont la qualité d’instrument au service des quatre améliorations (amélioration de la production, de la nutrition, de l’environnement et des conditions de vie, en ne laissant personne de côté) jouit d’un consensus auprès de l’ensemble des membres de la FAO. Le Directeur général a mis en exergue le défi mondial que constitue l’impératif de produire davantage avec moins d’intrants et en causant moins d’impact sur l’environnement, tout en assurant une diversité alimentaire accrue. À cet égard, il a rendu hommage aux innovations remarquables ayant lieu en Suisse en réponse à ce défi, dont il avait été un témoin privilégié au cours de sa visite.  

Il a reconnu les nombreuses applications que l’innovation suisse peut mettre en œuvre pour aider les pays en développement et la plus ample coopération triangulaire que peuvent faciliter le programme de la coopération Sud-Sud et triangulaire à la FAO et d’autres plateformes adaptées. 

Le Directeur général et le conseiller fédéral ont également abordé les aspects particuliers du système suisse: l’équilibre entre grandes et petites entreprises, l’instauration d’un cadre propice à l’innovation soumis à un régime de contrôles adapté et le recours prudent à des aides pour les producteurs alimentaires.  

Les deux dignitaires ont conclu à l’importance du travail normatif qu’effectue la FAO, à celle de l’établissement de pratiques optimales pour le bien commun à l’échelle mondiale et à la nécessité du multilatéralisme, qui permet de définir des politiques mondiales de manière cohérente.