Directeur général QU Dongyu

Selon le Directeur général, la complémentarité et la collaboration sont «essentielles et évidentes»

©FAO/Giulio Napolitano

21/06/2024
Rome - Aujourd’hui, à la 7e réunion conjointe informelle du Conseil de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), du Conseil d’administration du Fonds international de développement agricole (FIDA) et du Conseil d’administration du Programme alimentaire mondial (PAM), le Directeur général de la FAO, M. Qu Dongyu, a déclaré que la complémentarité et la collaboration étroite entre les trois organismes des Nations Unies ayant leur siège à Rome (OSR) étaient «essentielles et évidentes».

«Notre collaboration est nécessaire pour poursuivre la transition entre le travail d’intervention face aux crises et le travail de développement à plus long terme et évoluer de l’aide humanitaire à l’aide au développement, c’est cela, le véritable changement», a déclaré M. Qu.

La réunion informelle des organes directeurs de la FAO, du FIDA et du PAM, qui ont tous leur siège à Rome, a permis aux participants de réfléchir aux moyens de renforcer et d’optimiser la collaboration entre les trois organismes. Y ont participé cette année la Secrétaire générale adjointe de l’Organisation des Nations Unies (ONU), Mme Amina Mohammed, le Président du FIDA, M. Alvaro Lario, et la Directrice exécutive du PAM, Mme Cindy McCain.

Le Directeur général de la FAO a mentionné deux exemples de collaboration fructueuse.

En premier, il a insisté sur le rôle important du Pôle de coordination des Nations Unies sur les systèmes alimentaires, dont le siège est à Rome et qui est hébergé par la FAO, s’agissant de faire concorder les mesures au niveau des pays pour relever les défis mondiaux.

En second, M. Qu a souligné l’exemple du Programme intégré sur les systèmes alimentaires qui s’inscrit dans le huitième cycle de reconstitution des ressources du Fonds pour l’environnement mondial (FEM‑8). Codirigée par la FAO et le FIDA, cette initiative de 260 millions d’USD vise à aider 32 pays à transformer leurs systèmes agroalimentaires pour les rendre plus efficaces, plus inclusifs, plus résilients et plus durables.

«La progression et l’aggravation de l’insécurité alimentaire dans le monde exigent un redoublement et une amplification des efforts que nous déployons conjointement pour y apporter une réponse efficiente, efficace et cohérente», a déclaré M. Qu.

Le Directeur général a fait observer que la FAO collaborait avec des partenaires dans 23 pays à haut risque qui mettaient en œuvre des mécanismes d’actions anticipatoires visant à protéger les populations contre les effets d’El Niño. Il a ajouté que la FAO et le PAM avaient maintenant finalisé une stratégie conjointe d’action anticipatoire, afin qu’une approche plus structurée, systématique et stratégique puisse être adoptée en matière de prévention des crises alimentaires.

«Nous ne pouvons pas continuer comme avant en travaillant chacun de notre côté», a-t-il déclaré.

À l’ordre du jour de la réunion conjointe informelle figurent trois points principaux Premièrement, un examen des réalisations et un point à la suite de la signature du nouveau protocole d’accord tripartite quinquennal des OSR, le programme conjoint sur le Sahel servant d’étude de cas. Deuxièmement, un point opérationnel sur les activités d’aide humanitaire à Gaza, à Haïti et au Soudan. Troisièmement, une réflexion sur la coopération mondiale engagée pour éradiquer la faim et un examen des contributions des OSR dans le cadre du Forum politique de haut niveau pour le développement durable, du Sommet de l’avenir et de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques.