Le Centre Piscicole National De Bangui-Landjia Autofinancement Annee 1983 Et Premier Semestre 1984 Table des matières

Par G. MIEVIS

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Table des matières

Résumé

1. INTRODUCTION

2. DONNEES COMPTABLES ET METHODES

2.1. Ventilation mensuelle des dépenses
2.2. Ventilation de fin d'exercice
2.3. Attribution des stocks

3. RESULTATS ET DISCUSSIONS

4. RESUME ET CONCLUSIONS

5. REFERENCES

6. TABLEAUX

TABLEAU I Recettes et dépenses ventilées en 1983

TABLEAU II Rósultats comptables année 1983

TABLEAU III Stocks année 1983

TABLEAU IV Grille de main d'oeuvre 83/84

TABLEAU V Répartition de la dépense “ALIMENTS”83

TABLEAU VI Répartition à la dépense AUTRES + VULGARISATION 1983

TABLEAU VII Recettes et dépenses ventilées en 1984 (1er semestre)

TABLEAU VIII Résultats comptables année 1984 (1er semestre)

TABLEAU IX Stocks année 1984 (1er semestre)

TABLEAU X Répartition de la dépense “ALIMENTS”84

TABLEAU XI Répartition de la dépense “AUTRES + VULGARISATION” 1984

Résumé

La présente note reprend les résultats d'exploitation de l'exercice 1983 et du premier semestre 84, au Centre Piscicole National de Bangui, Station de la Landjia.

Après imputation des recettes et des dépenses aux différents spéculations elle met en évidence le bénéfice ou la perte enregistrée pour chacune d'elles.

L'année 1983, malgré la sécheresse du premier semestre accuse un profit global de 855.547 F, les postes “poissons”, “porcs”, “canards” et “meunerie” sont bénéficiaires, le poste “poules” est déficitaire.

Le premier semestre 1984 accuse un profit global de 2.354.762 F, les cinq postes de productions étant bénéficiaires.

Un bénéfice de 392.460 F/mois, comme au cours de ce dernier semestre permet l'autofinancement complet de la station.

1. INTRODUCTION

L'objectif d'autofinancement des stations piscicoles principales du projet PNUD-FAO CAF/80/002 qui doit être atteint en 1985 a nécessité la mise en place d'un système de comptabilisation des recettes et des dépenses qui permette d'exprimer le rapport financier de l'élevage des poissons et des élevages associés.

L'évaluation zootechnique de chaque activité prise isolement et sur un laps de temps réduit fait l'habitude apparaître une rentabilité très importante, quelle que soit l'activité (aussi bien poissons, que volailles et surtout porcs).

Dans la réalité, une évaluation sur une période plus longue et qui tient compte de tous les hasards habituels (périodes d'arrêt de production, accidents dans l'élevage, conjoncture, vols et pertes diverses) fait apparaître une marge de profit beaucoup plus étroite. Le but de ce travail est de définir quel a été en réalité le bénéfice de la station piscicole de la Landjia dans la période qui précède celle ou la station doit s'autofinancer, au point de vue fonctionnement courant.

2. DONNEES COMPTABLES ET METHODE

2.1. Ventilation mensuelle des dépenses. (Fonctionnement et main d'oeuvre)

Une ventilation immédiate peut être réalisée pour toutes les dépenses et les recettes de fonctionnement courant. (Achats spécifiques comme par exemple “vermifuge pour porcs” et ventes spécifiques comme par exemple “vente 15 canards”).

La dépense de main-d'oeuvre permanente encourue chaque mois est répartie conformément à la grille de main-d'oeuvre établie pour l'exercice, en fonction des activités. La dépense de main d'oeuvre temporaire est ventilée comme une dépense de fonctionnement.

2.2. Ventilations de fin d'exercice (“aliments” et Autres + Vulgarisation").

La ventilation des dépenses. “Aliments” est différée, en fin d'exercice pour permettre une attribution conforme aux utilisations effectives de chaque élevage.

Au total des recettes on ajoute la valeur du stock final et au total des dépenses, on ajoute la valeur du stock initial.

Le solde sert de base à la répartition. On enléve d'abord la valeur des aliments qui ont été utilisés tels quels (sous forme brute) comme par exemple les aliments pour poisson (Tourteaux de coton et d'arachide). Le reste a donc servi à la préparation des mélanges. Cette valeur est répartie au prorata du nombre de sacs consommés par chaque élevage. (Données de la meunerie). L'approximation est suffisante car les coûts des diverses formulations sont comparables.

Dans un souci de simplification, la ventilation des dépenses “autres” et “vulgarisation” se fait proportionnellement à la part des dépenses encourues par chaque spéculation, par rapport à la somme de ces dépenses. Ces dépenses viennent donc gonfler les dépenses de chacune des spéculations, proportionnellement aux dépenses courantes + dépenses d'alimentation.

2.3. Attribution des stocks.

Chaque spéculation prend la valeur réelle de son stock final en “Recettes” et la valeur réelle de son stock initial en “Dépenses”. Dans cette optique, la plus-value de stock est comptée en “Recettes”.

La valeur des stocks des géniteurs porcs est comptée pour mémoire, puisque le cheptel de reproducteurs n'a pas varié, même si l'on a renouvelé les géniteurs eux-mêmes.

Dans un cycle semestriel ou annuel, le stock de poisson est compté pour mémoire, s'il s'agit d'une pisciculture basée sur Tilapia. En effet on peut admettre que l'ensemble des étangs contient une valeur de poisson comparable, de semestre en semestre.

Le cas de 84 est différent car outre le Tilapia au cours du 1er semestre nous avons acheté pour 395.000 F d'alevins de Clarias qui n'ont pas été récoltés pendant ce semestre. Ils ont été comptés en stock final, pour leur valeur en tant qu'alevins, ce qui est aussi une approximation. Leur valeur au moment du bilan serait bien sur sensiblement plus élevée.

3. RESULTATS ET DISCUSSIONS

Le profit de chaque spéculation est repris dans le tableau cidessous (FCFA)

Il faut remarquer que le véritable profit mensuel est très variable selon les circonstances climatiques et qu'il peut être relativement faible dans les périodes difficiles (196.230 F à 71.296 F)

Remarquons également que le rapport net de la production “POISSONS” est bien supérieur à tous les autres types de production -(1.561.682 F contre 484.754 F maximum pour l'élevage associé le plus rentable).

Sur une période normal au point de vue climat, la rentabilite est beaucoup plus importante pour le poisson que pour les autres élevages.

Cette situation vient en partie de fait que lors de l'association d'un élevage à la pisciculture, les dépenses alimentaires (y compris les gaspillages et pertes) sont portées au compte de l'élevage associé alors que la part gaspillée est immédiatement valorisée par le poissor sans qu'il en subisse le coût.

En cas de mauvaise circonstances, (83), les élevages associés peuvent apporter un subtantiel complément de recette, (38.543F/mois) aux recet tes du poisson (32.753F/mois)

Au cours du 1er semestre 1984, la station de la Landjia a

qui se traduit dans la pratique par une diminution des liquidités de caisse (- 1.547.806 F) et une augmentation des valeurs de stocks (+ 3.902.568 F) pour un profit global de 2.354.762 F pour 6 mois.

4. RESUME ET CONCLUSIONS

Avec les infrastructures telles qu'elles se présentent en 1984, Le Centre Piscicole National de Bangui-Landjia est parfaitement a même de subvenir de facon autonome à ses besoins de fonctionnement.

Dans cette analyse, le coût des déplacements pour la vulgarisation n'est pas pris en compte. (Voitures, essence, réparations et chauffeurs) car ces dépenses doivent être prises en charge par le gouvernement.

Mais le bénéfice dégagé, sans tenir compte de ces dépenses permet d'envisager d'y faire face, a condition d'utiliser le parc automobile uniquement indispensable et de réduire les courses aux seuls déplacements productifs nécessités par le service.

Toutes les dépenses non productives, comme celles liées à la représentation, à l'administration, à la vulgarisation, à l'usage des véhicules à fins personnelles, ou à des négligences dans l'usage professionnel des véhicules, ou encore l'exagération des dépenses de main d'oeuvre ou des dépenses de confort ainsi que l'insouciance dans l'usage de l'électricité aura pour résultat un gonflement inconsidéré des dépenses non productives qui pourrait annuler un trés peu de temps le bénéfice réalisé par la station.

Par contre, par un meilleur gardiennage et une productivité accrue des étangs et des élevages, le bénéfice enregistré pourrait parfaitement être doublé, sans nécessiter d'investissements nouveaux.

Bangui, le 19/09/84

Guy MIEVIS
Expert F A O

5. REFERENCES

MIEVIS, G., 1982 Rapport 1er et 2è semestre 82 Station Piscicole de la Landjia Document du Projet Piscicole CAF/80/002

MIEVIS, G., 1983 Landjia : Rapport année 1983. Document du Projet Piscicole CAF/80/002

WAMBONGO, G. et MIEVIS, G., 1984 Landjia : Rapport 1er semestre 1984 Document du Projet Piscicole CAF/80/002.

6. TABLEAUX

TABLEAU I: Recettes et dépenses ventilées en 1983

Tableau II: Résultats comptables année 1983.

Tableau III Stocks année 1983

Tableau IV grille de main d'oeuvre 1983-b1984

Tableau V. Répartition de la dépense “ALIMENTS” (1983)

CALCULS

2) à répartir: (S)-(P): 4.458.390 F - 632.080 = 3.826.310 F.

Proportionnellement aux consommations de chaque élevage (données de meunerie)

Tableau VI Répartition de la dépense AUTRES + VULGARISATION (83)

TABLEAU VII: Recettes et d épenses ventilées én 1984 (1er semestre)

Tableau VIII: Résultats comptables année 1984 (1er semestre)

Tableau IX Stocks année 84 1er semestre (F.CFA)

Tableau X Répartition de la dépense “ALIMENTS” 1er semestre 1984

ALIMENTS (F.CFA) 1er semestre 84

CALCULS

2. A REPARTIR (S)-(P): 3.146.924 F-344.852F= 2.802.072 F

Proportionnellement aux consommations de chaque élevage (suivant données de la meunerie)

Tableau XI Répartition de la dépense “AUTRES” + Vulgarisation 1er semestre 1984

AUTRES (F.CFA) 1er Semestre 1984