CL 116/14


 

Conseil

Cent seizième session

Rome, 14 - 19 juin 1999

RAPPORT DE LA QUATRE-VINGT-UNIÈME SESSION DU COMITÉ DU PROGRAMME
(3 - 7 mai 1999)

 

Table des matières


QUESTIONS APPELANT L'ATTENTION DU CONSEIL

RAPPORT DE LA QUATRE-VINGT-UNIÈME SESSION DU COMITÉ DU PROGRAMME

Programme de travail du CCI pour 1999
Bourses octroyées par les organismes des Nations Unies (JIU/REP/98/1)
Une plus grande cohérence pour un contrôle renforcé dans le système des Nations Unies (JIU/REP/98/2)


QUESTIONS APPELANT L'ATTENTION DU CONSEIL

Questions appelant un débat et/ou une décision

 

 

Paragraphes

Cadre stratégique de la FAO 2000-2015

Rapport d'évaluation du Programme 1998-99

Sommaire du Programme de travail et budget 2000-2001

Questions présentées pour information

Examen de la politique linguistique de la FAO

Rapports du Corps commun d'inspection des Nations Unies

Rapport intérimaire sur la suite donnée aux recommandations précédentes
du Comité

Examen des méthodes de travail du Comité du Programme

Questions qui pourraient être examinées à la prochaine session

7 - 17

18 - 26

27 - 65

 

66 - 72

73 - 78

79


80 - 81

82 - 84

 


RAPPORT DE LA QUATRE-VINGT-UNIÈME SESSION DU
COMITÉ DU PROGRAMME

Rome, 3 - 7 mai 1999

Introduction

1. Le Comité présente au Conseil le rapport suivant de sa quatre-vingt-unième session.

2. Les Membres suivants étaient présents:

Président: M. D.F.R. Bommer (Allemagne)
Membres: M. P.N. Ross (Australie)
M. R. Rose (Canada)
M. G. Redai (Ethiopie)
M. E. Kitahara (Japon)
M. G. Mansour (Liban)
M. M.M. Seghayer (Libye)
M. P. Paredes Portella (Pérou)
Mme M.R. Castillo (Philippines)
M. V. Moe (Trinité-et-Tobago)
Mme S. Nyamudeza (Zimbabwe)

3. M. P.N. Ross a remplacé M. A. Pearson comme représentant du Gouvernement australien au Comité du Programme.

Election du Vice-Président

4. Conformément au Règlement intérieur, M.M. Seghayer (Libye) a été élu Vice-Président pour 1999.

5. M. S. Baharsjah, Président indépendant du Conseil, était présent à la réunion.

Adoption de l'ordre du jour et du calendrier1

6. L'ordre du jour et le calendrier de la réunion ont été approuvés avec l'adjonction d'un exposé oral sur la politique et la stratégie de communications de l'Organisation.

Cadre stratégique de la FAO 2000-20152

7. Le Comité, lors de son examen de la Version 3.0, s'est félicité des progrès réalisés dans l'élaboration du Cadre stratégique. Il a reconnu que cette version avait, comme prévu, bénéficié d'un affinement progressif du contenu et des vastes consultations qui ont eu lieu à ce sujet, y compris dans le cadre des comités techniques faisant rapport au Conseil.

8. Le Comité, rappelant qu'il réexaminerait la question à sa Réunion conjointe avec le Comité financier, a passé en revue, dans les grandes lignes, les trois principales parties composant la Version 3.0, ainsi que les annexes, afin de donner un avis au Conseil.

PREMIÈRE PARTIE - CADRE STRATÉGIQUE D'ENSEMBLE

9. Le Comité a estimé que les améliorations apportées à cette partie sont de la plus haute utilité, dans la mesure où elles contribuent à définir le contexte des stratégies proposées pour l'ensemble de l'Organisation et des objectifs stratégiques décrits dans la deuxième partie. Il s'est notamment félicité de la description du but de la FAO et de l'impact des conférences récentes, tout particulièrement du Sommet mondial de l'alimentation qui représente, pour les membres et l'Organisation, un nouveau point de référence concernant l'action future de la FAO. Le Comité s'est également félicité des énoncés concernant les objectifs mondiaux, les valeurs, la mission et la vision de la FAO.

10. Le Comité a toutefois estimé que la première partie pourrait être encore plus concise dans la Version 4.0, si l'on éliminait tout d'abord les références au passé, comme au paragraphe 12. Certains membres ont suggéré de rendre encore plus concis les énoncés de mission et de vision et, en ce qui concerne les valeurs, de séparer les aspects relatifs aux Membres de ceux concernant plus spécifiquement le personnel de la FAO et de préciser le rôle de l'Organisation en tant que centre d'excellence et de fournisseur de coopération technique dans ce domaine.

DEUXIÈME PARTIE - STRATÉGIES DE L'ORGANISATION

11. Le Comité a pris note des améliorations apportées à la formulation des stratégies par rapport aux versions précédentes. Il a toutefois estimé que la deuxième partie devrait être encore plus concise et plus concentrée pour mieux définir les grands axes d'action et accroître son impact. Il a souligné que les nombreux éléments stratégiques indiqués pourraient être regroupés pour améliorer leur cohérence, éliminer les répétitions et assurer une approche pleinement interdisciplinaire. Les avantages comparatifs de la FAO devraient être clairement indiqués pour chacun des 12 objectifs stratégiques. A cet égard, les participants ont souligné que la FAO joue un rôle de chef de file, mais peut aussi encourager les partenariats et appuyer les activités d'autres organisations qui sont essentielles pour la production vivrière et la sécurité alimentaire. Le Comité a appris à cet égard qu'il est prévu de remanier, dans cette optique, la formulation des stratégies dans la Version 4.0 et d'indiquer les outils et modalités envisagés pour la mise en œuvre des stratégies.

12. Le Comité a examiné l'ordre de présentation des stratégies de l'Organisation visant à répondre aux besoins des membres, actuellement classées de A à E, afin de mieux refléter les avantages comparatifs de la FAO. Une autre option, appuyée par plusieurs membres, serait de présenter en premier lieu l'actuelle stratégie B, dans la mesure où les politiques et cadres réglementaires constituent le point de départ; celle-ci serait suivie par l'actuelle stratégie E, puis par les stratégies D, A et C. Plusieurs membres se sont déclarés opposés à toute modification de l'ordre actuel, insistant sur son maintien et sur le rôle de la FAO en matière de sécurité alimentaire, et faisant remarquer que l'importance relative des priorités est perçue de façon très différente d'un pays ou d'une région à l'autre.

13. Au cours des débats, les membres ont présenté un certain nombre de suggestions spécifiques visant à amender ou améliorer le texte. En général, les participants ont recommandé d'insister davantage sur la parité hommes-femmes, sur le rôle stratégique joué par la FAO en collaboration avec le secteur privé et sur la nécessité de faciliter le transfert de technologies vers les pays en développement et l'accès aux technologies, notamment dans le domaine des systèmes d'information. On a mis l'accent sur la nécessité de faire une plus large place à la production vivrière nationale et au rôle essentiel que la FAO continue à remplir dans le domaine de la coopération technique, dans le cadre du Programme de terrain, qui fonctionne en lien étroit avec les travaux normatifs de l'Organisation.

TROISIÈME PARTIE - PROGRAMME DE MISE EN OEUVRE DU CADRE STRATÉGIQUE

14. Le Comité s'est félicité de la pertinence de ce nouvel élément. Il a souligné à quel point il importe de disposer de critères efficaces et bien compris pour guider la sélection des priorités de fond et a encouragé à utiliser un système de notation pour l'application de ces critères. On a estimé que l'application de critères serait, dans la pratique, plus utile au niveau de la formulation du Plan à moyen terme et du Programme de travail et budget. Les avantages comparatifs de la FAO, tels qu'ils sont décrits dans les grandes lignes dans cette partie, devraient être évalués de façon plus précise dans le cadre de domaines ou de disciplines spécifiques.

15. Décrivant les grandes lignes d'action de la FAO à long terme, plusieurs membres ont souligné que la FAO serait jugée sur la base de son aptitude à mettre en œuvre les stratégies proposées, ce qui exige des ressources adéquates.

16. Le Comité a estimé qu'une fois un accord conclu sur les grandes lignes du contenu du Cadre stratégique, un texte encore plus synthétique pourrait être utilement préparé à partir de là pour faciliter la diffusion du message auprès des médias et du grand public.

ANNEXES

17. Le Comité a examiné en particulier l'Annexe IV, Perspectives régionales. Il a été précisé que les priorités énumérées par région ne sont en aucune manière exhaustives et qu'elles ne s'excluent pas mutuellement; cette liste de priorités a été simplement présentée aux membres pour examen et amendements. A cet égard, les représentants du Groupe Amérique latine et Caraïbes ont indiqué que leur Groupe à Rome présentera une contribution.

Rapport d'évaluation du Programme 1998-993

18. Le Comité a examiné le Rapport d'évaluation du Programme 1998-99; il a estimé que ce rapport est riche en informations et permet d'évaluer la pertinence, la cohérence et l'utilité des programmes, en mettant l'accent sur leur efficience et sur les résultats obtenus à l'issue de leur exécution. Il s'est félicité des nouveaux efforts consentis pour améliorer le processus d'évaluation, conformément aux suggestions faites précédemment par le Comité, notamment: incorporation plus systématique des observations faites par les responsables des programmes et par la direction générale; utilisation accrue, lors du processus d'évaluation, d'experts extérieurs participant aux groupes spéciaux chargés de l'examen du projet de rapport; et parfois, réalisation d'analyses des programmes.

19. En même temps, le Comité a estimé que nombre des analyses et évaluations étaient plutôt descriptives et n'examinaient pas systématiquement l'impact des programmes. Le Comité, tout en étant conscient des difficultés rencontrées à cet égard (par exemple, conception du programme et disponibilité d'informations sur les résultats obtenus), a réaffirmé qu'il faut poursuivre les efforts, afin de renforcer encore la teneur analytique du rapport et de se concentrer davantage sur les effets et l'impact des programmes, notamment en appliquant de façon plus systématique des critères d'évaluation. Il a également appelé l'attention sur la nécessité d'analyser les progrès accomplis en matière de prise en compte des priorités thématiques de l'Organisation dans les différents programmes.

20. S'agissant des programmes et activités examinés dans ce rapport, le Comité a dans l'ensemble approuvé les principales questions et recommandations à soumettre au Conseil, ainsi que les observations des responsables de programme, de la direction générale et des experts extérieurs chargés de l'évaluation.

21. A ce propos, le Comité a fait les observations suivantes. S'agissant du Programme 2.1.4: Systèmes de soutien à l'agriculture, figurant dans le Chapitre 1, il a souligné qu'il convient d'assurer un équilibre entre la réorientation vers des fonctions normatives et la nécessité de répondre aux besoins prioritaires des pays en développement, en leur fournissant des services appropriés, y compris les opérations de terrain. Il a demandé que les propositions du Secrétariat concernant les produits semi-commerciaux élaborés dans le cadre de programmes de la FAO soient présentées en temps utile aux organes directeurs, à titre indicatif.

22. Concernant le Programme 2.4.1: Ressources forestières, décrit dans le Chapitre 2, le Comité a souligné la nécessité de maintenir une capacité adéquate pour ces travaux hautement prioritaires, et de redoubler d'efforts pour définir les priorités et regrouper les activités.

23. Grand Programme 3.2: S'agissant du Soutien à l'investissement examiné au Chapitre 3, le Comité a pris note de la nette évolution des activités réalisées par le Centre d'investissement et a souligné l'importance de sa contribution au renforcement des capacités dans les pays emprunteurs.

24. Le Comité, qui s'est félicité de la première évaluation thématique des projets du PCT, figurant au Chapitre 4, a reconnu l'importance de l'appui fourni pour le contrôle de la qualité des produits alimentaires dans de nombreux pays membres, notamment dans le contexte du commerce international. Il a souligné qu'il importe d'intégrer étroitement cette assistance du PCT aux travaux normatifs de l'Organisation dans ce domaine.

25. Au sujet des approches participatives pour le développement à la FAO, examinées au Chapitre 5, le Comité a reconnu les efforts considérables réalisés à la FAO dans ce domaine stimulant, mais a estimé qu'il convient de mieux intégrer ce concept et ces méthodes dans l'ensemble des activités de l'Organisation, y compris d'évaluer l'impact des approches participatives afin d'en tirer des leçons aux niveaux tant des méthodologies que des politiques générales.

26. Enfin, le Comité a réaffirmé l'importance de l'évaluation, qui non seulement permet d'améliorer la planification, l'exécution et la gestion des programmes, grâce à un processus institutionnalisé d'apprentissage, mais aussi facilite la reddition de comptes. Concernant l'évaluation des résultats et de l'impact des programmes, il a souligné, en particulier, la nécessité de remédier aux carences actuelles, en faisant remarquer que la situation se prête désormais mieux à cet effort, grâce, notamment, à l'introduction d'une nouvelle méthode de programmation. Le Comité attendait donc avec intérêt l'occasion d'examiner l'évaluation dans le contexte du Cadre stratégique et du nouveau modèle de programmation à sa prochaine session, en septembre de cette année.

Sommaire du Programme de travail et budget 2000-20014

27. Le Comité a examiné en premier lieu l'Introduction du Directeur général et la Partie I - Cadre du Programme figurant dans le document et, à la suite, les propositions au titre des chapitres budgétaires 1 à 4.

INTRODUCTION DU DIRECTEUR GÉNÉRAL ET PREMIÈRE PARTIE
- CADRE DU PROGRAMME

28. Le Comité a souligné que ce Sommaire du Programme de travail et budget représentait la première tentative d'application du nouveau cadre de programmation à toutes les activités du Chapitre 2: Programmes techniques et économiques et du Grand Programme 3.1: Assistance aux politiques, suite à l'expérience pilote de l'exercice biennal en cours, qui était limité au Programme 2.1.1 Ressources naturelles. Le Comité a rappelé qu'il avait prévu les difficultés inhérentes à un tel exercice en grandeur réelle. Il a pris note de l'ampleur des débats internes sur l'application de la nouvelle démarche à des programmes spécifiques. Même la structure du Programme 2.1.1 avait été révisée, pour tenir compte des débats qui avaient eu lieu au sein de la division concernée, à savoir la Division de la mise en valeur des terres et des eaux (AGL).

29. En examinant les propositions correspondant aux programmes pertinents, le Comité a constaté qu'il était nécessaire d'examiner, dans toutes les unités, l'emploi des trois principales rubriques intitulées projets techniques, activités de programme continues et accords de services techniques afin d'assurer la cohérence. Le Comité est convenu que la nouvelle démarche, telle que présentée dans le document, devait donc être encore considérée comme des travaux "en cours" et que les documents correspondant au Programme de travail et budget pour 2000-2001 ne pouvaient que refléter la phase transitoire actuelle. Il a reconnu que les effets de la nouvelle démarche se feraient sentir plus nettement dans le prochain exercice biennal, lorsqu'un plan à moyen terme en bonne et due forme reposant sur le Cadre stratégique et sur le Programme de travail et budget serait soumis aux organes directeurs de la FAO. Néanmoins, le Comité attendait avec intérêt les améliorations qui pouvaient être introduites à ce stade, conformément à l'application de la démarche de programmation révisée au texte intégral du Programme de travail et budget 2000-2001. Le Comité a aussi observé que les liens entre les rubriques seraient plus apparents dans la version intégrale du Programme de travail et budget.

30. Le Comité a reconnu et accepté une autre conséquence de l'introduction de la nouvelle démarche, à savoir qu'aucune comparaison directe n'était possible entre les ouvertures de crédits de l'actuel Programme de travail et budget 1998-99 en dessous du niveau des programmes et celles proposées pour 2000-2001 au titre des diverses rubriques.

31. Le Comité a fait observer que les propositions contenues dans le Sommaire du Programme de travail et budget avaient été conçues dans le cadre d'une démarche de croissance réelle zéro (CRZ). De plus, un certain nombre d'activités étaient accompagnées d'une mention justifiant des ressources supplémentaires par rapport à la CRZ, compte tenu des demandes faites lors des réunions de divers organes directeurs de la FAO et lors des réunions ministérielles qui ont eu lieu récemment, mais qui ne pouvaient pas être prises en compte dans le scénario CRZ. Plusieurs membres ont regretté que les conséquences d'une croissance nominale zéro (CNZ) n'aient pas été examinées et présentées dans le Sommaire.

32. En rappelant que le Comité reviendrait sur cette question lors de la Réunion conjointe avec le Comité financier, des membres ont donné des indications préliminaires de leur préférence quant au niveau du budget qui sera finalement approuvé par la Conférence. Les opinions exprimées se sont pour l'essentiel réparties en deux groupes.

33. Certains membres ont souligné que les propositions de croissance réelle zéro représentaient un strict minimum, compte tenu des fortes demandes auxquelles l'Organisation est soumise. Plusieurs membres ont estimé que les propositions faites en faveur d'une croissance réelle faciliteraient une réponse encore plus adaptée de l'Organisation et lui permettraient de retrouver la croissance des ressources après une période prolongée de réduction en chiffres réels.

34. D'autres membres se sont déclarés favorables à un scénario de croissance nominale zéro (CNZ), qui, ont-ils souligné, était la démarche qu'ils préconisaient dans tout le système des Nations Unies. Ils ont précisé que cela était conforme aux restrictions budgétaires que connaissaient les gouvernements, et qui devaient être suivies d'effets correspondants au niveau des organisations internationales. Ils ont donc demandé que la version intégrale du Programme de travail et budget contienne un programme et un scénario budgétaire basés sur la CNZ, en plus des deux autres scénarios de CRZ et de croissance réelle. Ils ont aussi appelé l'attention sur le problème persistant des arriérés.

QUATRIÈME Partie - Budget-programme

CHAPITRE 1: POLITIQUE ET DIRECTION GÉNÉRALES

35. Le Comité a noté que l'ouverture de crédits pour ce chapitre était pour l'essentiel inchangée, et qu'elle couvrait notamment les coûts des principaux organes directeurs, des contributions de la FAO à plusieurs mécanismes du système des Nations Unies, ainsi que ceux de bureaux au siège et des bureaux de liaison.

CHAPITRE 2: PROGRAMMES TECHNIQUES ET ÉCONOMIQUES

Grand Programme 2.1: Production agricole et systèmes de soutien

36. Le Comité a fait siens dans l'ensemble les objectifs à moyen terme et les priorités du Grand Programme, tout en rappelant que les progrès de la sécurité alimentaire devaient prendre en compte les besoins des populations tant rurales qu'urbaines.

37. Notant la tendance générale à la réalisation de projets par discipline au titre de ce Grand Programme, le Comité a instamment demandé que des dispositions appropriées de coordination et de gestion soient prises pour assurer une démarche interdisciplinaire dans la conception et la mise en œuvre des projets dans toutes les unités administratives. A cet égard, il a rappelé que le Comité de l'agriculture, à sa quinzième session, avait recommandé de formuler des programmes intersectoriels dans les domaines des biotechnologies, de l'agriculture biologique et de l'agriculture urbaine et périurbaine.

Programme 2.1.1: Ressources naturelles

38. Le Comité a noté la reformulation des rubriques sur la base de l'expérience acquise dans le cadre du nouveau modèle de programmation en 1998-99. Il s'est félicité de l'équilibre atteint grâce à des projets techniques orientés sur deux disciplines, à savoir l'utilisation de l'eau et la fertilité des sols respectivement, et à deux projets techniques intégrés où des résultats communs pourraient être identifiés entre les disciplines.

39. Le Comité a réitéré l'importance des services d'information et des activités en partenariat tels que prévus au titre de deux activités de programme continues qui répondent aussi en partie à la recommandation récente du Comité de l'agriculture d'accorder la priorité à la surveillance des ressources en terres et en eau douce. Il a noté l'affectation de ressources importantes en personnel destinées à la fourniture de services techniques directs aux Etats Membres et au soutien au Programme de terrain, qui semblait supérieure à la moyenne.

Programme 2.1.2: Cultures

40. Le Comité a approuvé l'accent qui continue d'être mis sur l'amélioration des cultures et des systèmes d'exploitation agricole, EMPRES - élément concernant les ravageurs des plantes, les ressources phytogénétiques et la production semencière durable. Il a noté les quatre activités de programme continues complémentaires qui assurent notamment les services de secrétariat de la CIPV, le secrétariat provisoire de la Convention de Rotterdam sur la Procédure de consentement préalable en connaissance de cause, le secrétariat de la CRGAA et le soutien aux pays en matière de lutte contre les migrateurs nuisibles. Le Comité s'est félicité de la formulation d'un projet technique distinct de protection intégrée qui serait soutenu par d'importantes ressources extrabudgétaires par l'intermédiaire du mécanisme de lutte intégrée. Le Comité a été assuré que les activités concernant l'agriculture urbaine et périurbaine et les systèmes de production fondés sur l'exploitation des herbages seraient coordonnées avec les projets correspondants des Programmes 2.1.3 et 2.1.4.

41. Le Comité a réaffirmé qu'il importe de lier les activités normatives au Programme de terrain et aux avis directs aux Etats Membres. Il a été informé que les services de soutien technique pour les cultures et les systèmes d'exploitation agricole étaient indiqués au titre d'un accord de services techniques, mais que des services similaires de soutien technique pour la protection des plantes, les semences et les ressources génétiques étaient programmés dans le cadre des projets techniques correspondants.

Programme 2.1.3: Elevage

42. Le Comité a approuvé les activités continues en matière de production animale, de ressources zoogénétiques, de santé animale, y compris EMPRES - élément élevage, et de systèmes d'information. Le Comité a noté que les précédents sous-programmes interdisciplinaires avaient été remplacés par des projets essentiellement orientés par discipline qui, toutefois, travaillaient ensemble pour répondre à des objectifs communs. Des précisions ont été données au Comité sur le fait que les activités du PLTA, des systèmes de production périurbains et des normes de santé animale étaient incluses au titre des nouvelles rubriques des projets.

43. Le Comité a souligné l'importance des interventions d'urgence en matière de santé animale, domaine dans lequel la FAO a un avantage manifeste, telles que la lutte contre la lucilie bouchère au Proche-Orient. Il a été informé que le programme EMPRES avait pour objectif l'éradication de la peste bovine d'ici à 2010 et avait mobilisé un important soutien extrabudgétaire. Le Comité a noté que, au titre du projet 213A5 sur les ressources zoogénétiques, une grande partie des activités visant à publier la Situation des ressources zoogénétiques dans le monde dépendraient des ressources extrabudgétaires disponibles.

Programme 2.1.4: Systèmes de soutien à l'agriculture

44. Le Comité a pris note de la vaste gamme de systèmes de soutien au titre de ce programme, qui apportent tous d'importantes contributions à la sécurité alimentaire. Il s'est félicité de l'attention accordée aux dispositifs de coopération, par exemple en notant que les activités relatives au ravitaillement des villes étaient liées à divers autres programmes de la FAO, tandis que les activités liées aux financements ruraux bénéficiaient de partenariats externes bien développés. Il a reconnu que l'on avait avantage à s'intéresser à la compétitivité des petits agriculteurs et au développement des agro-industries, vu leurs effets positifs sur la sécurité alimentaire.

Programme 2.1.5: Applications agricoles des isotopes et des biotechnologies

45. Le Comité s'est félicité des interactions avec d'autres programmes de fond, en particulier avec les Programmes 2.1.2 et 2.1.3 en matière de biotechnologies végétales et animales, respectivement. Il a reconnu l'intensification des activités en matière de renforcement des capacités pour les contrôles des produits alimentaires et des pesticides, menées par l'intermédiaire de programmes de formation au laboratoire de Seibersdorf. Le Comité a été informé que des services techniques importants étaient assurés par la Division mixte FAO/AIEA par l'intermédiaire du Programme de coopération technique de l'AIEA.

Grand Programme 2.2: Politiques et développement alimentaires et agricoles

46. Le Comité a remarqué que ce Grand Programme comportait peu de projets techniques et a souhaité que des efforts supplémentaires soient faits pour identifier des activités à exécuter dans des délais précis, dans les domaines, par exemple, de la nutrition, de l'agriculture et de la politique commerciale.

47. Le Comité a noté la restructuration substantielle affectant les Programmes 2.2.2 à 2.2.4, qui n'impliquait pas de transferts de ressources importants entre grands domaines de travail, mais visait à assurer une présentation plus cohérente. La nouvelle structure permettait donc de mieux percevoir le lien de continuité entre: la collecte et la diffusion de l'information; le suivi, les évaluations et les perspectives; et, sur cette base, l'élaboration de concepts et de recommandations d'ordre général. Certains ajustements de ressources avaient également été effectués en fonction des nouvelles priorités.

48. Le Comité a souligné l'importance du Codex Alimentarius. Il a apprécié les activités menées au niveau des pays en matière de qualité des denrées alimentaires et de protection des consommateurs, ainsi que l'attention soutenue portée à certains problèmes de malnutrition.

49. Réitérant l'importance des bases de données et des systèmes d'information de la FAO, le Comité a demandé que la qualité des données et la sensibilisation des producteurs et des utilisateurs de statistiques bénéficient d'une attention particulière. Il a souhaité que des efforts supplémentaires soient faits pour aider les pays membres à améliorer leur système national de statistiques alimentaires et agricoles, notamment grâce à des documents méthodologiques appropriés et à des logiciels de soutien. Il s'est félicité qu'il soit envisagé de ventiler les statistiques par sexe, en collaboration avec le Département du développement durable et d'autres partenaires. En ce qui concerne la production de statistiques de qualité, le Comité a noté que le Secrétariat estimait qu'elle avait plus de chances d'être assurée par une approche décentralisée, dans laquelle les spécialistes d'un domaine technique particulier étaient associés à la collecte, au traitement et à l'analyse des données.

50. Le Comité a souligné le rôle du WAICENT dans la gestion de l'information et la diffusion d'informations techniques et scientifiques. Il a appris qu'une fois achevée la première phase de la mise en place du WAICENT, la priorité avait été accordée au renforcement des capacités de gestion de l'information des Bureaux régionaux et au soutien aux pays en développement en matière de gestion de l'information agricole. Ce travail avait été rendu possible grâce à la rationalisation et à la restructuration d'AGRIS. Le Comité a été informé, en outre, des gains d'efficacité substantiels réalisés du fait de la centralisation de la fonction de diffusion qu'avait permis le WAICENT. Dans la mesure où de nombreux pays n'avaient pas facilement accès à Internet, notamment dans les zones rurales éloignées, les publications imprimées et les CD-ROM continuaient à jouer un rôle important.

51. Le Comité a approuvé dans l'ensemble les activités proposées en matière d'agriculture, de sécurité alimentaire et de politique commerciale. En réponse à des questions concernant les principaux bénéficiaires, il a été informé que ces activités concernaient tous les pays, une attention particulière étant prêtée aux besoins spécifiques des pays en développement en matière, par exemple, de commerce. A cet égard, le Comité a souligné la priorité à accorder aux travaux sur le commerce des produits agricoles, la fixation de normes et l'analyse de l'impact des accords de l'OMC sur la sécurité alimentaire et a confirmé qu'il importait d'offrir une assistance technique aux pays en développement, en vue notamment du prochain cycle de négociations commerciales multilatérales, par le biais d'études, d'analyses et d'activités de formation.

Grand Programme 2.3: Pêches

52. Le Comité s'est déclaré satisfait de l'application apparemment équilibrée de la nouvelle approche de programmation à ce Grand Programme.

53. Il a reconnu l'importance des activités relatives à l'Accord visant à favoriser le respect par les navires de pêche en haute mer des mesures internationales de conservation et de gestion et au Code de conduite pour une pêche responsable. Il a souligné également qu'il importait d'aider les pays en développement à appliquer le Code, qui visait à renforcer la contribution des pêches à la bonne nutrition et à la sécurité alimentaire

54. Le Comité a appuyé nombre des activités proposées, notamment les travaux sur les plans d'action pour la gestion de la capacité de pêche, la gestion et la conservation des requins et la réduction des captures accidentelles d'oiseaux de mer. Il a également approuvé les activités au profit des petits Etats insulaires en développement, ainsi que celles concernant la pêche illicite, le système de suivi des bateaux de pêche et la mise au point d'indicateurs de situation d'urgence.

Grand Programme 2.4: Forêts

55. Le Comité a rappelé les nombreuses et importantes questions soulevées lors de la récente session du Comité des forêts et de la Réunion ministérielle sur la foresterie qu'il faudrait prendre en compte dans l'élaboration du Programme de travail et budget pour 2000-2001. Il a également appuyé les recommandations formulées tant par le Comité des forêts que par la Réunion ministérielle sur la foresterie réclamant une augmentation des ressources destinées à ce Grand Programme.

56. Le Comité a noté le regroupement apparent de la biodiversité avec la faune sauvage dans le projet 241A4, soulignant que la biodiversité ne se limitait pas à la faune sauvage. Il lui a été confirmé que la biodiversité était envisagée dans ce Grand Programme dans une perspective large et multidisciplinaire et que si elle était regroupée avec la faune sauvage dans le projet en question, c'était par commodité, afin d'éviter la multiplication du nombre de projets.

57. Le Comité a noté les liens de complémentarité existant entre le Plan stratégique forestier de la FAO et le Cadre stratégique de la FAO. Elle a pris note avec satisfaction de ce que l'augmentation prévue au titre de la gestion du Programme était simplement due à une attribution révisée des coûts de l'Unité administrative de soutien qui desservait aussi le Département des pêches.

Grand Programme 2.5: Contributions au développement durable
et programmes spéciaux

58. Le Comité a appuyé les objectifs proposés pour ce Grand Programme, en demandant toutefois que la question clé du rôle des femmes dans le développement soit davantage mise en évidence. Il a également approuvé de façon générale la structure des projets techniques, des activités de programme continues et des accords de service proposés.

59. A propos du Programme 2.5.1 Recherche, gestion des ressources naturelles et transfert des technologies, le Comité a souligné que les liens entre la vulgarisation, la recherche et le transfert des technologies devraient bénéficier d'une attention soutenue. Le Comité a noté que l'intensification de la production agricole devrait être reliée comme il convient à la gestion des ressources naturelles et à la durabilité de l'environnement.

60. Le Comité a rappelé l'importance du Programme 2.5.2 Femmes et population et son rôle dans l'intégration des questions de parité hommes/femmes dans les programmes de la FAO. Il a obtenu des éclaircissements sur le transfert de ressources du Programme 2.5.2 à un projet interdivisionnaire/départemental relevant du Programme 2.5.1 et traitant des données et de l'information aux fins du développement durable, qui visait à assurer une plus grande synergie dans le cadre du nouveau modèle de programmation.

61. A propos du Programme 2.5.3 Développement rural et de la promotion d'approches et de méthodes participatives à l'appui de la sécurité alimentaire, le Comité a noté qu'une base de données intégrée serait élaborée en collaboration avec diverses unités de la FAO, ainsi qu'avec d'autres institutions internationales, régionales ou nationales.

CHAPITRE 3: COOPÉRATION ET PARTENARIATS

62. Le Comité a été informé de l'impact du processus de décentralisation pour les opérations de terrain, notant qu'après des difficultés initiales, le processus entrait dans une phase de stabilisation.

63. Le Comité a reconnu les multiples interactions entre les unités du siège, les équipes chargées des politiques et des opérations des Bureaux régionaux et sous-régionaux et les représentants de la FAO en ce qui concernait d'importantes activités liées à l'élaboration des programmes et à leur orientation sur les pays.

64. Le Comité a réitéré son soutien au travail du Centre d'investissement, notant le rôle essentiel joué par le Centre dans le renforcement des capacités de formulation des projets dans les pays en développement.

CHAPITRE 4: PROGRAMME DE COOPÉRATION TECHNIQUE

65. Le Comité a noté l'évolution récente de la ventilation des projets du PCT par grande catégorie. Il a été informé que l'augmentation du nombre de projets de la catégorie D (Soutien au développement) était due à plusieurs composantes hydriques des projets du PSSA, comme demandé par les pays concernés. Les transferts internes de ressources associés au PCT pour les services opérationnels et techniques fournis par d'autres unités de la FAO ont également fait l'objet d'explications.

Examen de la politique linguistique de la FAO5

66. Le Comité a examiné le document PC 81/6-FC 92/13 consacré à l'examen de la politique linguistique de la FAO et il s'est félicité du grand nombre d'informations et de l'analyse fournies par le Secrétariat. Il a rappelé l'approche pragmatique de l'utilisation des langues dont était convenue la Conférence en 1977 et le principe de la parité statutaire entre les langues de la FAO ainsi que la nécessité d'adopter une approche pragmatique et souple, réaffirmée par le Conseil en 1978. Le Comité a noté avec satisfaction que le traitement équitable des langues officielles au sein de l'Organisation est l'une des principales préoccupations du Directeur général.

67. Le Comité a reconnu que les services linguistiques et les publications avaient été sensiblement réduits à la suite de coupes budgétaires successives.

68. Le Comité a noté que, malgré les obligations générales de l'Organisation, qui est tenue de fournir des informations à ses membres dans toutes les langues de la FAO, l'utilisation d'une langue a généralement prédominé aux réunions et dans les publications. En particulier, certains membres de la région Proche-Orient ont fait part de leur préoccupation quant à l'utilisation relativement faible de l'arabe pour les réunions et publications. A cet égard, on a en particulier signalé la non-disponibilité de documents et publications en arabe sur des questions importantes pour la région Proche-Orient, telles que le criquet pèlerin et le Codex Alimentarius. Le Comité a souscrit au principe de la tenue des réunions mondiales dans les langues de l'Organisation.

69. Le Comité s'est félicité de ce que l'Organisation s'attache à adopter une approche plus équilibrée et à apporter des améliorations progressives en ce qui concerne l'utilisation de toutes les langues de la FAO. Il a souscrit aux propositions du Directeur général allant dans ce sens qui figurent dans le document et a demandé qu'elles soient, dans la mesure du possible, prises en compte dans les divers scénarios du PTB 2000-2001 qui seront élaborés en vue de leur examen par le Conseil et par la Conférence. Il a estimé que la mise en œuvre de la politique linguistique ne devrait pas être effectuée au détriment des ressources affectées aux programmes techniques et économiques de l'Organisation.

70. Le Comité a également examiné la possibilité de produire des publications en moins grand nombre, ce qui pourrait permettre de dégager des ressources afin d'améliorer la couverture linguistique. Certains membres ont néanmoins été d'avis qu'une diminution ultérieure du nombre des publications pourrait compromettre le rôle de "centre d'excellence" et d'éditeur d'informations techniques dans les domaines de l'alimentation, de l'agriculture, des forêts et des pêches, qui est celui de l'Organisation.

71. Le Comité a demandé que le rapport concernant l'exécution du programme comporte systématiquement à l'avenir une partie consacrée aux progrès réalisés dans l'utilisation des langues au sein de l'Organisation.

72. Etant donné le vif intérêt dont a fait part le Conseil à sa session de novembre 1998 pour l'analyse des questions linguistiques réalisée par le Secrétariat, le Comité a décidé de transmettre le document PC 81/6-FC 92/13 à la session de juin du Conseil pour information.

Rapports du Corps commun d'inspection des
Nations Unies (CCI)

73. Le Comité s'est particulièrement félicité de la présence du Président du Corps commun d'inspection pendant son examen des rapports du CCI ci-après:

Programme de travail du CCI pour 19996

74. Le Comité a pris acte des études qui figurent au Programme de travail. Il a constaté que l'étude "association et collaboration du secteur privé avec le système des Nations Unies" découle d'une proposition formulée par la FAO. Le Comité attend avec beaucoup d'intérêt le rapport correspondant, étant donné l'importance et l'actualité de ce thème.

Bourses octroyées par les organismes des Nations Unies (JIU/REP/98/1)7

75. Le Comité a pris acte des recommandations figurant dans ce rapport et des observations formulées à ce sujet par le Directeur général et par le CAC. Il a appuyé les efforts déployés pour parvenir à des définitions communes des bourses afin d'assurer la comparabilité intégrale des statistiques pour l'ensemble des organismes des Nations Unies.

76. Le Comité a reçu des informations à jour sur les activités de la FAO concernant les bourses. Il a noté avec plaisir qu'après un certain fléchissement, dû en particulier à la diminution des bourses financées par le PNUD, il y avait eu une inversion de la tendance dans le cadre de la modalité de Fonds fiduciaire unilatéral. Le Comité a examiné divers aspects des programmes actuels de bourses. Il a également évoqué le caractère indispensable de l'évaluation de l'utilisation effective des boursiers dans les pays bénéficiaires et il a reconnu les difficultés que cela comporte et encouragé l'évaluation des effets des bourses.

77. Compte tenu de ce qui précède, le Comité a demandé qu'une note d'information sur le programme des bourses comportant des données ventilées par sexe lui soit présentée à sa prochaine session.

Une plus grande cohérence pour un contrôle renforcé dans le système des Nations Unies (JIU/REP/98/2)8

78. Le Comité a pris note des recommandations qui figurent dans ce rapport et des observations du Directeur général et du CAC à ce sujet. Il a confirmé que les organes directeurs de la FAO s'étaient félicités des mécanismes de contrôle interne de l'Organisation. Le Comité a également estimé que l'uniformisation de l'approche dans tout le système ne devrait pas être un objectif en soi, car il appartenait aux divers organes directeurs de se prononcer sur les solutions les plus appropriées pour répondre aux besoins de chaque organisation.

Rapport intérimaire sur la suite donnée aux recommandations précédentes du Comité

79. Le Comité s'est félicité de la présentation du rapport et il a noté que quatre points concernant l'évaluation seraient incorporés dans une étude plus générale consacrée à l'évaluation qui serait examinée à la prochaine session.

Examen des méthodes de travail du Comité du Programme

80. Dans le cadre de l'Examen des méthodes de travail du Comité du Programme, il a été demandé au Secrétariat de fournir au Comité un rapport annuel indiquant les importants changements de programme qui avaient été apportés pendant l'année. Il a également été proposé d'étudier la possibilité de faire en sorte que le Comité du Programme et que le Comité financier se réunissent dans des salles voisines afin de favoriser les communications informelles entre eux.

81. Le Comité a demandé qu'à l'avenir, ses ordres du jour soient encore mieux coordonnés avec ceux du Comité financier et de la réunion conjointe afin de permettre d'utiliser au mieux le temps disponible.

Questions qui pourraient être examinées à la prochaine session

82. Le Comité a été informé, dans le cadre de l'examen de ce point de l'ordre du jour, qu'outre les points qui figurent en permanence à son ordre du jour, il devrait examiner le Programme de travail et budget 2000-2001, la version 4.0 du Cadre stratégique, l'intégration, dans les activités principales, de considérations relatives aux spécificités de chaque sexe, l'évaluation du programme et un document d'information sur les bourses.

83. Parmi les autres points qui demandent à être examinés à l'avenir figurent notamment l'utilisation de services de consultants, en particulier pour la formulation des projets du PCT, les coûts administratifs et la gestion du programme dans le contexte du nouveau modèle de programmation et une mise à jour sur la décentralisation. Un document d'information a également été demandé sur le choix et l'impact des projets du TeleFood.

84. A la demande du Comité, un exposé a été présenté sur la politique et la stratégie de communications de l'Organisation.

Date et lieu de la prochaine session

85. Le Comité a noté que la quatre-vingt-deuxième session du Comité du Programme se tiendra à Rome du lundi 13 au vendredi 17 septembre 1999.


1  Documents: PC 81/1; PC 81/INF/1

2  Documents: CL 116/12; JM 99/INF/2

3  Document: C 99/4

4  Document: CL 116/3

5  Document: PC 81/6-FC 92/13

6  Document CL 116/INF/12

7  Document CL 116/INF/13

8  Document CL 116/INF/11