CL 119/10


Conseil

Cent dix-neuvième session

Rome, 20 - 25 novembre 2000

RAPPORT DE LA QUATRE-VINGT-TROISIÈME SESSION DU COMITÉ DU PROGRAMME
Rome, 8 - 12 mai 2000

Table des matières



 


QUESTIONS SOUMISES À L'ATTENTION DU CONSEIL

Rapport du Comité du Programme

Questions soumises pour information

Paragraphes

Examen des programmes

7-30

Rapport sur les faits nouveaux importants concernant le Programme

41-44

Programme de bourses d'études de la FAO

45-47

Évaluation du Programme

a) Évaluation du Programme 2.2.4: Politiques alimentaires et agricoles

b) Synthèse d'évaluations récentes de projets de terrain

 

31-34

35-40

Rapport intérimaire sur la suite donnée aux recommandations précédentes du
Comité du Programme

48

Questions qui pourraient être examinées à la prochaine session

49-50

Autres questions

51


RAPPORT DE LA QUATRE-VINGT-TROISIÈME SESSION DU COMITÉ DU PROGRAMME

Rome, 8 - 12 mai 2000

INTRODUCTION

1. Le Comité présente ci-après au Conseil le rapport de sa quatre-vingt-troisième session.

2. Les Membres suivants étaient présents:

Président: M. R. Rose (Canada)
Membres: M. P.N. Ross (Australie)
M. T.N. Mokake (Cameroun)
M. Z. Tang (Chine)
M. B. Gutiérrez Zuluaga Botero (Colombie)
M. A.S. Karama (Indonésie)
M. F. Zenny (Jamaïque)
M. G. Mansour (Liban)
M. I.M. Zawia (Libye)
M. J. Berteling (Pays-Bas)
Mme Nyamudeza (Zimbabwe)

3. M. F. Zenny a remplacé M. R. Harrison en tant que représentant du Gouvernement de la Jamaïque au Comité du Programme.

4. M.r S. Baharsjah, Président indépendant du Conseil, était présent à la session.

ADOPTION DE L'ORDRE DU JOUR ET DU CALENDRIER1

5. L'ordre du jour et le calendrier de la réunion ont été approuvés, après suppression du point relatif aux rapports du Corps commun d'inspection des Nations Unies qui serait examiné lors de la réunion conjointe du Comité du Programme et du Comité financier.

ÉLECTION DU VICE-PRÉSIDENT

6. Conformément au Règlement intérieur, M. G. Mansour (Liban) a été élu Vice-Président pour l'an 2000.

EXAMEN DES PROGRAMMES

7. Le Comité, comme il le fait traditionnellement les années où la Conférence ne siège pas, a examiné les programmes de l'Organisation et s'est concentré, au cours de la présente session, sur le Chapitre 3 du Programme de travail et budget 2000-2001: Coopération et partenariats.

GRAND PROGRAMME 3.1: ASSISTANCE AUX POLITIQUES

8. Le Comité, lors de son examen du Grand Programme 3.1: Assistance aux politiques, a souligné l'importance de politiques appropriées pour la sécurité alimentaire et pour l'agriculture et le développement rural durables. L'aide de la FAO aux Membres dans ce domaine a pris une importance accrue dans le cadre du suivi du Sommet mondial de l'alimentation et a été mise en évidence dans le Cadre stratégique 2000-2015. Le Comité a en outre reconnu que l'assistance en matière de politiques fournie par la FAO au niveau des pays devait tenir pleinement compte des tendances de la mondialisation, notamment des politiques axées sur le marché et du libre échange dans le secteur agricole; il a en outre souligné que la FAO devait fournir des avis indépendants et de qualité pour aider les pays en développement à s'adapter aux exigences de la mondialisation.

9. Le Comité a également souligné que l'assistance de la FAO en matière de politiques devait absolument répondre aux besoins des États Membres et tenir dûment compte des réalités socio-économiques et politiques locales. Il a mis l'accent sur le parti à tirer de l'expertise nationale et sur le renforcement des capacités et institutions nationales, notamment sur la formation à l'analyse des politiques, à l'aide de manuels et modules appropriés.

10. Le Comité a reconnu que l'assistance aux politiques était une condition préalable indispensable à la mise en oeuvre cohérente du Programme de terrain et qu'elle exigeait une approche multidisciplinaire. Il a donc souligné la nécessité de travailler en coordination étroite avec d'autres services de la FAO, y compris avec les Représentants de la FAO, ainsi qu'avec des organisations extérieures, notamment avec les donateurs bilatéraux et multilatéraux.

11. Le Comité a reconnu que la décentralisation avait eu un effet bénéfique sur l'assistance aux politiques et la mise en oeuvre du programme de terrain. À cet égard, il a noté avec satisfaction que plusieurs Bureaux régionaux et sous-régionaux avaient créé des Équipes spéciales par pays pour coordonner l'appui technique de la FAO à ce niveau et pour mettre en oeuvre de façon cohérente le Programme de terrain.

12. Le Comité a reconnu la nécessité de compléter les ressources limitées allouées à ce Grand Programme en mobilisant l'appui d'autres institutions internationales, dans le cadre de partenariats actifs. On a mentionné à cet égard l'utilisation accrue du soutien du PNUD à la formulation des politiques et des programmes (SDPP).

13. Lors des débats, les membres ont réaffirmé qu'il importait d'assurer un usage équilibré des langues de l'Organisation tant dans les publications que dans d'autres activités de l'Organisation.

GRAND PROGRAMME 3.2: SOUTIEN À L'INVESTISSEMENT

14. Le Comité a confirmé que ce Grand Programme restait de la plus haute utilité pour les pays bénéficiaires et a noté qu'il avait été fortement recentré au cours des cinq dernières années, que la gamme des divisions et services techniques de la FAO y participant avait été élargie et que des accords de partenariat efficaces avaient été conclus avec d'autres organisations de financement multilatéral. Outre les travaux d'identification et de préparation de projets d'investissement, qui restaient une composante très importante, le Comité a noté avec satisfaction qu'un plus grand nombre d'activités étaient réalisées en amont, souvent sur une base thématique et sectorielle/sous-sectorielle, jetant ainsi les bases d'une collaboration vaste et fructueuse avec la Banque mondiale et d'autres sources de financement.

15. Le Comité a reconnu que la priorité accrue accordée aux questions de pauvreté rurale et à la promotion de la sécurité alimentaire était non seulement conforme aux priorités de la FAO, mais propre à amener les institutions coopérantes à faire une plus large place aux prêts ruraux. À cet égard, le Comité a noté le rôle de la Division TCI dans la fourniture d'avis aux gouvernements concernant l'élaboration du Programme spécial pour la sécurité alimentaire (PSSA) et la recherche d'une convergence entre les initiatives du PSSA et les programmes et plans de prêts des partenaires financiers, au niveau des pays.

16. Le Comité a souligné le rôle de la Division TCI en tant qu'interlocuteur neutre et indépendant, qui donnait aux pays des avis et une assistance en matière d'investissement, leur permettant ainsi de mieux accéder aux fonds multilatéraux en faveur de l'agriculture et du développement rural. Il a noté que plus de 60 pour cent du programme de travail étaient financés par des institutions partenaires et qu'au cours des trois derniers exercices biennaux, les activités réalisées au titre du Programme avaient permis de mobiliser des investissements ruraux pour une valeur d'environ 3 milliards de dollars E.-U. par an.

GRAND PROGRAMME 3.3: OPÉRATIONS DE TERRAIN

17. Le Comité a souligné les deux fonctions principales du Programme de terrain: traduire dans la pratique les résultats des activités normatives et renforcer la pertinence de son travail normatif par un retour d'informations venant du terrain. À ce propos, le Comité a recommandé de renforcer encore les synergies entre travaux normatifs et activités opérationnelles.

18. Le Comité a noté que dans l'ensemble, les activités réalisées par la FAO au titre du Programme de terrain avaient augmenté en 1998 et 1999, mais a reconnu que cela était largement imputable aux opérations d'urgence et notamment au Programme "vivres contre pétrole" réalisé en Iraq. Le Comité s'est félicité de l'aide fournie par la FAO aux pays membres dans des situations d'urgence et de la confiance accrue des donateurs et des bénéficiaires dans la capacité de l'Organisation à fournir cette assistance de façon rapide et efficace.

19. Le Comité a toutefois noté avec préoccupation la tendance à la baisse des ressources extrabudgétaires allouées à des activités du Programme de terrain non liées aux urgences, notamment l'érosion rapide des activités financées par le PNUD, qui avaient baissé de moitié entre 1997 et 1999.

20. Examinant les mesures susceptibles d'inverser cette tendance négative, le Comité a pris note des plans du Secrétariat visant à décentraliser davantage les responsabilités pour les opérations de terrain. Outre la génération de gains d'efficience et d'économies supplémentaires qui réduiraient le coût de l'appui au programme de terrain, cette réforme avait pour objet de rationaliser les arrangements structurels pour les opérations de terrain, de concentrer les responsabilités et de renforcer l'obligation redditionnelle pour chaque projet, ce qui rendrait l'Organisation plus apte à affronter la concurrence pour l'obtention des crédits limités d'assistance technique.

21. Tout en approuvant globalement ces objectifs, le Comité s'est inquiété de leurs éventuelles retombées négatives sur les activités techniques de la FAO et il est convenu que cette nouvelle décentralisation devrait s'effectuer de façon progressive.

22. Rappelant que les projets de la FAO jouaient un rôle important dans la satisfaction des besoins des pays en développement en matière de développement agricole et de sécurité alimentaire, le Comité a recommandé l'adoption d'une approche volontariste pour mobiliser de nouvelles ressources au profit d'activités non liées à des situations d'urgence. Outre les mesures prises actuellement par le Secrétariat pour réduire les coûts, d'autres aspects méritaient une attention et une action urgentes, comme la formulation des projets, la gestion des projets dans la filière et les relations avec les donateurs. Le Comité a suggéré d'organiser des réunions et des séances d'information multidonateurs, afin d'accroître les synergies entre les donateurs traditionnels et plus récents et de les inciter à appuyer davantage les projets de développement agricole exécutés par la FAO.

GRAND PROGRAMME 3.4: REPRÉSENTANTS DE LA FAO

23. Le Comité a rappelé les diverses fonctions et l'éventail de plus en plus large des activités des Représentants de la FAO dans les pays, compte tenu, notamment, du renforcement de la décentralisation et du rôle de la FAO dans le système des coordonnateurs résidents des Nations Unies. Cela supposait que des compétences et des qualifications du plus haut niveau soient exigées des Représentants de la FAO. L'accent a été mis également sur la nécessité de réduire les délais de recrutement lorsqu'il s'agissait de pourvoir des postes vacants dans les Représentations de la FAO, y compris des postes de Représentants de la FAO, et de procéder à une évaluation détaillée de leur comportement professionnel. Certains membres ont demandé que la FAO réponde à la demande croissante de nouveaux Représentants de la FAO, émanant, notamment, de pays à faible revenu et à déficit vivrier (PFRDV).

24. Le Comité a souligné que la latitude, l'autorité et les ressources données aux Représentants de la FAO devaient être proportionnelles à leurs hautes responsabilités, qui ne font que croître. À cet égard, le Comité a confirmé son intérêt pour la décentralisation progressive des activités opérationnelles vers les Représentants de la FAO, comme cela était prévu, en soulignant qu'ils devaient disposer des ressources et de l'autorité nécessaires pour faire face à l'augmentation de la charge de travail.

GRAND PROGRAMME 3.5: COOPÉRATION AVEC LES PARTENAIRES EXTÉRIEURS

25. Le Comité a rappelé que la coopération avec les partenaires extérieurs avait été dûment mise en relief dans le Cadre stratégique. Il est convenu que cette coopération était essentielle pour garantir un appui soutenu aux programmes de la FAO, créer des synergies avec d'autres organisations s'occupant d'alimentation et d'agriculture et mobiliser le grand public en faveur des politiques de sécurité alimentaire. Il a reconnu que les Bureaux de la FAO dans les pays avaient un rôle important à jouer à cet égard.

26. Le Comité a noté que des contacts avaient été pris activement avec des pays donateurs et d'autres partenaires, au titre de ce Grand Programme, pour mobiliser des ressources en faveur des programmes prioritaires de la FAO. Il a souligné la nécessité accrue de ressources financières extérieures, compte tenu des limites imposées au budget ordinaire, et a invité instamment l'Organisation à adopter des approches diversifiées et novatrices étant donné l'importance du Programme de fonds fiduciaires pour les pays en développement.

27. Le Comité a pris note de la publication récente: Politique et stratégie de la FAO en matière de coopération avec les ONG et les organisations de la société civile. Il a approuvé les efforts déployés afin d'encourager la société civile à participer aux débats sur les politiques, dans le cadre défini par les autorités nationales, et de lancer des campagnes conjointes sur des questions d'intérêt commun.

28. Le Comité s'est félicité de l'approche active mais prudente adoptée en matière de coopération avec le secteur privé et a pris acte des Principes et directives concernant la coopération de la FAO avec le secteur privé. Il a rappelé que le secteur privé représentait une catégorie très vaste, allant des petits agriculteurs au monde des affaires. Le Comité a indiqué que la coopération avec ce dernier n'était pas à négliger si elle allait dans le sens des objectifs de la FAO.

29. Le Comité a reçu des informations à jour sur l'exécution des programmes de partenariat. Il a réaffirmé l'utilité de ces programmes, qui permettaient de réduire les coûts et d'accroître l'efficacité des activités de la FAO.

30. Le Comité a été informé que le thème choisi pour la Journée mondiale de l'alimentation de cette année était "Un millénaire libéré de la faim", ce qui devrait permettre d'appeler à nouveau l'attention de la communauté internationale sur les engagements pris à l'occasion du Sommet mondial de l'alimentation et sur la nécessité d'agir de façon concertée pour réaliser les objectifs du Sommet. Il a noté que pour célébrer la Journée mondiale de l'alimentation/TeleFood de l'an 2000, la FAO s'appuierait sur l'expérience acquise au cours des années précédentes et que l'accent serait mis sur des manifestations régionales, sur des partenariats avec les médias pour une meilleure diffusion des messages, ainsi que sur le soutien au nombre toujours croissant d'initiatives prises au niveau national pour encourager la prise de conscience et la solidarité.

ÉVALUATION DU PROGRAMME2

31. Le Comité a rappelé qu'à sa quatre-vingt-deuxième session, il avait souscrit aux propositions du Secrétariat concernant un système révisé d'évaluation dans le contexte du Cadre stratégique et du nouveau Modèle de programmation, comportant notamment des changements dans les rapports sur les évaluations présentés aux organes directeurs.

a) Évaluation du Programme 2.2.4: Politiques alimentaires et agricoles

32. Le Comité a généralement souscrit aux conclusions, analyses et recommandations de cette évaluation. Il a reconnu la pertinence et l'importance du Programme qui traitait de questions prioritaires pour l'Organisation comme les analyses prospectives globales, le commerce des produits agricoles et la sécurité alimentaire. Il a estimé que le Programme était fructueux et utile, car il fournissait des cadres analytiques et des informations pour la formulation des politiques et facilitait le débat général entre les membres, au sein notamment du Comité des produits et du Comité de la sécurité alimentaire mondiale (CSA). Le Comité a apprécié en particulier les études prospectives globales et l'aide fournie aux États Membres en développement pour qu'ils puissent participer utilement aux négociations commerciales multilatérales.

33. En même temps, le Comité a souligné qu'il importait d'assurer la cohérence du programme de façon que ses ressources soient axées sur certains domaines prioritaires ayant une masse critique suffisante. Il a également recommandé une diffusion plus active des produits d'analyse et d'information du programme et une meilleure planification conjointe des activités entre les diverses unités techniques compétentes, en vue d'assurer les apports multidisciplinaires nécessaires, en particulier pour les études prospectives mondiales. S'agissant des méthodes d'évaluation, le Comité a demandé de poursuivre l'affinement de l'analyse et de l'évaluation de l'impact du programme, tout en reconnaissant la complexité de cette tâche. Il a également estimé que les recommandations auraient dû être plus précises et être assorties de propositions opérationnelles visant à résoudre les problèmes identifiés. Enfin, le Comité a souligné qu'il importait de suivre de façon systématique la mise en oeuvre des recommandations en matière d'évaluation.

34. Étant donné que l'évaluation de ce programme peut intéresser le Comité des produits et le Comité de la sécurité alimentaire mondiale, le Comité du Programme a recommandé qu'elle soit proposée, accompagnée de ses observations, aux bureaux de ces deux Comités en vue d'être inscrite à l'ordre du jour de leurs prochaines sessions.

b) Synthèse d'évaluations récentes de projets de terrain

35. Le Comité a estimé que ce rapport fournissait une synthèse utile des évaluations de projets réalisées par des missions indépendantes et de celles de certains projets du PCT établies par le Service de l'évaluation.

36. Au sujet de la première partie de ce rapport, le Comité a noté avec préoccupation que malgré la tendance générale à l'amélioration des principaux aspects de l'exécution des projets de terrain, la conception des projets demeurait le point le plus faible. Tout en prenant acte d'une certaine amélioration du pourcentage de projets jugés "bons", il s'est déclaré préoccupé par le fait que la faiblesse de la conception des projets était mise en évidence de façon répétée dans des synthèses d'évaluation analogues depuis un certain nombre d'années et s'est demandé quelles mesures correctives étaient prises. Le Comité a reconnu que le problème était complexe parce que les projets étaient consacrés à des problèmes de développement eux-mêmes complexes, qu'ils touchaient des secteurs très divers et qu'ils étaient exécutés dans des conditions très différentes et parce que toute mesure corrective concernait plusieurs unités de l'Organisation. Il a néanmoins souligné l'urgente nécessité d'une action concertée propre à assurer la qualité de la formulation des projets, compte tenu, notamment, de l'évolution des procédures et des dispositions applicables au Programme de terrain.

37. À cet égard, le Comité a souscrit aux lignes de conduite figurant au paragraphe 24, relatives à la mise à jour des directives pour la formulation des projets, à une formation supplémentaire du personnel de la FAO et au renforcement des mécanismes d'examen et d'évaluation préalable. En particulier, il a demandé qu'il lui soit fait rapport à sa session de mai 2001 sur les progrès réalisés dans l'application de ces recommandations. Il a également souligné la nécessité de formuler des recommandations plus spécifiques, adressées à l'unité responsable concernée, et précisant la nature et le calendrier d'exécution des actions proposées. Enfin, le Comité a souligné qu'il importait tout particulièrement d'adopter une série de critères fondés sur les priorités du Cadre stratégique pour la planification et la sélection des projets à l'avenir.

38. Au sujet de la nature des futures synthèses d'évaluations de projets, le Comité est convenu, comme il est proposé au paragraphe 25, que ces synthèses devraient être centrées sur un certain nombre de programmes et thèmes liés aux priorités du Cadre stratégique.

39. En ce qui concerne la synthèse des évaluations thématiques de projets du PCT, le Comité s'est félicité que cette initiative ait été prise par le Département de la coopération technique afin de renforcer sa capacité de gestion du Programme du PCT, ainsi que la transparence et l'obligation redditionnelle. Il a estimé que la synthèse mettait en évidence les points forts et les faiblesses des projets du PCT consacrés à l'apiculture et à la sériciculture, d'une part, et à la législation, d'autre part, et que cette synthèse mettait aussi utilement en évidence une série de questions et d'enseignements. Cependant, certains membres ont demandé qu'à l'avenir, les rapports concernant les évaluations de projets du PCT soient plus détaillés et comprennent notamment des évaluations de l'exécution des projets par région.

40. Le Comité a généralement souscrit aux questions et recommandations correspondantes récapitulées au paragraphe 40. En particulier:

RAPPORT SUR LES FAITS NOUVEAUX IMPORTANTS CONCERNANT LE PROGRAMME3

41. Le Comité s'est félicité du document préparé à sa demande et il a apprécié la variété des questions retenues pour y figurer.

42. S'agissant de la restructuration des éléments du Programme 2.1.3, Élevage, le Comité a reçu des précisions supplémentaires sur les raisons de cette restructuration. Il a pu constater que la nouvelle structure visait à mieux tenir compte de l'évolution rapide du secteur de l'élevage, tout en maintenant les liens nécessaires avec les objectifs du Cadre stratégique, notamment en accordant toute l'attention voulue à la durabilité. En outre, la nouvelle structure favoriserait la gestion interne des éléments en levant les ambiguïtés possibles de la structure précédente.

43. Le Comité a pris acte des mesures concrètes prises par le Directeur général pour donner suite aux demandes formulées à la dernière Conférence tendant à ce que soit rétabli le poste de Secrétaire de la Commission de lutte contre le criquet pèlerin dans la région centrale et à ce que les ressources affectées au travail sur la procédure de consentement préalable en connaissance de cause, par suite de l'adoption de la Convention de Rotterdam, soient augmentées. Le Comité a noté que les affectations de crédits supplémentaires avaient, en l'absence de toutes ressources supplémentaires, été puisées dans d'autres programmes, mais il lui a été assuré que cela n'aurait pas de conséquences matérielles sur l'exécution d'autres activités de fond. Le Comité a instamment prié le Secrétariat de poursuivre ses efforts pour mobiliser un appui extrabudgétaire et a jugé qu'il serait utile d'être informé de l'évolution de la situation à une prochaine session.

44. En ce qui concerne la proposition relative à une Conférence FAO/Islande sur la pêche responsable dans l'écosystème, le Comité a noté que cette initiative en était encore au stade de la préparation et que l'on s'efforçait de mobiliser des ressources extrabudgétaires s'ajoutant aux contributions prévues du gouvernement hôte en vue de son bon déroulement. Le Comité a souligné l'importance d'une participation régionale équilibrée. Le Comité a en outre noté que les aspects de fond du processus préparatoire pourraient être incorporés dans les activités prévues du Département des pêches, sans les perturber outre mesure.

LE PROGRAMME DE BOURSES D'ÉTUDES DE LA FAO4

45. Le Comité s'est félicité de la note particulièrement riche en informations sur les activités de la FAO en matière de bourses d'études préparée à sa demande. Il a fait observer que la définition des bourses d'études de la FAO n'englobait ni la formation en cours d'emploi, ni les voyages d'études, ni la participation à des réunions ou à des colloques.

46. Le Comité a fait remarquer qu'une grande partie du Programme de bourses d'études de la FAO était maintenant exécutée dans le cadre d'un petit nombre de projets de fonds fiduciaires unilatéraux financés grâce à des prêts d'institutions financières internationales. Cela expliquait les déséquilibres régionaux (origine des boursiers) dont il était fait état dans la note d'information, le rôle de la FAO étant limité à l'administration des bourses octroyées à des bénéficiaires sélectionnés par leur pays d'origine. Par conséquent, son influence sur la prise de décisions, y compris en ce qui concerne les pays ou les institutions d'affectation des boursiers ou la répartition par sexe, était extrêmement limitée.

47. Le Comité a également reçu des précisions sur l'initiative récente de renforcement des capacités nationales par le Programme de bourses d'études.

RAPPORT INTÉRIMAIRE SUR LA SUITE DONNÉE AUX RECOMMANDATIONS PRÉCÉDENTES DU COMITÉ DU PROGRAMME5

48. Le Comité a pris note de ce rapport intérimaire.

QUESTIONS QUI POURRAIENT ÊTRE EXAMINÉES À LA
PROCHAINE SESSION

49. Le Comité a reconnu qu'outre un certain nombre de points inscrits en permanence à son ordre du jour, il devrait examiner les importants documents ou questions ci-après à sa prochaine session:

50. Il a été noté que le mécanisme habituel de consultation entre les Présidents des Comités et le Directeur général viserait, comme précédemment, à utiliser au mieux le temps à la disposition des Comités siégeant séparément et en réunion conjointe. Le Comité du Programme a estimé que les points ci-après pourraient être inscrits à l'ordre du jour de la réunion conjointe de septembre.

AUTRES QUESTIONS

51. Le Comité a déploré que dans un certain nombre de cas récents, les problèmes d'alimentation et d'agriculture n'aient pas été suffisamment traités dans les documents de politique générale émanant d'autres organisations intergouvernementales, alors même que ces documents, de par la portée qu'ils étaient censés avoir, auraient dû faire une large place aux questions relevant du mandat de la FAO (comme l'amélioration de la situation des populations rurales). Le Comité a encouragé le Secrétariat à poursuivre ses efforts en vue de sensibiliser les organisations partenaires à la nécessité de tenir compte des problèmes d'alimentation et d'agriculture lorsqu'elles examinaient les problèmes mondiaux et les stratégies propres à les résoudre. Le Comité a également encouragé le Secrétariat à faire une large publicité au rôle et aux activités de la FAO, notant que "Communiquer le message de la FAO" était l'une des stratégies inscrites dans le Cadre stratégique de la FAO, 2000-2015.

DATE ET LIEU DE LA QUATRE-VINGT-QUATRIÈME SESSION

52. Le Comité a noté que la quatre-vingt-quatrième session du Comité du Programme se tiendrait à Rome du lundi 25 au vendredi 29 septembre 2000.

_________________________________

1  Doc.: PC 83/1; PC 83/INF/1

2  PC 83/4 a); PC 83/4 b)

3  Doc.: PC 83/5

4  Doc.: PC 83/INF/3

5  Doc.: PC 83/8