Nadi (Fidji), 22-24 août 2012
Le sucre est l’un des plus importants produits agricoles commercialisés à l’échelle internationale. La valeur des échanges mondiaux dépasse 24 milliards d’USD par an et la part des pays en développement y est de plus de 80 pour cent. Les exportations de sucre assurent à de nombreux pays de considérables recettes, sans compter que ce produit est riche en énergie et bon marché et contribue ainsi à la sécurité alimentaire et nutritionnelle. L’économie mondiale du sucre est en proie à des problèmes complexes qui touchent tant les pays développés que les pays en développement, les politiques nationales ayant une incidence très sensible sur la production, la consommation et les perspectives commerciales.
Afin d’y remédier, la FAO organise une conférence, accueillie par le Gouvernement des Fidji, où seront abordées les questions de fond relatives à ces problèmes, ainsi que l’évolution de l’environnement économique et politique dans les principaux pays producteurs et consommateurs de sucre. Cette Conférence sera l’occasion pour les responsables politiques, les grandes entreprises du secteur productif et d’autres intervenants de concevoir et de bâtir des stratégies destinées à relever les défis qui se posent aujourd'hui au marché mondial du sucre.
Objectifs de la Conférence
• Examiner les faits récents intéressant le marché du sucre et leur impact sur ce sous-secteur et formuler des recommandations concernant les réformes nécessaires d’adaptation pour relever les nouveaux défis.
• Analyser le commerce et les marchés.
• Passer en revue les nouvelles technologies dans le sous-secteur et réfléchir à la manière d’en optimiser le transfert.
• Analyser les coûts socioéconomiques et les avantages des innovations et des changements (sur le plan des technologies, des investissements et de la compétitivité) qui ont une incidence sur les conditions de subsistance des agriculteurs (notamment des petits exploitants, qui constituent l’essentiel des producteurs dans les pays en développement).
• Analyser le volume des investissements et leur impact sur le sous-secteur.