Dans sa rubrique tribune, la revue en ligne « cointribune » expose et défend l’idée selon laquelle la cryptographie des aliments peut jouer un rôle fondamental dans l’atteinte de la    souveraineté alimentaire en Afrique.  L’auteur de la réflexion, Mikaia Andriamaha pense que le « crypto étiquetage » peut retracer le parcours d’un aliment quelconque, de la ferme à l’épicerie, garantir la transparence du processus de certification pour les produits destinés à percer des marchés de niche tels que le halal, le bio et aussi le casher. Par ce procédé, des personnes qui ne se connaissent pas, se rapprochent et développent une confiance réciproque à travers la commercialisation de produits. Un cultivateur d’amarante à Cotonou (Bénin) écoulera facilement ses produits auprès d’une famille localisée à l’autre côté de la planète grâce à une étiquette pourvue d’un code numérique. Pour la vérification, les consommateurs n’auront qu’à scanner les crypto-étiquettes avec leur smartphone.