Quelle est la place de l’agroécologie dans les conférences internationales sur la biodiversité, le climat et la désertification ? Comment faire avancer concrètement l’agroécologie lors de ces conférences ? Avec le CARI, Iles de Paix et l’appui du réseau Minka International, Humundi a cherché à répondre à ces questions.

Participez au webinaire de présentation le 17 septembre à 15h : inscription

Nos ONGs publient une synthèse sur la prise en compte de l’agroécologie dans les trois Conventions de Rio. Pour rappel, la Convention sur la diversité biologique (CDB), la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CNULD) sont issues du Sommet de la Terre qui s’était tenu à Rio de Janeiro en 1992.

Les Conférences des parties (COP) qui en découlent se réunissent annuellement. Elles sont des moments importants pour structurer l’action environnementale internationale et pour pousser les Etats à agir. Le Protocole de Kyoto (visant à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, 1997) et l’Accord de Paris (sur l’atténuation et l’adaptation au changement climatique, 2015) ont été négociés pendant ces Conférences.

La place des systèmes alimentaires est de plus en plus reconnue en tant que cause des problèmes environnementaux mais également en tant que solution d’atténuation, d’adaptation et de régénération. L’agroécologie, en tant qu’approche globale et intégrée, constitue une solution de transformation des systèmes alimentaires qui apporte des réponses transversales à ces enjeux environnementaux, mais également aux enjeux de sécurité alimentaire et de justice sociale. Cette dimension sociale n’est cependant pas encore assez prise en compte et envisagée.

En vue des prochaines COPs annuelles, qui vont se réunir à la fin de l’année 2024, Humundi, le CARI, et Iles de Paix proposent donc des pistes d’action de mise en œuvre de l’agroécologie.