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INTRODUCTION

1. La Consultation d'experts sur le projet de cr�ation d'un sous-comit� de l'aquaculture du Comit� des p�ches s'est tenue aupr�s du Bureau r�gional de la FAO pour l'Asie et le Pacifique, � Bangkok (Tha�lande), les 28 et 29 f�vrier 2000. Elle a rassembl� 30 participants (Annexe B).

OUVERTURE DE LA SESSION

2. M. Veravat Hongskul, fonctionnaire principal des p�ches de la FAO pour la r�gion Asie-Pacifique, a souhait� la bienvenue aux participants � la Consultation, qui a �t� ouverte par M. Dong Quinsong, Repr�sentant r�gional adjoint et responsable du Bureau r�gional de la FAO pour l'Asie et le Pacifique. M. Jiansan Jia, chef du Service des ressources int�rieures et de l'aquaculture du D�partement des p�ches de la FAO, a pr�sent� une introduction sur l'objet et les origines de la Consultation.

ADOPTION DE L'ORDRE DU JOUR

3. L'ordre du jour adopt� par la Consultation d'experts figure � l'Annexe A, tandis que les documents pr�sent�s sont indiqu�s � l'Annexe C.

ELECTION DU PR�SIDENT ET DU VICE-PR�SIDENT, ET D�SIGNATION D'UN COMIT� DE R�DACTION

4. M. Glenn Hurry et M. Yugraj Singh Yadava ont �t� �lus � l'unanimit� Pr�sident et Vice-Pr�sident de la Consultation, respectivement.

5. La Consultation d'experts a par ailleurs constitu� un Comit� de r�daction compos� de MM. Uwe Barg, Devin Bartley, Tim Carey, Vincent Sagua et Yugraj Singh Yadava.

G�N�RALIT�S

6. L'importance de l'aquaculture, son d�veloppement, ses bienfaits sociaux et �conomiques croissants, et sa contribution grandissante, notamment au total des quantit�s d�barqu�es et � l'approvisionnement en poisson pour la consommation humaine, ont �t� de plus en plus largement reconnus au cours de la derni�re d�cennie. L'aquaculture est devenue l'un des secteurs de production vivri�re � la croissance la plus rapide, enregistrant chaque ann�e de nouveaux records de production et de valeur au niveau mondial, avec en 1998 un volume de 39,4 millions de tonnes pour une valeur totale de 52,5 milliards de dollars E.-U.. L'aquaculture a repr�sent� 31,1 pour cent de la production halieutique globale en 1998. Les pays en d�veloppement assurent environ 90 pour cent de la production aquacole mondiale totale, destin�e aussi bien � la consommation int�rieure qu'� l'exportation. La production aquacole a progress� plus rapidement dans les pays en d�veloppement que dans les nations industrialis�es. La R�union minist�rielle de la FAO sur les p�ches, qui s'est tenue � Rome les 10 et 11 mars 1999, "a reconnu l'importance croissante de l'aquaculture �cologiquement rationnelle comme source de poisson pour la consommation humaine et a attach� une haute priorit� au maintien de la contribution de l'aquaculture durable � la s�curit� alimentaire, aux revenus et au d�veloppement rural". La D�claration de Bangkok, formul�e lors de la Conf�rence RCAAP/FAO sur l'aquaculture au troisi�me mill�naire, qui s'est d�roul�e � Bangkok (Tha�lande) du 20 au 25 f�vrier 2000, a confirm� l'importance de l'aquaculture et en a indiqu� les tendances et les enjeux, pr�conisant l'�laboration d'une strat�gie de d�veloppement de l'aquaculture au-del� de l'ann�e 2000 (voir � l'Annexe F).

7. � l'occasion de sa 22�me session, tenue � Rome au si�ge de la FAO du 17 au 20 mars 1997, le Comit� des p�ches (COFI) a soulign� l'importance de l'aquaculture comme source d'aliments et de revenus pour les pays membres. Au cours des d�bats sur les principales questions en mati�re de p�ches mondiales, le Comit� a mis l'accent sur le potentiel particulier qu'offre l'aquaculture pour satisfaire l'augmentation pr�vue de la demande de produits aquatiques. Lors de la discussion sur la mise en oeuvre du Programme de travail et budget de la FAO 1996/1997, du Plan � moyen terme pour 1998/2003 et du Programme de travail et budget propos� pour 1998/99, le mandat de la FAO concernant les p�ches et l'aquaculture a �t� r�affirm�, de m�me que son r�le d'institution sp�cialis�e chef de file au sein du syst�me des Nations Unies. Le Comit� a rappel� la contribution croissante de l'aquaculture � la s�curit� alimentaire, � l'emploi et aux revenus des populations rurales et a donc demand� qu'une attention particuli�re soit accord�e au d�veloppement durable de l'aquaculture, � l'am�lioration des p�ches en eaux continentales et � la p�che fond�e sur l'�levage.

8. Le rapport de la 22�me session du COFI �non�ait ainsi: "Compte tenu de l'importance croissante de l'aquaculture comme source d'emplois et comme contribution � la s�curit� alimentaire, la d�l�gation de Chine a propos� qu'un sous-comit� de l'aquaculture soit �tabli sous l'�gide du Comit� des p�ches. Compte tenu des contraintes budg�taires et autres, d'autres membres se sont demand�s si ce sous-comit� �tait bien n�cessaire ou si ces activit�s ne pouvaient �tre accomplies par le Comit� des p�ches. Un certain nombre de d�l�gations ont appuy� la proposition de la Chine. La d�l�gation de la Chine a d�clar� que son gouvernement �tait pr�t � aider la FAO � organiser une consultation d'experts charg�e d'�laborer un programme concret qui sera examin� par le Comit� � sa vingt-troisi�me session. Des fonds extrabudg�taires seront n�cessaires pour cette consultation."

9. Comme indiqu� dans le rapport de sa 23�me session, le Comit� des p�ches "est convenu que l'aquaculture durable pouvait jouer un r�le majeur dans l'approvisionnement alimentaire des pays en d�veloppement et contribuer � diminuer la pauvret�. La proposition de cr�er un sous-comit� sur l'aquaculture a b�n�fici� d'un large soutien au sein du Comit�. Dans la mesure o� l'on n'avait pas encore identifi� de fonds extrabudg�taires pour cet organe, il a �t� propos� d'envisager son financement par le Programme ordinaire. Le Comit� est convenu que les priorit�s susmentionn�es devraient figurer comme telles dans le Programme de travail et budget 2000-2001."

10. Le financement de la Consultation d'experts sur le sous-comit� a �t� demand� au titre de l'option budg�taire de "croissance r�elle" pr�sent�e � la Conf�rence, mais cette option n'a pas �t� approuv�e. C'est pour cette raison, et pour en r�duire le co�t pour la FAO tout en assurant une vaste participation, qu'il a �t� jug� opportun de tenir la Consultation d'experts en concomitance avec la Conf�rence sur l'aquaculture au troisi�me mill�naire, organis�e par le R�seau de centres d'aquaculture pour la r�gion Asie et Pacifique (RCAAP), en collaboration avec la FAO, et accueillie par le gouvernement tha�landais du 20 au 25 f�vrier 2000 � Bangkok (Tha�lande).

OBJECTIFS DE LA CONSULTATION D'EXPERTS

11. Les objectifs de la Consultation d'experts �taient les suivants:

�VALUATION DE LA N�CESSIT� D'UN SOUS-COMIT� DE L'AQUACULTURE

12. La cr�ation d'un organe statutaire intergouvernemental s'occupant express�ment de l'aquaculture a �t� propos�e par un certain nombre de d�l�gations au Comit� des p�ches de la FAO (COFI).

13. A cet �gard, la Consultation d'experts est convenue:

14. La Consultation d'experts a confirm� la n�cessit� d'un m�canisme intergouvernemental d'envergure mondiale, qui offre aux diff�rentes parties int�ress�es par le d�veloppement mondial de l'aquaculture un forum d'�change d'informations, de discussion et de concertation, et qui constitue un instrument pour la fourniture de conseils et d'orientations au Comit� et � la FAO. La Consultation a confirm� que l'importance croissante du sujet et de ses interactions justifiaient une focalisation sp�cifique.

15. D'autre part, � la suite de la Conf�rence sur l'aquaculture au troisi�me mill�naire et des d�bats touchant la "D�claration de Bangkok sur l'aquaculture" formul�e � cette occasion, il est apparu que certaines questions int�ressant le d�veloppement de l'aquaculture devaient �tre examin�es � l'�chelon mondial par un organe intergouvernemental. Le groupe a �tudi� les m�canismes et instruments existants, parvenant � la conclusion qu'� l'�chelle mondiale aucun forum intergouvernemental n'avait le d�veloppement durable de l'aquaculture pour centre d'int�r�t et objectif premier et exclusif, et comme mandat principal et global l'examen des questions techniques et de politique pour la prise de d�cisions et l'�laboration d'accords, et qu'il n'existait apparemment nulle part ailleurs le potentiel pour une telle tribune.

16. La Consultation d'experts a pris note de la d�claration de la R�union minist�rielle de la FAO sur les p�ches de 1999, "la FAO est la tribune la plus appropri�e pour traiter les questions relatives aux p�ches mondiales d'une importance vitale; et, en cons�quence, nous demandons � l'Organisation d'accorder un rang de priorit� plus �lev� et d'octroyer une part plus importante des ressources du Programme ordinaire de la FAO aux activit�s du programme relatives aux p�ches." La Consultation d'experts a estim� que la FAO constituait le m�canisme le plus appropri� pour r�pondre � ces besoins, consid�rant que l'Organisation:

17. Les organes subsidiaires et statutaires de la FAO constituent de pr�cieuses tribunes en aidant les pays membres � mettre en oeuvre la strat�gie � moyen terme de l'Organisation. Toutefois, la cr�ation de nouveaux organes au sein de la FAO est un processus qui requiert une attention particuli�re pour en garantir l'efficience et l'efficacit�. La Consultation d'experts a conclu que l'�tablissement d'un sous-comit� serait conforme � la R�solution 13/97 de la Conf�rence, "Examen des organes statutaires de la FAO", aux termes de laquelle les facteurs � prendre en compte pour la cr�ation de nouveaux organes techniques et l'�tablissement de nouveaux organes subsidiaires sont les suivants:

18. � la lumi�re des consid�rations pr�c�dentes, la Consultation a conclu que l'�tablissement d'un sous-comit� �tait justifi�e et que le mandat de cet organe, les questions importantes � traiter et les �ventuels �l�ments d'un futur programme d'activit�s pour le sous-comit� devaient �tre pr�par�s, pour examen par le COFI � sa prochaine session.

MANDAT PROPOS� POUR LE SOUS-COMIT� DE L'AQUACULTURE

19. La Consultation d'experts a discut� et formul� le mandat suivant pour le Sous-Comit� de l'aquaculture:

20. Le sous-comit� aura une double fonction:

21. Le Sous-Comit� devra en particulier:

d) demander et/ou promouvoir la pr�paration d'examens techniques et l'analyse des questions et des tendances d'importance internationale, concernant par exemple les accords sur les normes internationales relatives � la salubrit� et la qualit� des aliments, la biotechnologie et la bios�curit�, l'environnement, l'utilisation d'intrants, les m�thodes de production, et l'�tiquetage des produits;

e) traiter les questions touchant sp�cifiquement l'aquaculture que le COFI ou le Directeur g�n�ral de la FAO lui soumettront.

22. Le lieu et la fr�quence des r�unions devront �tre d�termin�s dans un souci d'efficacit� par rapport au co�t, et en utilisant autant que possible les installations et les m�canismes existants. Afin que le COFI re�oive en temps voulu le mat�riel pr�par� par le Sous-Comit�, les r�unions devront �tre biennales et se d�rouler environ six mois avant le Comit�.

23. Conform�ment � la R�solution 13/97 de la Conf�rence, le COFI est invit� � pr�voir un examen p�riodique de l'utilit� du Sous-Comit�.

R�GLEMENT INT�RIEUR

24. Le R�glement int�rieur du Sous-Comit� sera, mutatis mutandis, celui de son organe de tutelle, le COFI (voir le R�glement int�rieur du COFI � l'Annexe D). La Consultation a reconnu que des avantages importants pouvaient �tre attach�s � la participation au Sous-Comit� d'organisations internationales gouvernementales et non gouvernementales, repr�sentant le point de vue du secteur priv�, les int�r�ts des organisations de d�fense des int�r�ts sociaux et de l'environnement, et autres parties prenantes, conform�ment aux proc�dures et aux pratiques ordinaires. La participation des partenaires habituels de la FAO et des r�seaux r�gionaux doit �tre encourag�e lorsque le Sous-Comit� estime qu'ils apportent une contribution pertinente aux d�bats.

TOUR D'HORIZON DES QUESTIONS ET DES TENDANCES INTERNATIONALES EN MATI�RE DE D�VELOPPEMENT DE L'AQUACULTURE

25. La Consultation d'experts a examin� les principales questions d'importance mondiale, interr�gionale et internationale li�es au d�veloppement de l'aquaculture, sur lesquelles le Sous-Comit� devra se pencher. Les questions trait�es par le Sous-Comit� devront avoir l'une ou plusieurs des caract�ristiques suivantes:

26. En identifiant les questions et les domaines cl�s d'int�r�t international, et en �tablissant des priorit�s, la Consultation d'experts a soulign� combien il �tait important de traiter les probl�mes de la s�curit� alimentaire et du soulagement de la pauvret� � l'�chelon local, national, r�gional et mondial. Le r�le de l'aquaculture pour le renforcement de la s�curit� alimentaire et du d�veloppement �conomique dans les pays membres de la FAO, aux fins d'une diminution de la pauvret�, a donc �t� consid�r� comme une priorit� principale. La Consultation a identifi� six domaines d'action prioritaires pour le Sous-Comit�, � savoir:

27. Ces domaines d'action g�n�raux couvrent des sujets plus sp�cifiques, qui sont �nonc�s � l'Annexe E.

28. La Consultation d'experts a reconnu le caract�re extr�mement dynamique du secteur de l'aquaculture et consid�r� la possibilit� d'une �volution des priorit�s et de l'apparition de nouvelles questions. Le Sous-Comit� devra �tre en mesure de s'adapter � ces changements en cas de besoin et pouvoir modifier la liste des priorit�s indiqu�e plus haut et celle des points g�n�raux figurant � l'Annexe E. D'autres groupes et institutions pourraient se pencher sur ces m�mes questions, auquel cas le Sous-Comit� devra compl�ter ces efforts.

29. Une pr�sentation plus d�taill�e des questions ci-dessus, est fournie dans la D�claration et la Strat�gie de Bangkok (Annexe F).

PROGRAMME D'ACTION FUTUR

30. La Consultation d'experts a examin� les contributions possibles du Sous-Comit� au d�veloppement durable de l'aquaculture et indiqu� les trois domaines d'action qui du fait de leur incidence potentielle et de leurs liens avec les activit�s permanentes de la FAO justifient un rang de priorit� plus �lev�:

31. La Consultation d'experts a estim� que ces trois activit�s pouvaient �tre inscrites � l'ordre du jour provisoire de la premi�re r�union du Sous-Comit�. L'identification d'activit�s compl�mentaires pertinentes au regard de ces trois domaines d'action et la s�lection de nouveaux sujets pour les r�unions post�rieures du Sous-Comit�, pourraient y �tre ajout�es.

BESOINS FINANCIERS ET BUDG�TAIRES

32. L'�tablissement d'un organe intergouvernemental a des r�percussions administratives et financi�res pour le Secr�tariat de la FAO et pour les gouvernements qui participent aux travaux de cet organe. La Consultation d'experts est convenue que l'importance du secteur de l'aquaculture justifiait que des fonds soient consacr�s � ce Sous-Comit� et que ces d�penses permettraient de mieux servir les �tats Membres de la FAO.

33. Pour la FAO, la convocation des sessions et le soutien logistique � fournir, ainsi que la pr�paration, le traitement et la distribution de la documentation et les travaux post�rieurs, occasionneront un travail suppl�mentaire, des frais de voyage et d'�ventuels services contractuels. La Consultation a �t� inform�e par le Secr�tariat que, selon les points inscrits � l'ordre du jour, ces activit�s repr�senteront six mois de travail par an au niveau du cadre organique et autant pour les services g�n�raux, et appara�tront dans le Programme de travail et budget. Dans la mesure o� ce travail est d�j� en partie assur� par le personnel de la FAO dans le cadre d'activit�s du programme ordinaire, des ressources suppl�mentaires ne seront pas n�cessaires.

34. La Consultation a �t� inform�e que les co�ts directs d'une r�union comprennent la documentation, la traduction et l'interpr�tation et sont � titre indicatif les suivants. L'exp�rience a montr� que quatre jours d'interpr�tation (sept sessions) dans cinq langues reviennent � 38 000 dollars E.-U.; pour quatre langues, le co�t descend � 28 800 dollars E.-U.. La traduction revient approximativement � 500 dollars E.-U. pour 1 000 mots; le COFI vise g�n�ralement � produire quatre documents principaux pour un total de 25 000 mots, soit un co�t de 12 500 dollars E.-U.. Les frais de traduction peuvent �tre sensiblement r�duits (avec une �conomie pouvant aller jusqu'� 50 pour cent) si les documents � traduire sont disponibles bien avant la date demand�e. Les co�ts des installations n�cessaires pour les r�unions et du temps de travail ne sont pas consid�r�s ici, car ils varient selon le lieu de r�union.

35. Il faut consid�rer la possibilit� d'avoir � faire face � des frais suppl�mentaires au cours des travaux du Sous-Comit�, inh�rents par exemple � la cr�ation de groupes sp�ciaux et � la commande de documents de synth�se. Pour couvrir ces co�ts, il existe des moyens divers qu'il conviendra d'explorer: on pourra ainsi par exemple rattacher les r�unions du Sous-Comit� du COFI � d'autres conf�rences et utiliser d'autres travaux de recherche susceptibles d'�tre applicables aux activit�s du Sous-Comit�. A cet �gard, le m�canisme de financement du Sous-Comit� du commerce du poisson du COFI pourrait �galement servir de mod�le.

36. Pour les gouvernements participants et pour les observateurs, les obligations financi�res additionnelles consistent principalement en la fourniture d'information et en une participation directe aux r�unions.

37. Le participant de la R�publique populaire de Chine a indiqu� que son gouvernement avait offert d'accueillir la premi�re r�union du Sous-Comit� de l'aquaculture et d'en prendre en charge les frais locaux.

ADOPTION DU RAPPORT

38. Le pr�sent rapport a �t� adopt� par la Consultation d'experts le 29 f�vrier 2000. Celle-ci a recommand� que ce document soit pr�sent� au COFI � sa 24�me session.

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