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ANNEXE A

ORDRE DU JOUR

1. Ouverture de la consultation

2. Questions de proc�dure

3. Tour d'horizon des questions et des tendances internationales du d�veloppement de l'aquaculture

4. Justification de l'�tablissement d'un Sous-Comit� COFI de l'aquaculture

5. Mandat et r�glement int�rieur du Sous-Comit� de l'aquaculture

6. Programme d'activit�s futur

7. Besoins financiers et budg�taires

8. R�daction du rapport

9. Adoption du rapport provisoire


ANNEXE B

LISTE DES PARTICIPANTS

AUSTRALIE

Glenn HURRY

Assistant Secretary

Fisheries and Aquaculture Branch

Agriculture, Fisheries and Forestry

GPO Box 858, Canberra ACT 2617

T�l.: (0061-2)6272 5777

T�l�copie: (0061-2)6272 4215

Adresse �lectronique:

[email protected]

CANADA

Tim CAREY

P.O. Box 72076

Kanata, Ontario

T�l.: (001-613)591 6080

Adresse �lectronique: [email protected]

Mike EDWARDS

Senior Advisor, Industry Relations

Department of Fisheries and Oceans

9 College Hill Road

Rothesay, New Brunswick

T�l.: (001-506)848 4903

Adresse �lectronique:

[email protected]

CHINE (R�p. populaire)

Wu CHAOLIN

Senior Adviser

Department of International Cooperation

Ministry of Agriculture, Beijing

T�l.: (0086-10)650 04390; 641 92444

T�l�copie:(0086-10)641 92451; 641 92444

Adresse �lectronique: [email protected]

�QUATEUR

Jorge CALDER�N

Director, CENAIM

PO Box 09-01-4519

Guayaquil

T�l.: (00593-4)269751

T�l�copie:(00593-4)269492

Adresse �lectronique:

[email protected]

�TATS-UNIS

Edwin W RHODES Jr

National Marine Fisheries Service

F/SF SSMC3 Rm: 13360

1315 East-West Hwy

Silver Spring Md 20910-3282

T�l.: (001-301)713 2334 X102

T�l�copie: (001-301)713 0596

Adresse �lectronique:

[email protected]

INDE

Yugraj Singh YADAVA

Fisheries Development Commissioner

Room No 242-C, Krishi Bhavan

New Delhi - 110001

T�l.:(0091-11)338 6379 (bureau);

625 4222 (domicile)

T�l�copie:(0091-11)338 4030

Adresse �lectronique:

[email protected];

[email protected]

MADAGASCAR

Alexandre RABELAHATRA

Directeur de Projet FED/Aquaculture

Minist�re de la P�che et des Ressources

Halieutiques

P.O. Box 1699, Antananarivo (101)

Adresse �lectronique: psp@so,ocrp.mg

M�XIQUE

Cristina CHAVEZ SANCHEZ

Senior Research Scientist

Unit on Aquaculture and Environmental Management

CIAD, A.C. , Mazatlan

Sinaloa

T�l.: (0052-69)880159

T�l�copie: (0052-69)815540

Adresse �lectronique:

[email protected];

[email protected]

NIGERIA

Vincent SAGUA

29, Mabinuori Dawodu Street

Gbagada

P.O. Box 71336

Victoria Island

Lagos

T�l.: (00234-1)470 8516

Adresse �lectronique:[email protected];

[email protected]

ROYAUME-UNI

James MUIR

Deputy Director, Institute of Aquaculture

University of Stirling

Stirling FK9 4LA

Scotland

T�l.: (0044-1786)467 889

T�l�copie: (0044-1786)451 462

Adresse �lectronique: [email protected]

THA�LANDE

Maitree DUANGSAWADI

Fishery Specialist

Department of Fisheries

Bangkhen, Bangkok 10900

T�l.: (0066-2)562 0578

T�l�copie:(0066-2)562 0571

Adresse �lectronique:

[email protected]

VIET NAM

Le Thanh LUU

Vice-Director

Research Institute for Aquaculture No.1

Dinh Bang , Tien Son, Bac Ninh

T�l.: (0084-4)827 1368

T�l�copie: (0084-4)827 3070

Adresse �lectronique: [email protected]

ZAMBIE

Charles MAGUSWI

Director, Department of Fisheries

Ministry of Agriculture

P.O. Box 350100, Chilanga

T�l.: (00260-1)278 173

T�l�copie: (00260-1)278 418

Adresse �lectronique: [email protected]

ORGANISATIONS INTERGOUVERNEMENTALES

F�D�RATION EUROP�ENNE DES ASSOCIATIONS PISCICOLES

Courtney HOUGH

Secr�taire g�n�ral

30 Rue Vivaldi

4100 Boncelles, Belgium

T�l.: (0032-4)338 2995

T�l�copie: (0032-4)337 9846

Adresse �lectronique: [email protected]

R�SEAU DE CENTRES D'AQUACULTURE POUR LA R�GION ASIE ET PACIFIQUE (RCAAP)

Hassanai KONGKEO

Co-ordinator

PO Box 1040, Kasetsart Post Office

Bangkok 10903

T�l.: (0066-2)561 1728

T�l�copie: (0066-2)561 1727

Adresse �lectronique:

[email protected]

CENTRE DE D�VELOPPEMENT DES P�CHES DE L'ASIE DU SUD-EST

(SEAFDEC)

Rolando PLATON

Chief, Aquaculture Department

Tigbauan 5021, Iloilo

Philippines

T�l.: (0063-33)335 1009; 336 2965

T�l�copie: (0063-33)335 1008

Adresse �lectronique:

aqdchief@aqd/seafdec/org.ph;

[email protected]

FONDS MONDIAL POUR LA NATURE

Jason W. CLAY

2253 North Upton Street

Arlington, VA 22207

�tats-Unis

T�l.: (001-703)524 0471

T�l�copie: (001-703)524 0092

Adresse �lectronique:

[email protected]

FAO (Viale delle Terme di Caracalla,

00100 Rome, Italie)

D�PARTEMENT DES P�CHES

Uwe Barg

Sp�cialiste des ressources halieutiques

Service des ressources des eaux int�rieures et de l'aquaculture

Devin Bartley

Fonctionnaire principal (ressources halieutiques)

Service des ressources des eaux int�rieures et de l'aquaculture

T�l.: (0039-06)57054376

T�l�copie: (0039-06)5705 3020

Adresse �lectronique:

[email protected]

Jiansan Jia

Chef, Service des ressources des eaux int�rieures et de l'aquaculture

Matthias Halwart

Sp�cialiste des ressources halieutiques

Service des ressources des eaux int�rieures et de l'aquaculture

Benedict Satia

Chef, Service des institutions internationales et de liaison

Rohana Subasinghe

Sp�cialiste des ressources halieutiques

Service des ressources des eaux int�rieures et de l'aquaculture

BUREAU JURIDIQUE

Antonio Tavares

Juriste

Service des affaires juridiques g�n�rales

antonio.tavares@fao.org

Annick Van Houtte

Juriste

Service droit et d�veloppement

BUREAU R�GIONAL POUR L'AFRIQUE (RAF)

P.O. Box 1628 - Accra, Ghana

T�l�copie: (00233-21)244 079

John Moehl

Sp�cialiste de l'aquaculture

BUREAU R�GIONAL POUR L'ASIE ET LE PACIFIQUE (RAP)

39 Phra Atit Road, Bangkok 10200, Tha�lande

T�l�copie: (0066-2)280 0445

Veravat Hongskul

Heiko Seilert

SECR�TARIAT

(Bureau r�gional de la FAO pour l'Asie et le Pacifique)

Pornsuda David

Kesara Aotarayakul

AUTRES PARTICIPANTS

Yong-Ja CHO

Samick Apt. 405-1109

708 Sooseo-dong , Kangnam-Ku

S�oul

R�PUBLIQUE DE COR�E

T�l.: (0082-2)459 5386

Albert TACON

Technical Director/Program Manger

Aquatic Feeds and Nutrition Program

Oceanic Institute, Makapu'u Point

41-202 Kalanian'ole HWY

Waimanalo, HI 96795 Hawaii

�tats-Unis

T�l. (001-808)259 3112

T�l�copie: (001)808)259 5971

Adresse �lectronique: [email protected]


ANNEXE C

LISTE DES DOCUMENTS

FI:COFI-AQ/2000/1 Ordre du jour provisoire

FI:COFI-AQ/2000/2 Prospectus

FI:COFI-AQ/2000/3 Document de travail - A Strategic Forum for Aquaculture

Development: Options for the Sub-Committee on Aquaculture of the Committee on Fisheries

FI:COFI-AQ/2000/Inf.1 Liste provisoire des participants

FAO. 1997. Rapport de la vingt-deuxi�me session du Comit� des p�ches. Rome (Italie), 17-20 mars 1997. FAO Rapport sur les p�chet. No. 562. Rome, FAO. 1997. 32p

FAO. 1999. Rapport de la vingt-troisi�me session du Comit� des p�ches. Rome (Italie), 15-19 f�vrier 1999. FAO Rapport sur les p�ches. No. 595. Rome, FAO. 1999. 70p

R�SOLUTION 13/97 DE LA CONF�RENCE - Examen des organes statutaires de la FAO


ANNEXE D

R�GLEMENT INT�RIEUR DU COMIT� DES P�CHES CONCERNANT LA PARTICIPATION ET LA COMPOSITION

I. R�GLEMENT INT�RIEUR DU COMIT� DES P�CHES

Article I - Bureau

1. � la premi�re session de chaque p�riode biennale, le Comit� �lit parmi ses membres un pr�sident, un premier vice-pr�sident et quatre autres vice-pr�sidents, qui restent en fonctions jusqu'� l'�lection de leurs successeurs et jouent le r�le de Bureau durant les sessions.

2. Le pr�sident ou, en son absence, le premier vice-pr�sident, pr�side les s�ances du Comit� et exerce toutes autres fonctions de nature � faciliter la t�che du Comit�. En cas d'emp�chement du pr�sident et du premier vice-pr�sident, le Comit� choisit un pr�sident de s�ance parmi les autres vice-pr�sidents ou, � d�faut, un repr�sentant de l'un de ses membres.

3. Le Directeur g�n�ral de l'Organisation nomme un secr�taire qui remplit les fonctions n�cessaires � la bonne marche des travaux du Comit� et �tablit le compte rendu de ses d�bats.

Article II - Sessions

1. Le Comit� tient ses sessions dans les conditions pr�vues � l'article XXX.4 et 5 du R�glement g�n�ral de l'Organisation.

2. Durant chaque session, le Comit� tient autant de s�ances qu'il le d�sire.

3. Le Comit� se r�unit au si�ge de l'Organisation durant les ann�es qui suivent imm�diatement la session ordinaire de la Conf�rence. Les autres ann�es, il peut se r�unir en un autre lieu, s'il en a ainsi d�cid� en consultation avec le Directeur g�n�ral.

4. La date et le lieu de chaque session sont normalement communiqu�s deux mois au moins avant la session � tous les �tats Membres et aux membres associ�s ainsi qu'aux �tats qui ne sont pas membres de l'Organisation et aux organisations internationales qui ont �t� invit�s � participer � la session.

5. Tout membre du Comit� peut faire accompagner son repr�sentant de suppl�ants et de conseillers.

6. Pour toute d�cision du Comit�, le quorum est constitu� par la pr�sence de membres repr�sentant la majorit� des membres du Comit�.

 Article III - Participation

1. La participation des organisations internationales aux travaux du Comit� en qualit� d'observateur est r�gie par les dispositions pertinentes de l'Acte constitutif et du R�glement g�n�ral de l'Organisation, ainsi que par les r�glements g�n�raux de l'Organisation applicables en mati�re de relations avec les organisations internationales.

2. La participation aux sessions du Comit� d'�tats qui ne sont pas membres de l'Organisation est r�gie par les principes adopt�s par la Conf�rence en ce qui concerne l'octroi du statut d'observateur � des �tats.

3.

Article IV - Ordre du jour et documentation

1. Le Directeur g�n�ral pr�pare, de concert avec le pr�sident du Comit�, l'ordre du jour provisoire qu'il communique normalement deux mois au moins avant la session � tous les �tats Membres et aux membres associ�s de l'Organisation, ainsi qu'� tous les �tats non membres et � toutes les organisations internationales invit�s � participer � la session.

2. Les �tats Membres de l'Organisation et les membres associ�s agissant dans les limites de leur statut peuvent demander au Directeur g�n�ral, normalement 30 jours au moins avant la date pr�vue pour la session, d'inscrire une question � l'ordre du jour provisoire. Le Directeur g�n�ral informe alors les membres du Comit� de la question dont l'inscription est propos�e et communique, s'il y a lieu, les documents n�cessaires.

3. Le premier point de l'ordre du jour provisoire est l'adoption de l'ordre du jour. Le Comit�, au cours d'une session, peut, par assentiment g�n�ral, amender l'ordre du jour par suppression, addition ou modification de n'importe quel point, sous r�serve que toute question qui lui est renvoy�e par le Conseil ou � la demande de la Conf�rence figure � l'ordre du jour adopt�.

4. Les documents qui n'ont pas encore �t� distribu�s sont exp�di�s en m�me temps que l'ordre du jour provisoire ou aussit�t que possible apr�s celui-ci.

 

Article V - Vote

1. Chaque �tat Membre du Comit� dispose d'une voix.

2. Le pr�sident s'assure des d�cisions du Comit�; � la demande d'un ou plusieurs membres, il peut faire proc�der � un vote, auquel cas s'appliqueront mutatis mutandis les dispositions de l'article XII du R�glement g�n�ral de l'Organisation.

Article VI - Comptes rendus et rapports

1. � chaque session, le Comit� approuve un rapport au Conseil contenant ses opinions, recommandations et d�cisions, y compris l'opinion de la minorit� lorsque cela est demand�. Toute recommandation adopt�e par le Comit� qui affecte le programme ou les finances de l'Organisation est port�e � la connaissance du Conseil, accompagn�e des observations des comit�s subsidiaires comp�tents de ce dernier.

2. Les rapports des sessions sont communiqu�s � tous les �tats Membres et membres associ�s de l'Organisation, aux �tats qui ne font pas partie de l'Organisation et qui ont �t� invit�s � prendre part � la session, ainsi qu'aux organisations internationales int�ress�es qui �taient repr�sent�es � la session.

3. Les observations du Comit� concernant le rapport de l'un quelconque de ses organes subsidiaires et, sur demande d'un ou de plusieurs membres du Comit�, l'opinion de ce membre ou de ces membres sont ins�r�es dans le rapport du Comit�. Si l'un des membres le demande, cette partie du rapport du Comit� est communiqu�e d�s que possible par le Directeur g�n�ral aux �tats ou aux organisations internationales qui re�oivent normalement les rapports de l'organe subsidiaire en cause. Le Comit� peut aussi demander au Directeur g�n�ral d'appeler particuli�rement l'attention des membres, en leur transmettant le rapport du Comit� et le compte rendu de ses d�bats, sur ses opinions et observations relatives au rapport de l'un quelconque de ses organes subsidiaires.

4. Le Comit� arr�te la proc�dure concernant les communiqu�s de presse relatifs � son activit�.

Article VII - Organes subsidiaires

1. Conform�ment aux dispositions de l'article XXX.10 du R�glement g�n�ral de l'Organisation, le Comit� peut, si cela est n�cessaire, constituer des sous-comit�s, des groupes de travail subsidiaires ou des groupes d'�tude, sous r�serve que les fonds n�cessaires soient disponibles dans le chapitre pertinent du budget approuv� de l'Organisation; il peut inclure, dans ces sous-comit�s, groupes de travail subsidiaires ou groupes d'�tude, des �tats Membres qui ne sont pas membres du Comit� et des membres associ�s. Les sous-comit�s, groupes de travail subsidiaires ou groupes d'�tude cr��s par le Comit� peuvent comprendre des �tats qui, sans �tre membres ni membres associ�s de l'Organisation, font partie des Nations Unies, de l'une quelconque des institutions sp�cialis�es ou de l'Agence internationale de l'�nergie atomique.

2. Avant de prendre une d�cision entra�nant des d�penses au sujet de la cr�ation d'organes subsidiaires, le Comit� est saisi d'un rapport du Directeur g�n�ral sur les incidences administratives et financi�res de cette d�cision.

3. Le Comit� fixe le mandat de ses organes subsidiaires, qui lui font rapport. Les rapports des organes subsidiaires sont communiqu�s, pour information, � tous les membres des organes subsidiaires int�ress�s, � tous les �tats Membres et aux membres associ�s de l'Organisation, aux �tats qui ne font pas partie de l'Organisation et qui ont �t� invit�s � participer � la session des organes subsidiaires, ainsi qu'aux organisations internationales int�ress�es qui ont �t� autoris�es � participer � ces sessions.

Article VIII - Suspension de l'application du r�glement int�rieur

1. Le Comit� peut d�cider de suspendre l'application de l'un quelconque des articles ci-dessus de son r�glement, sous r�serve que l'intention de suspendre l'application dudit article ait fait l'objet d'un pr�avis de 24 heures et que la d�cision envisag�e soit compatible avec les dispositions de l'Acte constitutif et du R�glement g�n�ral de l'Organisation. Il peut se dispenser de ce pr�avis si aucun membre n'y voit d'objection.

Article IX - Amendement du r�glement int�rieur

1. Le Comit� peut, � la majorit� des deux tiers des suffrages exprim�s, amender son r�glement int�rieur sous r�serve que les amendements soient compatibles avec les dispositions de l'Acte constitutif et du R�glement g�n�ral de l'Organisation. Aucune proposition d'amendement du r�glement int�rieur ne peut �tre inscrite � l'ordre du jour d'aucune session du Comit� si le Directeur g�n�ral n'en a pas donn� pr�avis aux membres 30 jours au moins avant l'ouverture de la session.

II. OCTROI DU STATUT D'OBSERVATEUR (� DES �TATS)

Octroi du statut d'observateur

1. � sa huiti�me session, la Conf�rence avait pri� le Conseil d'�tudier et de proposer des amendements � l'Acte constitutif et au R�glement g�n�ral de l'Organisation afin d'�liminer toute ambigu�t� qui existerait sur la question du statut d'observateur, en se pr�occupant notamment de la d�finition de ce statut, de l'�tablissement de crit�res pour son octroi et de tous les aspects juridiques et pratiques du probl�me.

Octroi du statut d'observateur � des �tats

2. La Conf�rence, � sa neuvi�me session, a accept� le point de vue du Conseil selon lequel le r�sultat recherch� serait obtenu si l'on d�finissait:

3. C'est pourquoi, ayant apport� certaines modifications au texte qui lui �tait propos� par le Conseil (voir rapport de la vingt-sixi�me session), la Conf�rence a adopt� la r�solution ci-apr�s:

R�solution N° 43/57 - Octroi du statut d'observateur � des �tats

LA CONF�RENCE

Consid�rant que l'Article III de l'Acte constitutif et les articles pertinents du R�glement g�n�ral de l'Organisation relatifs au statut d'observateur manquent de clart�;

Adopte en mati�re d'octroi du statut d'observateur � des �tats les principes �nonc�s � l'Annexe C au pr�sent rapport;

Invite tous les organes constitu�s sous l'�gide de l'Organisation, en vertu des Articles VI et XIV de l'Acte constitutif, � harmoniser le plus rapidement possible leur statut et leur r�glement int�rieur avec les principes mentionn�s ci-dessus.

1. La Conf�rence a consid�r� que le principe �nonc� au paragraphe 2 de la section A de l'expos� de principes mentionn� ci-dessus devait figurer dans le R�glement g�n�ral de l'Organisation adopt� par la Conf�rence; elle a donc demand� au Conseil de lui soumettre � sa prochaine session un projet d'amendement � l'article XXVI.9 dudit R�glement (maintenant article XXV.9).

 

ANNEXE A - PRINCIPES R�GISSANT L'OCTROI DU STATUT D'OBSERVATEUR AUX NATIONS

 

�tats Membres et Membres associ�s

1. Sessions de la Conf�rence, du Conseil, des commissions et des comit�s. Les �tats Membres et les membres associ�s de l'Organisation ne peuvent pas participer aux sessions de la Conf�rence en qualit� d'observateurs. Ce principe s'applique �galement aux membres du Conseil et des commissions ou comit�s institu�s en application des dispositions de l'article VI ou de l'article XIV de l'Acte constitutif, en ce qui concerne l'admission aux sessions de ces organes.

2. S�ances restreintes, priv�es ou secr�tes du Conseil. L'article XXV.9 (c) du R�glement g�n�ral de l'Organisation dispose que tout �tat Membre non repr�sent� au Conseil et tout membre associ� peuvent soumettre des m�morandums et participer aux d�bats sans droit de vote. Pour l'interpr�tation de cette disposition, il sera entendu qu'en r�gle g�n�rale les �tats Membres de l'Organisation qui ne sont pas membres du Conseil ou les membres associ�s sont admis aux r�unions priv�es, � moins que le Conseil n'en d�cide autrement si besoin en est.

3. R�unions r�gionales ou techniques (y compris celles de commissions r�gionales constitu�es en vertu de l'article VI de l'Acte constitutif). Tout �tat Membre ou tout membre associ� peut, sur sa demande, participer en qualit� d'observateur � toute r�union r�gionale ou technique des organes directeurs ou organes subsidiaires de la FAO ou � toute r�union r�gionale ou technique que le Directeur g�n�ral, dans le cadre d'une autorisation du Conseil, prend l'initiative de convoquer ou dont l'organisation lui incombe au premier chef, m�me si g�ographiquement l'�tat Membre ou le membre associ� n'appartient pas � la r�gion consid�r�e, toujours sous r�serve que la question � discuter pr�sente pour l'�tat Membre ou le membre associ� un int�r�t certain. L'intention de participer � l'une quelconque de ces r�unions doit �tre notifi�e au Directeur g�n�ral quinze jours au moins avant la r�union, �tant entendu que la r�union elle-m�me peut dispenser de ce pr�avis.

4. Comit�s compos�s d'un nombre limit� d'�tats Membres et de membres associ�s. Ne sont pas admis aux d�bats des comit�s compos�s d'un nombre limit� d'�tats Membres et de membres associ�s qui ont �t� �tablis par la Conf�rence, par ses commissions ou par le Conseil en vertu de l'article VI de l'Acte constitutif ou des articles XIV, XV ou XXV.l0 du R�glement g�n�ral de l'Organisation, les observateurs des �tats Membres ou des membres associ�s qui ne font pas partie desdits comit�s, � moins que la Conf�rence, ses commissions ou le Conseil n'en d�cident autrement.

5. Territoires non autonomes et territoires sous tutelle administr�s par des �tats Membres. Le Directeur g�n�ral peut attirer l'attention de la puissance m�tropolitaine ou de l'autorit� charg�e de l'administration de territoires sur l'opportunit� que pourrait pr�senter sa participation � une r�union r�gionale ou technique qui offre de l'int�r�t pour tel ou tel territoire non autonome ou territoire sous tutelle.

 

ANNEXE B - �TATS NON MEMBRES

1. Les �tats qui ne sont pas membres ou membres associ�s de l'Organisation mais qui sont membres des Nations Unies, de l'une quelconque des institutions sp�cialis�es, ou de l'Agence internationale de l'�nergie atomique peuvent, sur demande et sous r�serve des dispositions �nonc�es au paragraphe B 4, �tre invit�s par la Conf�rence ou par le Conseil � se faire repr�senter par un observateur � une session de ces organes.

2. Ces �tats peuvent, sur demande et avec l'approbation du Conseil, participer aux r�unions r�gionales ou techniques de l'Organisation. Si toutefois l'urgence est telle que le temps manque pour consulter le Conseil, le Directeur g�n�ral peut, sur demande, inviter ces �tats � envoyer un observateur aux r�unions en question.

3. Les �tats qui ne sont ni membres ou membres associ�s de l'Organisation, ni membres des Nations Unies, de l'une quelconque des institutions sp�cialis�es, ou de l'Agence internationale de l'�nergie atomique, ne peuvent envoyer d'observateurs � aucune r�union de l'Organisation.

4. Les �tats qui, ayant �t� membres de l'Organisation, s'en sont retir�s en laissant des arri�r�s de contributions ne peuvent envoyer d'observateurs � aucune r�union de l'Organisation avant de s'�tre lib�r�s ou que la Conf�rence ait approuv� un arrangement pour le r�glement desdits arri�r�s, except� si, dans des circonstances particuli�res, le Conseil en d�cide autrement.

5. Si l'Organisation a re�u une demande d'admission � la qualit� de membre, l'autorit� qui l'a pr�sent�e peut, sous r�serve des dispositions du paragraphe 4 ci-dessus, �tre invit�e par le Conseil � participer en qualit� d'observateur aux r�unions techniques que l'on estime pr�senter pour elle un int�r�t technique, en attendant que la Conf�rence ait statu� sur la demande d'admission.

6. Les articles XXIV.1 (d) (v) et XXXII.2 du R�glement g�n�ral de l'Organisation seront interpr�t�s � la lumi�re des principes �nonc�s aux paragraphes B 3 et B 4.

7. Des circonstances exceptionnelles peuvent exiger qu'un �tat qui n'est pas membre de l'Organisation, mais qui est membre des Nations Unies, de l'une quelconque des institutions sp�cialis�es, ou de l'Agence internationale de l'�nergie atomique, soit consult� au sujet d'une action technique; dans ce cas, la nature restrictive des principes �nonc�s aux paragraphes B 4 et B 5 ci-dessus ne devrait pas interdire au Directeur g�n�ral d'inviter 1'�tat non membre en question � se faire repr�senter par un observateur � une r�union technique en vue de discuter un probl�me particulier, si le Directeur g�n�ral estime agir ainsi dans l'int�r�t sup�rieur de l'Organisation et de son travail, �tant entendu qu'il consultera les �tats Membres du Conseil, le cas �ch�ant par correspondance.

 

ANNEXE C - STATUT DES OBSERVATEURS

1. Les observateurs des �tats admis � participer aux r�unions de l'Organisation peuvent �tre autoris�s �:

III. OCTROI DU STATUT D'OBSERVATEUR (� DES ORGANISATIONS INTERNATIONALES GOUVERNEMENTALES ET NON GOUVERNEMENTALES)

 

Octroi du statut d'observateur

1. � sa huiti�me session, la Conf�rence avait pri� le Conseil d'�tudier et de proposer des amendements � l'Acte constitutif et au R�glement g�n�ral de l'Organisation afin d'�liminer toute ambigu�t� qui existerait sur la question du statut d'observateur, en se pr�occupant notamment de la d�finition de ce statut, de l'�tablissement de crit�res pour son octroi et de tous les aspects juridiques et pratiques du probl�me.

R�solution N° 44/57 - Octroi du statut d'observateur � des organisations internationales

LA CONF�RENCE

D�cide

(a) qu'� l'avenir les organisations intergouvernementales qui n'ont pas conclu d'accord avec la FAO et les organisations non gouvernementales admises au statut de liaison avec la FAO pourront �tre invit�es � envoyer des observateurs aux sessions de la Conf�rence et du Conseil si, de l'avis du Directeur g�n�ral, il existe des raisons concr�tes de les inviter, dans l'int�r�t des travaux de l'Organisation;

(b) que les droits des observateurs envoy�s aux r�unions de la FAO par les organisations intergouvernementales qui sont en relation avec elle ne seront pas moindres que ceux des observateurs des organisations non gouvernementales admises au statut consultatif aupr�s de l'Organisation; et

Note que, sous r�serve de l'interpr�tation pr�c�dente, les dispositions de l'Acte constitutif et du R�glement g�n�ral de l'Organisation qui s'appliquent aux organisations internationales, ainsi que les principes gouvernant les relations de la FAO avec les organisations internationales non gouvernementales, adopt�s par la Conf�rence � sa septi�me session, �tablissent des crit�res satisfaisants pour l'octroi du statut d'observateur aux organisations internationales et d�finissent convenablement les droits de leurs observateurs.


ANNEXE E

PRINCIPALES QUESTIONS SOUMISES � L'EXAMEN DU SOUS-COMIT�

En identifiant les questions et les domaines cl�s d'int�r�t international, et en �tablissant des priorit�s, la Consultation d'experts a soulign� combien il �tait important de traiter les probl�mes de la s�curit� alimentaire et du soulagement de la pauvret� � l'�chelon local, national, r�gional et mondial. Le r�le de l'aquaculture pour le renforcement de la s�curit� alimentaire et du d�veloppement �conomique dans les pays membres de la FAO, aux fins d'une diminution de la pauvret�, a donc �t� consid�r� comme une priorit� principale. La Consultation a identifi� six domaines d'action prioritaires pour le Sous-Comit�, � savoir:

1. S�curit� alimentaire et r�duction de la pauvret�

2. Questions int�ressant les consommateurs (salubrit�, qualit� et certification des produits alimentaires)

3. Valorisation des ressources humaines (formation et �ducation), recherche et vulgarisation

4. Aspects �cologiques du d�veloppement de l'aquaculture

5. Renforcement des capacit�s institutionnelles et �laboration de politiques

6. Statistiques, donn�es et gestion de l'information


ANNEXE F

D�VELOPPEMENT DE L'AQUACULTURE AU-DEL� DE L'ANN�E 2000:

LA D�CLARATION ET LA STRAT�GIE DE BANGKOK

Conf�rence sur le d�veloppement de l'aquaculture au troisi�me mill�naire

20-25 f�vrier 2000 - Bangkok (Tha�lande)

La premi�re grande conf�rence internationale sur l'aquaculture organis�e par la FAO s'est tenue � Kyoto (Japon) en 1976. Cette Conf�rence avait adopt� la "D�claration de Kyoto sur l'aquaculture". En f�vrier 2000, quelque 540 participants de 66 pays et plus de 200 organisations gouvernementales et non gouvernementales ont pris part � la "Conf�rence sur l'aquaculture au troisi�me mill�naire", � Bangkok (Tha�lande). Cette conf�rence �tait organis�e par le R�seau de centres d'aquaculture pour la r�gion Asie et Pacifique (RCAAP) et par la FAO, et a �t� accueillie par le gouvernement tha�landais. Un soutien additionnel a �t� apport� par l'Union europ�enne (UE), l'Agence australienne pour le d�veloppement international (AusAID), l'Agence canadienne de d�veloppement international (ACDI), le Centre danois pour l'environnement et le d�veloppement (DANCED), le Rockefeller Brothers Fund, et le programme de partenariat Banque mondiale/Pays-Bas.

Tout au long de 1999, le RCAAP et la FAO ont contribu� � la pr�paration d'�tudes concernant les nouvelles tendances de l'aquaculture en Afrique, en Asie, en Europe, en Am�rique latine, en Am�rique du Nord, dans les pays de l'ex-URSS, au Proche-Orient et dans les pays insulaires du Pacifique, organisant en outre des r�unions d'experts charg�s d'analyser les principales tendances du d�veloppement de l'aquaculture. Quatorze �tudes th�matiques portant sur divers aspects de l'aquaculture ont �t� r�alis�es et huit aper�us sur certaines questions cl�s pr�par�s pour examen et discussion lors de la Conf�rence. Tous les participants ont re�u de vastes sommaires de l'ensemble de la documentation pr�par�e. Les 20 expos�s et d�bats tenus en s�ances pl�ni�res, et les 12 ateliers anim�s par des groupes d'experts ont permis aux participants de se pencher sur les principales questions et les mesures strat�giques de suivi � adopter, et d'�tablir un rang de priorit�.

Les grands th�mes examin�s ont �t� notamment les suivants: �laboration de politiques et planification pour un d�veloppement durable de l'aquaculture (s�curit� alimentaire et diminution de la pauvret�, d�veloppement rural, participation des parties prenantes, mesures d'incitation, et cadres juridiques et institutionnels); priorit�s en mati�re de technologie et de recherche/d�veloppement (syst�mes/esp�ces, g�n�tique, gestion sanitaire, nutrition/alimentation, et p�ches fond�es sur l'�levage); valorisation des ressources humaines; commerce international, qualit�, salubrit� et commercialisation des produits; coop�ration r�gionale et interr�gionale; financement; et soutien institutionnel.

Sur une telle toile de fond, les participants � la Conf�rence ont examin� les priorit�s et les strat�gies int�ressant le d�veloppement de l'aquaculture dans les deux prochaines d�cennies, � la lumi�re des futures questions �conomiques, sociales et environnementales et des progr�s attendus en mati�re de techniques aquacoles. Sur la base de ces d�lib�rations, les participations ont adopt� la D�claration de Bangkok et la Strat�gie de d�veloppement de l'aquaculture au-del� de l'ann�e 2000. La Conf�rence a invit� les �tats, le secteur priv� et autres parties prenantes, � int�grer dans leurs strat�gies de d�veloppement de l'aquaculture les �l�ments strat�giques cl�s identifi�s � cette occasion.

Les actes de la Conf�rence, et notamment les �tudes des tendances mondiales et r�gionales du d�veloppement de l'aquaculture, les examens th�matiques, les allocations prononc�es et autres communications sollicit�es, seront publi�s par le RCAAP et la FAO.

Le RCAAP et la FAO remercient tous ceux qui, particuliers et institutions, ont particip� � la Conf�rence.

Hassanai Kongkeo

Coordonnateur

R�seau de centres d'aquaculture pour la r�gion Asie et Pacifique (RCAAP)

Suraswadi Building, Department of Fisheries,

Kasetsart University Campus, Ladyao, Jatujak

Bangkok 10900

Tha�lande

Jia Jiansan

Chef

Service des ressources des eaux int�rieures et de l'aquaculture

Division des ressources halieutiques

D�partement des p�ches

Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture

Viale delle Terme di Caracalla

00100 Rome

Italie

T�l�copie:±3906570-53020

La D�claration de Bangkok

PR�AMBULE

1. La premi�re Conf�rence internationale sur l'aquaculture organis�e par l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) s'�tait d�roul�e � Kyoto (Japon) en 1976. La Conf�rence avait adopt� la "D�claration de Kyoto sur l'aquaculture".

2. En f�vrier 2000, quelque 540 participants venus de 66 pays ont pris part � la "Conf�rence sur l'aquaculture au troisi�me mill�naire" � Bangkok (Tha�lande). Cette Conf�rence �tait organis�e par le R�seau de centres d'aquaculture pour la r�gion Asie et Pacifique (RCAAP) et la FAO, et a �t� accueillie par le gouvernement tha�landais.

3. Tout au long de 1999, le RCAAP et la FAO ont contribu� � la pr�paration d'�tudes concernant les nouvelles tendances de l'aquaculture en Afrique, en Asie, en Europe, en Am�rique latine, en Am�rique du Nord, dans les pays de l'ex-URSS, au Proche-Orient et dans les pays insulaires du Pacifique, organisant en outre des r�unions d'experts charg�s d'analyser les tendances du d�veloppement de l'aquaculture. Des �tudes th�matiques portant sur divers aspects de l'aquaculture ont �galement �t� r�alis�es. Les participants � la Conf�rence de Bangkok ont �t� inform�s des r�sultats et des conclusions de ces activit�s.

4. Sur une telle toile de fond, les participants � la Conf�rence ont examin� les strat�gies int�ressant le d�veloppement de l'aquaculture dans les deux prochaines d�cennies, � la lumi�re des futures questions �conomiques, sociales et environnementales et des progr�s attendus en mati�re de techniques aquacoles.

5. Sur la base de ces d�lib�rations, les participations � la Conf�rence ont adopt� la D�claration suivante.

LA D�CLARATION

Nous, les participants � la Conf�rence sur l'aquaculture au troisi�me mill�naire, Bangkok 2000, reconnaissons que:

et d�clarons que:


6. Les principaux �l�ments de la strat�gie �labor�e sur la base des recommandations de la Conf�rence sont indiqu�s ci-apr�s. Le d�tail des recommandations formul�es au cours des sessions figure dans le rapport de la Conf�rence.

STRAT�GIE DE D�VELOPPEMENT DE L'AQUACULTURE AU-DEL� DE L'AN 2000

7. Les �tats sont invit�s � int�grer dans leurs strat�gies de d�veloppement de l'aquaculture les �l�ments cl�s identifi�s � l'occasion de la Conf�rence.

8. Ces �l�ments sont les suivants:

Investir dans les ressources humaines par le biais de l'�ducation et de la formation

9. De nouveaux investissements sont n�cessaires en mati�re d'�ducation et de formation pour former les connaissances, les capacit�s et les mentalit�s de tous ceux qui interviennent dans ce secteur. Une valorisation plus efficace des capacit�s humaines, et mieux adapt�e aux besoins, est possible par les moyens suivants:


Investir au niveau de la recherche et du d�veloppement


10. Il est n�cessaire d'accro�tre les investissements dans la recherche aquacole, tout en faisant un usage efficace des ressources destin�es � la recherche et en renfor�ant les capacit�s des institutions de recherche afin qu'elles soient mieux adapt�es aux besoins de d�veloppement, et ce par le biais notamment des m�canismes suivants:


Renforcer le flux d'informations et am�liorer leur communication

11. La gestion efficace du secteur n�cessite des flux d'informations renforc�s au niveau national, r�gional et interr�gional, pour �viter la duplication des efforts et r�duire les co�ts, tout en favorisant la coh�rence dans des domaines comme l'�ducation et la formation, l'�laboration de politiques, la planification et l'application de r�gles et de proc�dures.

12. Un flux d'informations accru am�liorera la capacit� institutionnelle de traitement des probl�mes nouveaux et peut �tre assur� par les moyens suivants:

� mise en place d'arrangements pour la mise en commun des donn�es et des informations;


13. La collecte et la diffusion d'informations correctes et v�rifiables sur l'aquaculture peuvent permettre d'am�liorer l'image publique de ce secteur et m�ritent une attention particuli�re.


Am�liorer la s�curit� alimentaire et att�nuer la pauvret�


14. Renforcer la s�curit� alimentaire et att�nuer la pauvret� constituent des priorit�s importantes et compl�mentaires � l'�chelle mondiale. L'aquaculture joue un r�le particulier dans la r�alisation de ces objectifs, notamment parce que le poisson est un aliment particuli�rement nourrissant et que dans les pays en d�veloppement il constitue un �l�ment essentiel, voire indispensable, de l'alimentation d'une bonne partie de la population. De plus, si l'aquaculture contribue aux moyens d'existence des m�nages pauvres, notamment dans les r�gions d'Asie o� il existe une tradition d'�levage aquacole, ses potentialit�s sont consid�rables dans la plupart des pays o� ce secteur est relativement r�cent et encore peu d�velopp� par rapport � l'agriculture et � l'�levage. L'aquaculture pourrait am�liorer la s�curit� alimentaire, offrir des points de d�part et contribuer � la cr�ation de moyens d'existence durables pour les populations pauvres, et ce par les moyens suivants:


Am�liorer la durabilit� de l'environnement


15. Il est n�cessaire de mettre au point et d'adopter des politiques et des pratiques qui assurent la durabilit� de l'environnement, notamment des technologies respectueuses de l'environnement et des syst�mes d'�levage faisant un usage efficace des ressources, et l'int�gration des �levages aquacoles dans les plans d'am�nagement des zones c�ti�res et des bassins versants int�rieurs. Des am�liorations en termes de durabilit� de l'environnement peuvent �tre assur�es par les moyens suivants:


Int�grer l'aquaculture dans le d�veloppement rural


16. Pour renforcer l'impact de l'aquaculture en termes de d�veloppement rural et de r�duction de la pauvret�, des strat�gies sont n�cessaires pour focaliser la planification et l'�laboration des programmes sur les populations, et int�grer l'aquaculture dans les programmes mondiaux de d�veloppement rural. Pour ce faire, il convient de recourir aux moyens suivants:


Investir dans le d�veloppement de l'aquaculture


17. � des fins de durabilit� les investissements futurs dans l'aquaculture devraient s'appuyer sur des strat�gies � long terme. Les investissements du secteur priv� repr�sentent la contribution la plus importante au d�veloppement de l'aquaculture, mais un financement ad�quat du secteur public pour la cr�ation de capacit�s, le renforcement des institutions et au niveau des infrastructures, est indispensable pour que la soci�t� puisse recueillir tous les fruits d'un secteur aquacole bien g�r� et efficace.


18. Des strat�gies d'investissement judicieuses seraient notamment les suivantes:

19. L'aide internationale en faveur du d�veloppement tend de plus en plus � la r�duction de la pauvret� et doit adh�rer aux principes fondamentaux d'�quit� sociale, notamment entre les sexes, de durabilit� de l'environnement, de faisabilit� technique, de viabilit� �conomique et de bonne gouvernance. Le niveau de risque est important lorsqu'il s'agit de soutenir des initiatives de lutte contre la pauvret�.

20. Pour une utilisation efficace des ressources des donateurs internationaux, il convient d'appliquer au d�veloppement multisectoriel une approche ax�e sur des programmes, qui permet aux donateurs de coop�rer plus utilement et de collaborer mutuellement. Cet effort devrait s'inscrire dans un cadre global de planification et de d�veloppement. Il est donc n�cessaire que les donateurs adoptent des approches et des proc�dures plus coh�sives.

Renforcer le soutien institutionnel

21. L'un des principaux enjeux pour la croissance de l'aquaculture sera l'aptitude des pays et des organisations � renforcer leurs capacit�s institutionnelles pour l'�tablissement et la mise en oeuvre de cadres politiques et r�glementaires � la fois transparents et coercitifs. Les mesures d'incitation, �conomiques notamment, m�ritent une plus grande attention au moment de la planification et de la gestion du d�veloppement de l'aquaculture.

22. Il conviendra de renforcer et d'am�liorer l'efficacit� des institutions par les moyens suivants:


Mettre les innovations en application dans le secteur de l'aquaculture

23. Dans l'optique d'un d�veloppement durable de l'aquaculture, les technologies devraient constituer une sorte de "bo�te � outils", vari�e et adaptable, dans laquelle chacun pourrait choisir et mettre au point le syst�me le plus adapt� � ses besoins et correspondant le mieux aux possibilit�s et aux contraintes de l'environnement local. La diffusion de ces techniques n�cessite des r�seaux de communication efficaces, des informations fiables concernant les avantages et les inconv�nients des diff�rentes approches, ainsi qu'un soutien au niveau du processus d�cisionnel par lequel les int�ress�s choisissent leurs syst�mes de production et les esp�ces � �lever.


24. Au cours de deux prochaines d�cennies, l'eau et la terre deviendront des enjeux importants pour l'aquaculture. De nouvelles possibilit�s de d�veloppement de l'aquaculture viendront �galement des progr�s de la science et de la technique touchant les syst�mes d'aquaculture.


25. Les secteurs potentiels � examiner sont notamment les suivants:


Am�liorer les p�ches fond�es sur l'�levage et mettre en valeur les stocks

26. La mise en valeur des p�ches en eaux int�rieures et c�ti�res comporte notamment une modification des p�ches fond�es sur l'�levage et de l'habitat dans les ressources aquatiques communes, avec des apports minimums en nourriture et en �nergie. Ces pratiques offrent donc des opportunit�s importantes aux couches d�munies de la population qui peuvent ainsi tirer avantage des techniques d'aquaculture pertinentes, et elles permettent une utilisation efficace des ressources sous-exploit�es, nouvelles ou d�grad�es. La p�che fond�e sur l'�levage offre en particulier des potentialit�s consid�rables d'augmentation de l'approvisionnement en poisson provenant aussi bien des p�ches en eau douce que des p�ches marines, et de cr�ation de revenus dans les zones rurales int�rieures et c�ti�res.


27. Les potentialit�s de la mise en valeur des stocks et des p�ches fond�es sur l'�levage pourraient �tre concr�tis�es de la mani�re suivante:


G�rer la sant� des animaux aquatiques


28. Les maladies constituent souvent un obstacle important � la croissance de l'aquaculture, ce qui dans certains pays a eu des r�percussions � la fois sur le d�veloppement socio-�conomique et sur les moyens d'existence ruraux. R�soudre les probl�mes de sant� des animaux aquatiques est donc d�sormais une n�cessit� urgente pour favoriser la croissance de l'aquaculture, notamment par le truchement de programmes proactifs. L'harmonisation des approches et des mesures en mati�re de protection sanitaire et une coop�ration efficace au niveau national, r�gional et interr�gional sont n�cessaires pour maximiser l'efficacit� de ressources limit�es.


29. Cet objectif peut �tre r�alis� par les moyens suivants:

30. La mise en place d'un m�canisme international efficace, par exemple d'un groupe de travail international, qui soit ax� sur l'atteinte de r�sultats, avec des strat�gies bien cibl�es et des �tapes ind�pendantes des parties int�ress�es, serait utile pour r�duire les pertes dues aux maladies en aquaculture.


Am�liorer la nutrition en aquaculture


31. Les strat�gies d'alimentation et de nutrition jouent un r�le central et fondamental dans le d�veloppement durable du secteur de l'aquaculture. A cet �gard, l'accent devra �tre mis sur l'utilisation efficace des ressources et sur la r�duction des pertes d'aliments et des rejets d'�l�ments nutritifs. La diminution des farines de poisson dans l'alimentation sera importante pour r�duire le co�t de la nourriture et pour �viter la concurrence avec d'autres utilisateurs.


32. Ces objectifs peuvent �tre r�alis�s par les moyens suivants:

Appliquer la g�n�tique � l'aquaculture


33. La g�n�tique a un r�le important � jouer dans l'accroissement de la productivit� et de la durabilit� dans le secteur aquacole, gr�ce � un taux de survie plus �lev�, � un meilleur taux de renouvellement, � un usage plus appropri� des ressources, � une diminution des co�ts de production et � la protection de l'environnement. Des ressources seront n�cessaires, mais les retomb�es positives � court et � long terme devraient justifier ces efforts.


34. De nombreux �l�ments et pratiques de la g�n�tique peuvent �tre pris en consid�ration pour l'aquaculture. Sachant que l'aquaculture n'a pas b�n�fici� tout autant que l'�levage terrestre, de l'adoption de meilleures pratiques comme la reproduction s�lective et les programmes de mise en valeur des stocks, une haute priorit� devrait �tre donn�e � l'application de la g�n�tique dans ce secteur. Les interventions n�cessaires sont notamment les suivantes:


Appliquer la biotechnologie

35. La biotechnologie en tant que science a un impact potentiel sur tous les secteurs de la production alimentaire. Dans l'avenir, le secteur de l'aquaculture affrontera l'enjeu de la biotechnologie de la mani�re suivante:


Am�liorer la qualit� et la salubrit� des produits alimentaires

36. Avec la prise de conscience croissante des consommateurs, les aquaculteurs, les fournisseurs et les transformateurs devront am�liorer la qualit� des produits et accro�tre leur salubrit� et leur valeur nutritionnelle. Ils seront encourag�s en cela par la hausse potentielle des prix, par des taux d'assurance moins �lev�s et par une augmentation de la demande de la part des consommateurs.

37. Ces objectifs peuvent �tre r�alis�s par les moyens suivants:


Favoriser le d�veloppement des march�s et promouvoir les �changes commerciaux

38. Une attention particuli�re au d�veloppement des march�s et aux �changes d�terminera une augmentation de la demande de produits aquacoles, de leur valeur et des revenus qui en sont tir�s. Il s'agira ainsi de mettre au point des strat�gies commerciales et promotionnelles pour les produits de l'aquaculture et de bien comprendre les besoins des consommateurs et les tendances de la demande sur le march�.

39. Ces objectifs peuvent �tre r�alis�s par les moyens suivants:


Renforcer la coop�ration r�gionale et interr�gionale

40. Au fil des ann�es, la coop�ration r�gionale et interr�gionale a largement contribu� au d�veloppement de l'aquaculture gr�ce � la diffusion des connaissances et des comp�tences. En une �re de mondialisation, un ult�rieur renforcement de cette coop�ration � tous les niveaux aura des retomb�es positives accrues pour le d�veloppement et la durabilit� de ce secteur.


41. Cet objectif peut �tre r�alis� par les moyens suivants:


42. La Conf�rence a not� que certaines questions int�ressant le d�veloppement de l'aquaculture demandaient une forte focalisation mondiale et que pour cela il convenait d'instituer un forum intergouvernemental mondial au sein d'une organisation internationale existante, qui aurait le d�veloppement durable de l'aquaculture comme centre d'int�r�t primaire, et dont le mandat serait d'examiner les questions techniques et de politique pour la prise de d�cisions et l'�laboration d'accords.


MISE EN oeuvre

43. La Conf�rence invite les �tats, le secteur priv� et les organisations concern�es, � mettre en oeuvre les Strat�gies de d�veloppement de l'aquaculture au-del� de l'ann�e 2000.


44. Le secteur de l'aquaculture s'est consid�rablement diversifi� depuis la Conf�rence de Kyoto et int�resse aujourd'hui un large �ventail de parties prenantes. Cette diversit� offre des possibilit�s r�elles de coop�ration fructueuse.


45. La Conf�rence reconna�t que la responsabilit� premi�re de l'�laboration et de la mise en oeuvre de ces strat�gies revient aux �tats et au secteur priv�. La Conf�rence recommande aux �tats de mettre au point des strat�gies en encourageant un d�veloppement du secteur priv� qui int�gre les �l�ments cl�s identifi�s pr�c�demment.


46. La Conf�rence affirme en outre que les m�canismes de coop�ration entre les pays offrent d'excellentes possibilit�s de coordination et de soutien du d�veloppement de l'aquaculture, � travers le partage des exp�riences, l'appui technique et l'allocation de responsabilit�s pour la recherche, l'�ducation et l'�change d'informations. Le renforcement de la coop�ration entre les pays en d�veloppement m�rite une attention particuli�re et un soutien sp�cial.

47. D'autre part, la Conf�rence recommande qu'il soit fait un usage efficace des m�canismes r�gionaux et interr�gionaux existants, et que les d�cideurs s'efforcent de promouvoir la synergie et la coop�ration entre les organisations existantes. En l'absence d'organisations intergouvernementales r�gionales en mesure de promouvoir la coop�ration pour le d�veloppement de l'aquaculture, comme c'est le cas en Afrique et en Am�rique latine, la mise en place de m�canismes de ce type et le partage des exp�riences avec les r�seaux r�gionaux existants sont alors recommand�s.


48. La Conf�rence note qu'il existe des conditions favorables pour un renforcement de la coop�ration r�gionale et interr�gionale entre les divers partenaires, notamment les gouvernements, les organisations non gouvernementales, les organisations d'�leveurs, les organisations r�gionales et internationales, les organismes de d�veloppement, les donateurs et les institutions de cr�dit ayant en commun un int�r�t dans le d�veloppement par le biais de l'aquaculture.

49. A cet �gard, la Conf�rence recommande vivement l'�laboration d'un programme efficace de coop�ration r�gionale et interr�gionale, � l'appui de la mise en oeuvre des Strat�gies de d�veloppement de l'aquaculture au-del� de l'ann�e 2000.


1. A des fins statistiques (FAO/FIDI, 1999), la FAO d�finit l'aquaculture comme suit: " L'aquaculture consiste dans l'�levage d'organismes aquatiques, y compris poissons, mollusques, crustac�s et plantes aquatiques. L'�levage implique une quelconque forme d'intervention dans le processus d'augmentation de la production, telle que la mise en charge r�guli�re, l'alimentation, la protection contre les pr�dateurs, etc. L'�levage implique �galement la propri�t� individuelle ou juridique du stock en �levage. Du point de vue des statistiques, les organismes aquatiques r�colt�s par un individu ou une personne juridique les ayant eus en propri�t� tout au long de leur p�riode d'�levage sont donc des produits de l'aquaculture. Par contre, les organismes aquatiques exploitables publiquement en tant que ressource de propri�t� commune, avec ou sans licences appropri�es, sont � consid�rer comme des produits de la p�che." Comme pr�vu par le Code de conduite pour une p�che responsable (FAO, 1995), l'aquaculture comprend la p�che fond�e sur l'�levage.

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