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1. QUESTIONS DE PROCEDURE

1.1 Ouverture de la réunion

La réunion a été ouverte par M.A. Lindquist, Directeur de la Division de la FAO chargée des ressources halieutiques et de l'environnement et Secrétaire du CCRRM. Après avoir souhaité la bienvenue aux participants (voir Annexe 1), il a évoqué la décision du CCRRM de réactiver le Groupe de travail sur l'aquaculture et a attiré l'attention des membres sur le mandat confié à cet organe. Il a également appelé l'attention sur une étude réalisée par la FAO en octobre 1982, qui contient des informations de base sur la production aquicole et qui analyse l'évolution de celle-ci pays par pays ainsi que les facteurs qui influent sur le développement de l'aquaculture.

En ce qui concerne les travaux devant être entrepris par le Groupe, il a fait observer l'importance croissante des facteurs écologiques dans le développement de l'aquaculture. Il a brièvement rendu compte des préparatifs de la Conférence mondiale sur l'aménagement des pêches et a suggéré au Groupe de travail d'indiquer les questions qui devraient être soumises à l'attention de cette conférence.

Le Président, M. Ziad Shehadeh, a alors ouvert la réunion et a demandé au Secrétaire technique de passer en revue les questions d'organisation.

1.2 Adoption de l'ordre du jour

Le Président a suggéré de regrouper dans la première partie de l'ordre du jour les deux points consacrés à un examen de la situation et d'aborder ensuite les trois points qui portent davantage sur des questions de fond. Cette suggestion a été approuvée par le Groupe de travail qui a adopté l'ordre du jour reproduit à l'Annexe 2.

Le Président a aussi suggéré que l'on choisisse parmi les membres du Groupe un rapporteur différent pour chaque point principal de l'ordre du jour. Cette suggestion a été approuvée et les rapporteurs suivants ont été désignés:

Le Président a demandé à M. Shang de conduire le débat sur le point de l'ordre du jour concernant l'analyse économique.

1.3 Débat général

Avant que l'ordre du jour ne soit examiné point par point, le Président a demandé qu'il y ait un débat général afin de replacer les travaux du Groupe dans leur véritable perspective. Un certain nombre de problèmes ont été mentionnés au cours de ce débat. En ce qui concerne les échanges de données, on a insisté sur le problème des informations “réservées” que les producteurs préfèrent garder pour eux par crainte de la concurrence. On a aussi évoqué le cas de ces stagiaires envoyés à l'étranger auxquels on se contentait de donner une formation générale à une technique de production, en laissant de côté certains points “sensibles”, de sorte que ces stagiaires, une fois de retour dans leur pays, étaient incapables d'appliquer ce qu'ils avaient appris.

Le manque de services adéquats de vulgarisation a également été cité comme un problème fondamental ayant des incidences multiples, notamment en ce qui concerne l'information des producteurs, la collecte des données dans les exploitations et l'identification des problèmes les plus graves qui se posent à celle-ci. On a aussi noté que beaucoup de pays manquaient gravement de personnel qualifié et que c'était pour eux le problème le plus important.

Enfin, on a indiqué que le prix des livres et des publications techniques était un gros problème pour les pays en développement et un obstacle majeur à la diffusion du savoir. Le même problème se pose pour la publication et la distribution de revues régionales qui pourraient être un véhicule particulièrement bien adapté pour les échanges d'informations scientifiques.


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