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1. INTRODUCTION

La base de données sur les ressources halieutiques des eaux intérieures de l'Afrique (DIFRA) utilise le logiciel dBASE IV; elle fournit des renseignements sur les caractéristiques physiques, limnologiques et halieutiques de plus de 1 000 plans d'eau africains. L'essentiel de ses informations est tiré du Recueil sur les ressources halieutiques des eaux intérieures de l'Afrique (SIFRA) (Vandem Bosche et Bernacsek, 1990a, 1990b, 1991).

Le Recueil sur les ressources halieutiques des eaux intérieures de l'Afrique rassemble, pays par pays et plan d'eau par plan d'eau, les informations disponibles sur les caractéristiques physiques, la limnologie et les pêches. Il fournit également, si possible, des estimations des rendements potentiels des pêches dans ces plans d'eau. Les informations recueillies sont récapitulées au niveau national pour 53 pays.

Le Recueil - établi par le Service des ressources des eaux intérieures et de l'aquaculture de la FAO - est tiré de deux publications du CPCA (Welcomme, 1972, Welcomme, 1979). De nombreux autres ouvrages plus récents ont également été utilisés comme source d'information.

Le Recueil est composé de trois volumes, qui correspondent aux régions ci-après:

-Région I:Afrique de l'Est et Afrique australe, y compris îles de Madagascar, des Comores, des Seychelles, de Maurice et de la Réunion.
-Région II:Afrique de l'Ouest, du Sénégal au Congo
-Région III:Afrique du Nord

La présente base de données sera régulièrement mise à jour, dans le cadre du Programme ordinaire par le Service des ressources des eaux intérieures et de l'aquaculture de l'Organisation. De cette façon, la base de données fournira des informations détaillées et à jour sur les pêches intérieures de l'Afrique et sur leur potentiel, et pourra être facilement utilisée par les planificateurs, les décideurs et les personnes travaillant dans le secteur des pêches.

Avec cette base de données, on pourra déterminer si des plans d'eau sont sous-exploités ou surexploités, en comparant les estimations des rendements potentiels aux chiffres sur les captures effectives. Des comparaisons analogues peuvent être faites pour les plans d'eau partagés et pour des régions ou pays sélectionnés. A la lumière des résultats obtenus, on pourra identifier les zones qui ont le meilleur potentiel de développement des pêches ou de l'aquaculture.

Des renseignements complémentaires sur les pêches africains et les projets halieutiques sont disponibles dans d'autres bases de données de la FAO. Le Service de la planification et du développement des pêches de la FAO (FIPP) met actuellement au point une base de données sur les politiques et la planification du secteur des pêches (FIPPDAT) à partir d'un logiciel dBASE, en coopération avec le Service de l'information, des données et des statistiques sur la pêche (FIDI) (FAO, en préparation). Dans cette Banque de données, on trouvera, pour chaque pays, des informations tirées des statistiques et des rapports nationaux stockés dans le FISHDAB du Département des pêches de la FAO et dans d'autres bases de données de la FAO et de l'ONU.

La FAO a publié une base de données socio-économiques sur les pêches africaines (Bonzon et Horemans, 1988); il s'agit d'une première compilation statistique sur des indicateurs socio-économiques de base se rapportant aux pêches africaines, structurés selon deux modes (données les plus récentes et séries chronologiques (1970–1986)) et selon divers types de ventilation (pays, zone géographique et groupe économique).

Pour tout renseignement sur les projets de développement des pêches et de l'aquaculture, on peut se rapporter au FIPIS (Système d'information sur les projets d'investissement dans le secteur des pêches). Cette base de données de la Division FAO des politiques et de la planification de la pêche, qui utilise également un logiciel dBASE, donne des renseignements concernant près de 3 000 projets sur les pêches et l'aquaculture réalisés dans le monde entier.

2. DONNEES FIGURANT DANS LA BASE DE DONNEES

2.1 Informations sur les pays africains

Les pays repris dans la base de données sont énumérés ci-après, par ordre alphabétique; on trouve, après chaque pays, un chiffre qui correspond au volume pertinent du SIFRA (1, 2, 3) (voir Tableau 1).

Les séries chronologiques (1970–1987) sur la production de poisson et les approvisionnements par habitant sont ventilées pays par pays. Les chiffres sur la population sont exprimés en milliers d'habitants. Les informations sont principalement tirées des données démographiques de l'ONU (Division de la population de l'ONU) et des indicateurs socio-économiques de la Banque mondiale, tels qu'ils figurent dans la base de données AGROSTAT de la FAO (Système d'information statistique sur l'agriculture). Les chiffres sur la production de poisson, dont sont exclues les exportations, sont tirés du FISHDAB du Département des pêches de la FAO. Sauf indication contraire, les chiffres relatifs à la production des eaux intérieures comprennent l'aquaculture. Pour calculer les approvisionnements par habitant, on divise la production par le nombre total d'habitants du pays, pour obtenir un chiffre exprimé en kg par personne. Pour de plus amples informations sur ces données, voir le “Champ mémo” des tableaux se rapportant aux séries chronologiques (voir Section 3.2).

Tableau 1. Pays africains repris dans la DIFRA (le numéro du volume pertinent du Recueil figure entre parenthèses)

Algérie (3)
Angola (1)
Bénin (2)
Botswana (1)
Burkina Faso (3)
Burundi (1)
Cameroun (2)
Cap-Vert (2)
Comores (1)
Congo (1)
Côte d'Ivoire (2)
Djibouti (3)
Egypte (3)
Ethiopie (3)
Gabon (2)
Gambie (2)
Ghana (2)
Guinée (2)
Guinée équatoriale (2)
Guinée-Bissau (2)
Kenya (1)
Lesotho (1)
Libéria (2)
Libye (3)
Madagascar (1)
Malawi (1)
Mali (3)
Maroc (3)
Maurice (1)
Mauritanie (3)
Mozambique (1)
Namibie (1)
Niger (3)
Nigéria (2)
Ouganda (1)
République centrafricaine (1)
Réunion (1)
Rwanda (1)
Sahara occidental (3)
Sao Tomé-et-Principe (2)
Sénégal (2)
Seychelles (1)
Sierra Leone (2)
Somalie (3)
Soudan (3)
Swaziland (1)
Tanzanie (1)
Tchad (3)
Togo (2)
Tunisie (3)
Zaïre (1)
Zambie (1)
Zimbabwe (1)

2.2 Informations sur les eaux intérieures de l'Afrique

La base de données contient des données sélectionnées, déjà compilées dans le SIFRA, sur plus de 1 000 plans d'eau intérieurs africains. Les plans d'eau sont divisés en cinq types: lacs, fleuves et plaines inondables, réservoirs, marécages et lagunes côtières.

Par les informations sur les eaux internationales, voir les pays où elles sont situées. Toutes les informations physiques et limnologiques sur les eaux africaines directement utiles pour l'estimation des rendements potentiels et du volume des pêches ont été insérées dans la base de données. Les statistiques des pêches de 1950 à 1987 y figurent également, lorsqu'elles sont disponibles (captures, nombre de pêcheurs et nombre d'embarcations). D'autres informations ont été stockées dans les “champs mémo” des différents tableaux de la base de données (voir Section 3.2).

2.3 Estimation des rendements potentiels, par plan d'eau et par pays

On trouve aussi, le cas échéant, des estimations des rendements potentiels, dérivées d'études analytiques portant sur les stocks de poisson (prospections acoustiques, prospections au chalut) et sur les pêches (analyse de l'effort de pêche). Mais la plupart des plans d'eau et des pêches de l'Afrique n'ont pas été étudiés sous cet angle. Faute d'informations de ce type, on a estimé les rendements potentiels à partir de modèles fondés sur les caractéristiques morphométriques et chimiques des plans d'eau. La mise au point de ces modèles est décrite dans un autre rapport (R.C.M. Crul, 1992, CIFA Occasional Paper No.16, “Models for estimating potential fish yields of African Inland Waters”). La production potentielle de poissons par pays a été calculée en additionnant les estimations des rendements potentiels des différents plans d'eau.

3. LA BASE DE DONNEES

3.1 Sélection du progiciel

On a choisi pour cette base de données le progiciel dBASE IV de l'Ashton Tate. Ce progiciel commercial facilement disponible et qui a fait ses preuves fonctionne sur ordinateur personnel IBM et ordinateur personnel compatible à 100 pour cent. De plus, dBASE IV est plus puissant que les versions précédentes de dBASE et que la plupart des autres progiciels; il a une compatibilité ascendante avec les séries de données de dBASE III+. Pour le fonctionnement de dBASE IV, il faut 640 Kb de mémoire active, ce qui correspond à la mémoire actuelle des ordinateurs personnels XT et AT, et des ordinateurs portables utilisant le système d'exploitation MS DOS. Il faut un disque dur ayant une mémoire disponible de 7.5Mb (3,5 Mb pour le programme, 2 Mb pour les tableaux de DIFRA et 2 Mb supplémentaires pour l'utilisation).

Le dBASE IV a un Centre de contrôle en liaison avec des fonctions telles que “Grilles” “Interrogations”, “Rapports”, “Etiquettes”, et “Applications”. Le Centre de contrôle peut travailler avec différents catalogues et différents séries de fichiers. Le programme peut utiliser le SQL (langage structuré d'interrogation) pour des interrogations et vues plus complexes.

3.2 Interrogations

Les fonctions “Interrogation par l'exemple” (QBE) et “Langage structuré d'interrogation” (SQL) sont deux caractéristiques intéressantes de dBASE IV, grâce auxquelles une Vue peut être créée. Une vue est en fait un tableau de la base de données virtuelle, qui est créé par l'usager et peut être stocké sur disque dans un fichier séparé. Comme SQL exige une expérience de la programmation et une connaissance des commandes SQL, alors que, de par sa présentation, QBE est facilement utilisable grâce à la “Grille d'interrogation”, on a choisi QBE comme norme pour DIFRA, tout en laissant la possibilité aux usagers de SQL de passer à ce langage.

Avec la grille d'interrogation, il est possible de relier entre eux les tableaux de la base de données et de récupérer des informations sous toutes les formes. On peut sélectionner les enregistrements en introduisant des conditions, par exemple: sélectionner tous les lacs dont la superficie est supérieure à 100 km2, conductivité inférieure à 250 μS/cm et les captures supérieures à 2000 tonnes.

3.3 Structure of database/Structure de la base de données

DIFRA is made up of the following six tables/DIFRA est composé des six tableaux ci-après:

1. AC_GINFOAfrican Countries/Pays africains - General Information/Informations générales
2. AC_TSFPAfrican Countries/Pays africains - Time Series of Fish Production/Séries chronologiques sur la production halieutique
3. AC_TSNCSAfrican Countries/Pays africains - Time Series of Nominal Consumer Supply/Séries chronologiques sur les disponibilités en poisson par consommateur
4. AW_GINFOAfrican Waters/Eaux africaines - General Information/Informations générales
5. AW_MLCHAfrican Waters/Eaux africaines - Morphometric and Limnological Characteristics/Caractéristiques morphométriques et limnologiques
6. AW_TSFSAfrican Waters/Eaux africaines - Time Series Fishery Statistics/Séries chronologiques sur les statistiques de la pêche

From Table V the following “VIEWS” are derived giving morphometric and limnological characteristics of lakes, rivers, floodplains, swamps, reservoirs and coastal lagoons:

Du Tableau V sont tirées les “VUES” suivantes, qui décrivent les caractéristiques morphométriques et limnologiques des lacs, fleuves, plaines inondables, marécages, réservoirs et lagunes côtières:

- C1_LAKESCharacteristics of African Lakes/Caractéristiques des lacs africains
- C2_RIVERCharacteristics of African Rivers/Caractéristiques des fleuves africains
- C3_FLPLCharacteristics of African Floodplains/Caractéristiques des plaines inondables africaines
- C4_SWAMPCharacteristics of African Swamps/Caractéristiques des marécages africains
- C5_RESERCharacteristics of African Reservoirs/Caractéristiques des réservoirs africains
- C6_LAGCharacteristics of African Coastal Lagoons/Caractéristiques des lagunes côtières africaines

The above mentioned tables and views have been stored together with forms and reports of these tables in a catalogue named DIFRA.CAT.

Les tableaux et vues susmentionnés ont été stockés, avec les grilles et rapports correspondants, dans un catalogue dénommé DIFRA.CAT.


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