Les systèmes de production de la praire vont d’intensifs (écloserie, nourricerie et quelque grossissement) à extensifs (quelques grossissements).
Approvisionnement en juvéniles
Les graines de praire sont produites en écloserie. Le cycle de production commence avec des organismes adultes ayant des gonades matures. Le conditionnement des adultes est basé sur certaines techniques. Pour une ponte précoce, les adultes peuvent être conditionnés en écloserie en augmentant la température de l’eau et en fournissant suffisamment de nourriture sous forme d’algues unicellulaires. Le conditionnement dure 4 à 10 semaines dépendant du point de démarrage. Les praires peuvent aussi être placées dans des zones de croissance élevée, et laissées pour un conditionnement naturel afin d’avoir une ponte plus tard dans la saison.
Normalement, les adultes conditionnés peuvent pondre en masse en les plaçant dans un bain d’eau de mer dans lequel la température peut être ajustée. Le sperme, des microalgues, ou de la sérotonine peuvent être utilisés comme stimulus induisant la ponte et par la suite la libération des gamètes. Les œufs fécondés sont retenus sur une toile, ensuite comptés et distribués dans des bacs de grossissement. Après deux jours, les larves atteignent le stade de charnière droite et sont récupérées pour être transférées dans un autre bac, dans lequel de la nourriture sous forme de microalgues est fournie. Ce processus est répété pendant 7 à 14 jours jusqu’à la fixation, où les praires sont gardées à une densité d’environ 1/ml. Elles sont par la suite enlevées des bacs larvaires, et placées dans des récipients ayant une toile à la base dans lesquels l’eau avec les algues, arrivent du haut (downwellers) ou bien elles sont placées directement dans des raceways et alimentées par un débit d’eau faible. Elles sont maintenues dans les downwellers ou avec un flux limité une à deux semaines. Les praires dans les downwellers sont ensuite placées dans des tamis avec de l’eau circulant du bas en haut en passant par les graines (upwellers).
Nurserie
Il n y a pas de moment définitif auquel le système d’écloserie cesse et la nourricerie prend la relève. Cependant, la majorité des gens de la profession considèrent le point auquel les algues unicellulaires ne sont plus fournies comme la partie finale du cycle de l’écloserie. A ce moment les praires se nourrissent exclusivement de matières existantes dans l’eau naturelle pompée de l’estuaire voisin. Les praires restent normalement dans les upwellers jusqu’à ce qu’elles atteignent 2 à 5 mm LC et ensuite elles sont distribuées dans des raceways, poches en toiles dans le terrain, ou gardées dans les systèmes upwellers où elles grandissent jusqu’à la taille de transplantation (8-15 mm LC).
Techniques de grossissement
Les praires sont installées dans des zones intertidales ou sub-tidales. Dans la majorité des aires d’élevage, elles sont couvertes avec une maille en plastique (6,4 ou 12,7 mm de maille carré) pour éviter les pertes liées à la prédation. Dans quelques endroits les praires sont mises dans des poches de maille qui sont hasardées sur le fond. La maintenance du lot implique une surveillance régulière (au moins une fois par semaine) pour vérifier si les mailles ne sont pas endommagées et enlever les espèces indésirables « fouling ». Les praires atteignent la taille commerciale dans 1-1,5 années dans les eaux du sud et 2-4 années dans les endroits situées plus au nord.
Techniques de récolte
Les praires sont récoltées à partir des poches en enlevant les poches, ou en les sortant des enclos en creusant avec un râteau ou à la main. Toutes les praires sont triées par taille, soit manuellement soit avec une trieuse mécanique/machine de comptage et les individus de trop petite taille sont remis dans un enclos séparé pour plus de temps.
Manipulation et traitement
Presque toutes les praires provenant des fermes d’élevage sont vendues vivantes dans leurs coquilles.
Coûts de production
Les graines des praires (taille 10-12 mm) coûtent de 25-30/1 000 USD. L’approvisionnement peut être variable et plusieurs éleveurs achètent à partir de sources multiples pour surpasser le temps de livraison et approvisionnement. D’autres achètent de plus petites graines et les cultivent dans leurs propres systèmes de nourricerie jusqu’à la taille de semence. D’autres coûts sont nominaux, mais incluent le coût de la maille, de tout dispositif de maintien et d’autres matériels auxiliaires de terrain. Les principaux coûts autres que la graine sont le bateau, son moteur, et la main d’œuvre nécessaire pour préparer les enclos. En général le taux de survie jusqu’à la taille marchande est de 50-70 pour cent. En dessous de 50 pour cent, il n y a plus de profit dans la culture des praires. Occasionnellement, le taux de survie excède 70 pour cent, mais ce taux ne peut pas être considéré comme un taux de routine.
Vibrioses |
Vibrio anguillarum; V. alginolyticus |
Bactérie |
Infection systémique des tissus mous de la larve, aboutissant à une nécrose dans les tissus (dûe à la production d’ecotoxine par des bactéries) & mort |
Bonne pratique d’élevage; stérilisation de l’eau utilisée dans la culture des algues |
Quahaug Parasite X maladie non connue (Maladie QPX);"Chytrid-like Disease" |
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Enflure et nodules ronds - jaunes (1-5 mm en diamètre) dans le manteau, souvent au bord & prés ou même directement adjacent au siphon ou muscle adducteur; branchies peuvent aussi être infectées; diminution de croissance de la nouvelle coquille; enflures, rétracté, bords du manteau de couleur brun-roux; mucus & granules de sable piégés entre le manteau enflé & bord de la coquilles & degré élevé d’éclats sur les bords de la coquille; peut causer des mortalités sévères |
Pas de mesures de contrôle connues, a part l’installation de stocks résistants |
Fournisseurs d’expertise en pathologie.
L’expertise en pathologie des praires est similaire à celle pour les huîtres, et existe principalement dans les institutions académiques ou dans les laboratoires gouvernementaux.