Approvisionnement en juvéniles
Vu que la ponte estsynchronisée, dans une grande mesure, dans les étangs d'élevage d'écrevisses, les étangs de production sont souvent remplis en automne pour coïncider avec la ponte maximale. Le recrutement continuel et la différence dans la croissance donnent une population de tailles et de classes d'âge mélangées. La mue fréquente et la croissance rapide se produisent dans les étangs d'élevage quand les conditions sont favorables. Après une période de croissance, les mâles et les femelles atteignent la maturité sexuelle et la croissance s'arrête. Les individus matures sont plus abondants vers la fin du printemps et commencent à s'enfouir. Dans des conditions environnementales favorables, les écrevisses matures peuvent retourner de nouveau à une forme inactive, sexuellement parlé, et continuent leur croissance.
Puisque les populations d'écrevisses sont indépendantes, le stockage est d'habitude nécessaire uniquement dans les nouveaux étangs, quand un étang est vide pendant une année ou plus ou après la rénovation extensive de levée. Les récoltes ultérieures se basent sur le stock de reproduction survivant d'un cycle précédent. Les stocks d'alevins se composent simplement d'écrevisses rouges de marais récoltées à partir des milieux naturels ou d’étangs d'élevage où un pourcentage élevé d'individus sont sexuellement matures.
Techniques de grossissement
Comme mentionné en haut, le cycle de vie de cette écrevisse fouisseuse suit parfaitement l'ordre annuel des crues printanières et la période sèche d'été commun dans les grands systèmes de fleuves et plaines d'inondation au sud des Etats-Unis d’Amérique où elle est la plus abondante. L'aquaculture commerciale des écrevisses imite ce cycle hydrologique, mais avec un contrôle rigoureux des moments opportuns de remplissage d'eau et de séchage d’étangs en vue d'optimiser le recrutement et les récoltes ultérieures. Les tampons asséchés du sol sur les entrées du terrier deviennent ramollis quand l'humidité externe est suffisante. Ainsi, lorsque l'étang est inondé par l'eau, en plus des précipitations, ceci permet l'apparition des animaux qui ont été emprisonné à l'intérieur des terriers.
L'aquaculture d’écrevisses rouge de marais se pratique dans les étangs en terre en élevage extensif. Ces méthodes d’élevage dépassent un peu le contrôle limité des conditions environnementales dans lesquelles ces animaux évoluent. Les périodes soutenues d'eau ouverte permettent aux écrevisses de s'alimenter, se développer et atteindre la maturité. La déshydratation temporaire favorise l'aération des sédiments du fond, réduit la présence de prédateurs aquatiques, et favorise l'abondance de la végétation qui sert de couverture aux écrevisses et aux ressources de nourriture quand l'eau revient. Les écrevisses survivent pendant les intervalles secs en creusant ou en évitant, sans creuser, les prédateurs, assurant l'humidité nécessaire pour leur survie et en se reproduisant dans des endroits sécurisés.
Les écrevisses sont cultivées dans des étangs de terre peu profonds (20 à 60 cm de profondeur). De la terre relativement plate et vidangeable avec des sols d'argile est requise. Les besoins en eau sont semblables à ceux pour d'autres types d'aquaculture d'eau douce, à l'exception possible de la quantité d'eau, qui peut être plus grande. Les étangs sont remplis d'eau et vidangés chaque année, et en raison du besoin d'oxygène à cause de la pourriture de la végétation, des échanges additionnels d'eau sont parfois nécessaires.
Les stratégies de production des écrevisses d'élevage sont classées en deux catégories d'approches fondamentales.
Une stratégie de monoproduction (ou monoculture) dans laquelle les écrevisses constituent l'unique produit récolté, et la production s'effectue spécialement dans le même endroit physique pour plusieurs cycles de production ou plus longtemps. Une deuxième stratégie est le système de culture en rotation, dans lequel le riz, ou parfois d'autres récoltes, sont cultivés en permutation avec les écrevisses. L'approche de récolte en rotation peut être encore divisée en deux sous-catégories. Les écrevisses sont soit cultivées en alternance avec du riz dans le même endroit physique année après année, ou elles sont cultivées tous les ans dans différents endroits pour se conformer aux rotations normales de la culture du riz. Bien que ces stratégies de gestion aient beaucoup de similitudes, les différents buts de production dictent diverses techniques de gestion et ont différents avantages et inconvénients.
Monoculture (monoproduction)
La monoculture d'écrevisses (élevage d'une seule espèce) est la méthode de production adoptée dans les petites exploitations ou dans les endroits où les terres marginales sont disponibles et ne conviennent pas à d'autres récoltes. Les étangs permanents sont typiquement employés. La taille de l'étang et les intrants de production varient entre de vastes zones humides endiguées (intactes) (d'une superficie supérieure à 120 ha) avec une gestion minimale et de petits systèmes intensifs très contrôlés (moins de 6 ha). L'avantage principal d'une stratégie de monoculture est que les producteurs peuvent réaliser une production maximale sans se préoccuper de l'effet de pesticide, limitations saisonnières et d’autres contraintes liées à la culture en rotation.
Les rendements d'écrevisses dans les systèmes de monoculture varient entre moins de 225 ha/kg dans les grands étangs avec le minimum d'intrants, à plus de 1 300 kg/ha dans les systèmes d'étangs intensifs. Le rendement de certains étangs est plus de 2 800 kg/ha. Le rendement des plus petits étangs est souvent plus élevé que celui des plus grands étangs, particulièrement quand la vente de plus petites écrevisses de faible valeur ne pose pas de problème. Une récolte précoce et plus intense est souvent justifiée sous cette approche en raison des populations denses qui tendent à se rétablir après plusieurs années consécutives de production. Les récoltes précoces surviennent toujours quand les prix saisonniers sont plus élevés.
Les inconvénients de l'approche de monoculture incluent souvent:
- La nécessité de construire des étangs réservés uniquement à l'astaciculture, tandis qu'avec la culture en rotation riz/écrevisse, les rizières déjà existantes servent de site d'élevage.
- Les frais d'exploitation, les frais généraux et les frais de bien-fonds doivent être amortis en une seule saison de production.
- La surpopulation des écrevisses survient souvent après plusieurs cycles annuels, en particulier dans les plus petits étangs; ainsi, les rendements se composent de petites écrevisses (à croissance freinée) et à faible prix difficiles à commercialiser.
Comme il a été mentionné en haut, seuls les nouveaux étangs nécessitent le stockage. Les nouveaux étangs sont remplis avec un stock au printemps à une densité de 45-89 kg/ha. Les dates et les taux de stockage sont souvent dictés par la disponibilité et le coût des écrevisses matures.
Les étangs sont complètement vidangés plusieurs semaines après stockage et ainsi chaque année. La végétation cultivée ou qui pousse spontanément se développe dans le fond d’étangs pendant l'été quand ils sont asséchés. Le riz est le produit standard cultivé, pour la production de fourrage (tige et feuille). Les graines, si présentes, ne sont pas récoltées en cas de monoculture d'écrevisses. Après les pluies d'automne, les producteurs surveillent la population d'écrevisses avec les pièges amorcés et commencent la récolte quand les captures et les conditions de commercialisation couvrent la main d'œuvre et les dépenses. La récolte continue (souvent à intervalles intermittents) jusqu'à ce que les étangs soient vidangés l'été suivant, et le cycle est répété.
Systèmes de culture en rotation
Les écrevisses peuvent être cultivées dans deux principaux systèmes d’élevage en rotation. Le premier est le système en alternance riz-écrevisse-riz; le second celui du riz-écrevisse-mise en jachère (ou le soja peut être cultivé après les écrevisses). Dans les deux méthodes, l'astaciculture suit la riziculture, et les plantes fourragères utilisées dans l'élevage des écrevisses se composent de résidu agricole et des chaumes de riz développés après la récolte de graines. Les avantages de ces stratégies de rotation incluent l'utilisation optimale de la terre, de la main d'œuvre et des équipements de la ferme. De surcroît, certains coûts d'exploitation fixes et le coût de la plantation du riz peuvent être amortis en deux saisons de production ou plus, au lieu d'une récolte.
Riz- écrevisse- riz
Cette approche tire profit du caractère saisonnier de chaque culture pour obtenir deux produits en un an dans le même champ. Le riz est cultivé et récolté pendant l'été et les écrevisses sont élevées pendant l'automne, l'hiver et début printemps. Comme c'est le cas dans les systèmes de monoculture, les écrevisses sont ensemencées uniquement au commencement de l'élevage. Elles sont introduites directement dans la riziculture environ 6 semaines suivant la plantation. Après la récolte des graines, le résidu du chaume de riz est souvent fertilisé avec un engrais à base d'azote et irrigué pour assurer une culture de repousses fourragères. Le champ est inondé en automne et les procédures de gestion sont alors semblables à celle du système de monoculture, à l'exception que la saison de croissance et de récolte est courte pour préparer la prochaine culture du riz.
L’inconvénient majeur de cette stratégie de rotation est que souvent ni l'une ni l'autre des cultures ne parvient à rapporter une production maximale. Les rendements du riz aux États-Unis d’Amérique du Sud sont optimisés quand le riz est planté au début du printemps. La vidange hâtive de l'étang d'écrevisses pour préparer la plantation du riz diminue le rendement total des écrevisses. L'utilisation de pesticides est un problème principal de gestion, elle constitue une contrainte particulière liée à cette méthode de production. Les rendements d'écrevisses et du riz varient et dépendent de l'intensité de la gestion. Les systèmes donnant la priorité de gestion principalement pour les écrevisses peuvent réaliser des rendements d'écrevisses semblables à ceux des systèmes bien contrôlés de monoculture mais au détriment du rendement du riz et vice versa.
Riz- écrevisse- jachère (ou riz- écrevisse- soja)
L'autre stratégie de rotation principale utilise les écrevisses en rotation avec le riz et, parfois, avec le soja. La différence principale dans cet système de rotation est que le riz n'est pas spécialement cultivé dans le même champ pendant des années consécutives, pour faciliter le contrôle des maladies du riz et les mauvaises herbes et pour optimiser le rendement. Pareille au système de rotation de riz-écrevisse-riz, mais, l'élevage d’écrevesse suit la riziculture et ne se produit pas dans le même endroit physique deux années consécutives. Selon cette méthode, si le soja ou un autre produit différent est incorporé, trois récoltes par champ peuvent être réalisées en deux ans. Selon plusieurs facteurs, certains producteurs peuvent choisir de planter une récolte différente (foin, pâturage ou grains de sorgho) ou, généralement, de laisser simplement le champs se reposer au lieu de planter le soja après la fin de la saison d’écrevisses.
L'approche de culture en rotation requière des surfaces de terre suffisantes pour réaliser des cultures échelonnées dans différents champs au sein d'une ferme, et c'est le système de culture favorisé chez les plus grands riziculteurs commerciaux. Cette stratégie de culture couvre une grande partie de la surface exploitée pour l'élevage d’écrevisses en Louisiane. Elle a plusieurs avantages par rapport à la méthode en rotation dans le même champ. Chaque récolte est mieux contrôlée, et la saison de production d’écrevisses peut être prolongée. Par exemple, au lieu de vidanger les étangs d’écrevisses au début du printemps pour planter le riz, la récolte d’écrevisses peut continuer jusqu'à la fin du printemps ou début d'été quand l'étang est vidangé pour planter le soja (ou d'autres récoltes), ou plus longtemps si on projette de mettre le champ en jachère. En outre, en alternant les endroits physiques tous les ans, la surpopulation des écrevisses constitue rarement un problème, de même la taille des écrevisses est souvent plus grande en raison des faibles densités.
Les rendements d’écrevisses, utilisant cette méthode de gestion, ne sont généralement pas aussi élevés que dans la monoculture mais, avec la gestion appropriée, ils peuvent souvent dépasser 1 000 kg/ha. Quelques inconvénients de cette stratégie de rotation relatifs à la production d'écrevisses dans des étangs permanents ou semi-permanents sont:
- La nécessité d'empoissonnement chaque année.
- Les faibles densités des populations courantes.
- Souvent, une récolte de fin de saison quand les prix sont en baisse et la commercialisation devient plus difficile en raison des offres abondantes.
Apport de nourriture
Les aliments complémentaires ne sont pas d'habitude utilisés dans l'astaciculture commerciale. On utilise plutôt, des plantes fourragères cultivées ou spontanées comme réseau alimentaire à partir duquel les écrevisses prennent la plupart de leurs besoins nutritionnels. Les débris des plantes fourragères procurent du «ravitaillement» qui emmène pour un système de production à base détritique, avec des écrevisses se trouvant au dessus du réseau alimentaire, un certain apport nutritif pour les écrevisses juvéniles peut être également assuré par les fragments résiduels d'appâts liés à l'opération de récolte.
Techniques de récolte
Le couvert végétal abondant, entourant pratiquement toute la zone d'étang de la majorité des étangs d'écrevisses, entrave les opérations de récolte. La récolte par seine, une méthode commune pour beaucoup d'espèces aquacoles, a montré son inefficacité. En plus, puisque le recrutement d'écrevisses parmi la population récoltable continue pendant une grande partie de la saison, des récoltes régulières et fréquentes sont nécessaires, contrairement aux récoltes en lots généralement peu fréquentes. En outre, la présence d'écrevisses molles (nouvellement muées) empêche la pratique de la plupart des méthodes actives de récolte. Par conséquent, cette industrie se base uniquement sur la technique passive des pièges munis d'appâts.
Un piège en treillis métallique, ayant 3 faces «en forme de pyramide», est conçu pour les eaux peu profondes c'est un moyen en vigueur et efficace. Ce piège est placé verticalement dans l'étang avec le dessus se prolongeant au-dessus d'eau. Le dessus est ouvert pour faciliter le déplacement rapide des écrevisses et la pose d'appâts et contient un collier de retenue qui réduit au minimum l'évasion des écrevisses et sert de poignée. La taille et la forme du treillis métallique utilisé pour former le piège déterminent la taille des écrevisses capturées par le piège. La plupart des pièges sont actuellement faits en mailles carrées en plastique enduit de 1,9 cm qui retiennent les écrevisses pesant 12 g (longueur totale environ 70 mm) et plus; cependant, les consommateurs préfèrent les plus grandes écrevisses pesant plus de 20 g.
Deux catégories d'appâts sont utilisées pour attirer les écrevisses au piège – appâts naturels constitués de poissons, et les appâts spécialement formulés. Bien que le poisson, plus cher, reste l’appât le plus préféré et souvent le plus efficace dans l’eau d’une température moins de 20 ºC, les appâts fabriqués sont les plus efficaces dans les températures de plus de 20 ºC. La majorité des régimes d'appât sont faits pour une durée de 24 heures de piège à rétention, mais des jeux de 12 et 48 heures (ou plus long) sont parfois utilisés.
Les pièges sont plus efficaces quand ils sont disposés dans l'ensemble de l'étang et sont normalement placés en rangées pour s’adapter à la récolte en bateau. La majorité des plus grands étangs commerciaux dépassant 2 ou 3 ha sont récoltés à l'aide d'un bateau à fond plat (péniche) à moteur conçu pour la propulsion en eau peu profonde. Plusieurs types de bateaux et moteurs de propulsion sont disponibles, mais l'engin le plus largement répandu consiste en un bateau en aluminium équipé d'une roue en métal hydrauliquement actionnée dépassant le bateau et le pousse ou le tire à travers l'étang. Un moteur à essence à l'intérieur du bateau actionne un circuit hydraulique pour le propulser et l'orienter. Généralement, le bateau passe à travers les rangées des pièges. Un pêcheur (parfois deux) les vide et dispose l'appât dans chaque piège d'un seul côté du bateau, souvent sans s'arrêter.
Les pièges peuvent s'étendre à une densité de 20-60/ha, selon l'intensité des activités. La récolte commence dès que la capture est jugée nécessaire- souvent 2 à 4 mois après le remplissage par l’eau. De même, la fréquence et la durée de piégeage varient. Les pièges sont vidés 2-7 jours/semaine, souvent par intermittence pendant 3 à 8 mois. La fréquence et la durée de la récolte sont influencées, en grande partie, par le coût de la récolte, le prix de vente, et les captures. Les captures quotidiennes sont déterminées par la densité et la structure de population d’écrevisses, l'effort de piégeage, les ressources indigènes de nourriture, la quantité et la qualité d'appât, et les conditions environnementales, cependant elles dépassent rarement 1,0 kg/trappe/jour sur une base durable.
Manipulation et traitement
La majorité d’écrevisses sont vendues aux acheteurs en gros, particulièrement en Louisiane, bien que certaines soient vendues directement aux restaurants et aux clients au détail. Néanmoins, toutes les ventes initiales et une partie importante des ventes finales concernent les écrevisses vivantes. La méthode de transport et d'entreposage des écrevisses vivantes adoptée est celle des sacs en plastique à mailles ouvertes qui supportent environ 18 kg d'écrevisses. Cette méthode est plus utilisée que les conteneurs rigides vu que les écrevisses peuvent être facilement emballées dans les sacs, de sorte que quand elles sont ligotées, les dommages que peuvent causer les uns aux autres avec leurs chelae sont minimes. Les écrevisses en bonne santé peuvent être entreposées dans des températures humidesde 4-8 °C pendant 6 ou 7 jours sans mortalité excessive.
Les grandes écrevisses vivantes sont les plus demandées et rapportent les meilleurs prix, c'est pour cette raison que le tri selon la taille est devenu une pratique courante dans certains marchés. Bien que la pratique soit courante, il n'y a pas une norme de tri généralement acceptée pour la mensuration des écrevisses. En se basant sur un certain nombre de critères de production et de vente, les écrevisses, une fois mensurées, sont triées en deux ou trois classes. Généralement, les plus grandes écrevisses sont vendues aux restaurants spécialisés et les plus petites sont traitées pour la chair de l'abdomen ou mélangées avec les plus grands individus pour les ventes en grandes quantités. Presque tout le tri se fait dans les lieux de vente en gros ou les usines de transformation, en utilisant différents trieurs végétaux ou auto-construits. Les producteurs sont d'habitude payés selon le rendement par classe de taille, et la plus grande classe peut parfois apporter cinq fois plus par kilo que les plus petites tailles.
Coûts de production
Malgré la taille et l'importance de l'industrie d'aquaculture d’écrevisses, peu de personnes font de l'astaciculture leur unique source de revenu – dans la majorité du temps c’est une activité secondaire. Les riziculteurs représentent la majorité des producteurs commerciaux d'écrevisses, cependant les budgets détaillés des amortissements des coûts de production sur chaque récolte manquent. D'ailleurs, en raison du caractère extensif de l'astaciculture et de la nature secondaire de ses activités, peu d'enregistrements sont maintenus, ainsi les coûts de production sont variables et inconnues en grande partie. La récolte est l'élément le plus consommateur de main d'oeuvre dans l'élevage des écrevisses, et en général 50-70 pour cent des dépenses directes totales lui sont allouées. Les appâts et la main d'oeuvre requis dans l'opération de piégeage constituent les plus grandes dépenses.