LUNDI 22 SEPTEMBRE 2003

Au cours du programme d'ouverture, les représentants, entre autres: des communautés forestières, des travailleurs forestiers, des peuples indigènes, de l'industrie forestière, des propriétaires forestiers privés, des ONG écologiques, des organisations de recherche forestière et des jeunes, ont présenté leurs vues. L'après-midi, Les sessions thématiques A (Des forêts pour les êtres humains) et B (Des forêts pour la Planète) se sont tenues, pour le traitement de sujets tels que: les forêts et les besoins humains, la valorisation des ressources et des produits forestiers, l'état des forêts et les techniques d'évaluation, et le maintien de la biodiversité. Des événements spéciaux ont également eu lieu dans le courant de l'après-midi et dans la soirée.

SESSION GENERALE

LA SEANCE D'OUVERTURE

Lundi, Jean-Louis Kérouac, Secrétaire général du XIIe Congrès forestier mondial, a souhaité aux participants la bienvenue au Congrès, puis a ouvert la Session générale.

Herb Dhaliwal, ministre des ressources naturelles du Canada et Président du XIIe CFM, a invité les participants à se stimuler les uns les autres dans l'élaboration de la Déclaration finale du Congrès.

Sam Hamad, ministre des ressources naturelles, de la faune et de la flore, et des Parcs du Québec et Coprésident du XIIe CFM, a souhaité aux participants, la bienvenue au Québec et a souligné que les forêts fournissent bien des moyens de subsistance.

Jagmohan Maini, ancien chef du Secrétatiat du FNUF, a déclaré: que les forêts ne sont pas de simples usines à bois; que les régions forestières riches et les régions forestières pauvres sont confrontées à des réalités différentes; que les causes de la déforestation résident à l'extérieur du secteur forestier; que les solutions aux problèmes de la déforestation et de la dégradation des forêts sont d'ordre inter-sectoriel; et que les avantages offerts par les forêts, débordent le seul secteur forestier.

Narayan Kaji Shrestha, de l'organisation 'Women Acting Together for Change', a retracé l'historique de la gestion des ressources forestières au Népal, soulignant que la foresterie communautaire constitue la forme la plus probante de la gestion des ressources, au Népal. Il a indiqué: que les gestionnaires de la foresterie communautaire devraient bénéficier des aptitudes techniques nécessaires à l'utilisation de la gestion intégrée, et que les forêts gérées par les communautés devraient pouvoir exister de manière autonome.

William Street, de 'l'International Federation of Building and Wood Workers', a noté l'importance: du traitement des questions de justice sociale, y compris celles de la formalisation des emplois forestiers, de l'élaboration de plans forestiers nationaux, à travers des processus transparents, et du respect des travailleurs forestiers, en tant qu'agents du changement nécessaire.

Victoria Tauli-Corpuz, de la Fondation Tebtebba, a parlé de la manière dont 250 millions d'indigènes sur les 500 recensés, vivent et se maintiennent dans les forêts. Elle a appelé à la reconnaissance du droit des peuples indigènes à l'autodétermination, à la souveraineté permanente sur la terre et sur les ressources naturelles, et à l'intégration des droits humains et de la participation des peuples indigènes, dans la mise en ¿uvre des engagements internationaux et en particulier, dans les processus de suivi.

Jean-Jacques Landrat, de l'Association des industries forestières intra-africaines, a utilisé la métaphore du lièvre et de la tortue, pour décrire la manière dont les inégalités et la croissance démographique dépassent de loin les efforts fournis pour la réduction de la pauvreté et pour la mise en application de la gestion forestière durable (GFD). Il a exhorté la communauté internationale à apporter son soutien à la "tortue," aux fins de concrétiser les objectifs de la GFD.

Natalie Hufnagl, de la Confédération des propriétaires forestiers européens, a souligné que les forêts sont multi-fonctionnelles et qu'elles contribuent aux moyens de vivre de la famille des propriétaires forestiers. Elle a précisé que les forêts sont objets, et non sujets de droits, et que toutes les valorisations forestières sont des valorisations axées sur l'être humain.

Yolande Kakabadse, de l'Union pour la conservation mondiale et de Fondation pour l'Avenir de l'Amérique Latine, a encouragé les participants à placer le CFM, dans le cadre des divers processus internationaux, tels que ceux du Sommet mondial du développement durable et du Congrès mondial sur les parcs. Elle a souligné que les vues des populations indigènes et des jeunes doivent être mieux intégrées dans les processus décisionnels, et que les forêts sont une forme d'assurance, dont les avantages doivent être achetés.

Risto Seppala, de l'Union internationale des organismes de recherche forestière, a parlé de la création du Groupe de travail sur les sciences politiques, devant servir d'interface indispensable entre les communautés des chercheurs et des non-chercheurs. Il a indiqué que les ressources destinées à la recherche forestière doivent être affectées à la recherche sur les aspects socioéconomiques et politiques.

Evoquant les préoccupations exprimées par les jeunes, au cours du Forum des jeunes, au sujet de la pauvreté et des inégalités sociales, de l'absence de transparence des processus décisionnels, et des modes non-durable de consommation, Catalina Santamaria, du Forum des Nations Unies sur les Forêts (FNUF), a affirmé que la voix des jeunes est de plus en plus importante dans les processus consultatifs, décisionnels et communautaires. Elle a signalé qu' à l'occasion du CFM, un Réseau des jeunes a été créé pour assurer la planification, l'accompagnement et le suivi des activités.

Marc Ledoux, ministre adjoint des forêts, du Québec, a expliqué que le Québec possède 2% des forêts de la planète, qui produisent 10% du PIB du Québec. Il a énuméré les principaux défis posés, notamment les exigences d'ordre économique, environnemental et social, la coexistence avec les peuples Aborigènes, la participation du public et la transparence.

Yvan Hardy, ministre adjoint des ressources naturelles, du Canada, a remis en question le paradigme actuel consistant à compartimenter la gestion forestière et de sa connexion aux attaques des nuisibles et aux récents incendies survenus en Colombie britannique, et a attiré l'attention sur les régimes de suppression des incendies. Il a demandé aux participants de regarder au-delà de leurs intérêts propres, de remplacer les réflexes par la bonne science et de travailler ensemble, dans toutes les disciplines, aux fins de garantir une gestion forestière holiste.

Hosny El-Lakany, Chef du département chargé des Forêts, à la FAO, a souligné le besoin d'accroître la coopération et la coordination entre les agences et les processus internationaux, et a indiqué que donner aux forêts une place plus importante à l'ordre du jour international, nécessite un engagement soutenu, au plus haut niveau politique.

Concluant les travaux de la session, Maini a noté que la communauté internationale est de plus en plus sensible au lien intime qui existe entre les êtres humains et les forêts.

Jean Prosper Koyo, Secrétaire général associé de la FAO, a souligné la nécessité de poursuivre le travail accompli par le XIe CFM, en vue de développer la vision du développement durable. Réaffirmant le rôle du XIIe CFM dans la focalisation sur les principaux problèmes affectant les forêts, un peu partout dans le monde, il a décrit le processus devant aboutir à l'élaboration de la déclaration finale du XIIe CFM.

Péter Csóka, du Service forestier étatique hongrois, a souligné que l'objectif de la GFD n'est pas uniquement le bien-être des communautés dépendantes des forêts, mais celui de l'humanité entière.

LA SÉANCE PLÉNIÈRE

INTRODUCTIONS AU THEME A (DES FORETS POUR LES ETRES HUMAINS) ET AU THEME B (DES FORETS POUR LA PLANETE)

Marc Dourojeanni, de Foundation pro Naturaleza, a parlé de l'instabilité de la frontière agro-forestière dans les pays en développement, et des mesures innovantes de protection des forêts, telles que: le paiement des services environnementaux, la certification et la délimitation des territoires des peuples indigènes.

Christian Barthoud, Directeur adjoint de Zones Naturelles, en France, a traité du rôle important de la recherche dans l'amélioration de l'adaptation aux perturbations naturelles. Il a noté également que les catastrophes enclenchent souvent de nouvelles manières de conduite de la recherche, et a indiqué qu'une reconsidération des notions de temps et d'espace est justifiée.

LES SESSIONS THÉMATIQUES

THEME A - DES FORETS POUR LES ETRES HUMAINS

LES FORETS ET LES BESOINS HUMAINS: Olivier Dubois, de la FAO, a parlé des potentialités des stratégies de réduction de la pauvreté, basées sur les forêts, mettant en garde contre leur exagération, et a recommandé de lier l'approche visant à créer des moyens de subsistance durables, à la GFD.

Les participants devaient ensuite entendre une série d'exposés présentés par: Amadou Kassambara, de la FAO, sur la stratégie malienne de prévention de la dégradation forestière; Maxhun Dida, de la Direction générale des forêts et des parcours de l'Albanie, sur le thème: les forêts, filets de sécurité pour les pauvres; Jean-Marc Roda, du Centre international de coopération et de recherche agronomique pour le développement, sur les nouvelles perspectives concernant les forêts tropicales; et, Lim Hin Fui, de l'institut de recherche forestière de Malaisie, sur l'éradication de la pauvreté dans les communautés aborigènes malaises. David Bengston, du département américain chargé de l'agriculture, a présenté les vues des peuples indigènes américains concernant la gestion des ressources naturelles, soulignant le besoin d'une perspective épistémologique plus large sur les questions forestières.

Les participants ont débattu, entre autres: des approches inter-sectorielles devant être adoptées dans le traitement des questions forestières; du besoin de compenser les pays pauvres, des efforts fournis pour la conservation des forêts; des potentialités de l'écotourisme, comme moyen d'établir un lien entre les forêts et les besoins humains; de l'importance du recours aux pratiques traditionnelles écologiquement rationnelles; et de la reconnaissance des droits fondamentaux des peuples aborigènes.

VALORISATION DES RESSOURCES ET DES PRODUITS FORESTIERS: Joseph Kingue Sobgoum, de la Compagnie de l'industrie forestière de Doumé, a donné un aperçu sur les projets forestiers communautaires au Cameroun. Hamed Daly Hassen, de l'Institut national du génie rural des eaux et forêts (INGREF), a parlé des produits forestiers en Tunisie, et notamment des huiles essentielles. Mustafa Fehmi Türker, de l'Université Technique de Karadeniz, a appelé à l'adoption d'une approche intégrée dans la gestion forestière en Turquie. John Parkins, du Service canadien des forêts, a parlé des variables affectant le bien-être des communautés forestières au Canada. Anuja Rajsharma et Keshav Kanel, du ministère népalais des forêts et de la conservation des sols, ont présenté conjointement un exposé sur les défis posés à la réalisation d'une répartition équitable des produits forestiers, au sein de la communauté forestière. Dinesh Misra, de l'Université de Toronto, a parlé des initiatives de gestion forestière conjointes, poursuivies en Inde.

THEME B - DES FORETS POUR LA PLANETE

MAINTIEN DE LA BIODIVERSITE: Jol Hodgson, de 'Global Forest Nursery Development Incorporated', a décrit le projet de reforestation qui a réussi à Belize, et a indiqué que les projets de ce genre sont en mesure de tirer leur financement de leurs propres potentialités de fixation de carbone. Michel Maldague, de l'Université de Laval, intervenant au nom de Sam Mankoto, de l'UNESCO, a affirmé que la réserve biosphère de Luki, en république démocratique du Congo, exemplifie les avantages offerts par l'approche systémique appliquée à la conservation de la biodiversité. Alaric Sample, de l'Université de Yale, a souligné que la conservation de la biodiversité forestière requiert une stratégie exhaustive impliquant des plantations forestières et l'aménagement de zones protégées.

Armand Natta, de l'Université de Wageningen, a présenté un projet de conservation des forêts riveraines des rivières, mené au Bénin. Don MacIver, du Service météorologique du Canada, a souligné que le changement climatique exige la mise en place des processus décisionnels transparents et des stratégies de gestion et d'adaptation basée sur la science, pour la conservation de la biodiversité forestière. Les participants ont examiné le rôle de la formation en matière de recherche et de suivi, et celui des indicateurs de valorisation de la biodiversité.

L'ETAT DES FORETS ET LES TECHNIQUES D'EVALUATION: Anatoly Shvidenko, de l'International Institute for Applied Systems Analysis, a noté que la valeur des ressources forestières doit intégrer les facteurs écologiques, sociaux et culturels. Peter Holmgren, de la FAO, a indiqué que la formulation de l'Evaluation des Ressources Forestières de 2005, sera axée sur les tendances des forêts, sur les critères et indicateurs et sur l'établissement de rapports thématiques spécifiques aux pays. Wulf Killmann, de la FAO, a parlé de l'importance de l'harmonisation des définitions ayant trait aux forêts, aux fins de renforcer la collaboration avec les pays et les divers partenaires tout en allégeant leurs fardeaux.

John Stanturf, du Service des Forêts des Etats-Unis, a donné un aperçu sur les niveaux d'intensité de gestion appliqués en fonction des différents titres de propriété, dans les zones forestières aux Etats-Unis. Thomas Haussmann, du Programme de coopération international pour l'évaluation et le suivi des effets de la pollution atmosphérique sur les forêts, a mis l'accent sur la nécessité d'un suivi de haute qualité, comme étant une part essentielle de la bonne recherche. Catherine Perié, du Ministère des ressources naturelles, de la faune et de la flore et des parcs, du Québec, a présenté le programme de recherche axé sur la surveillance des écosystèmes forestiers au Québec. Elle a parlé de l'importance du suivi pour les processus décisionnels. Sylvain Bigot, de l'Université des Sciences et Technologies de Lille, a présenté sa recherche menée en Côte d'Ivoire et a expliqué comment la dé-classification des zones forestières y a encouragé le défrichage illicite des terres.

EVENEMENTS SPECIAUX  

Le Fonds pour les Programmes Forestiers Nationaux: Un partenariat pour la mise en oeuvre des programmes forestiers nationaux

Présenté par le Fonds pour les programmes forestiers nationaux

François Wencélius, du Fonds de la FAO pour les programmes forestiers nationaux, a expliqué que le Fonds est un partenariat entre les pays en développement, les bailleurs de fonds partenaires et la FAO, créé pour aider les pays en développement à mettre en ¿uvre leurs programmes forestiers nationaux (PFN) et pour fournir des services d'information.Il a indiqué que l'objectif en est: de s'assurer de la participation éclairée des parties prenantes; d'aider à la mise en ¿uvre de la GFD pour la réduction de la pauvreté; et d'intégrer les engagements internationaux dans les PFN. Au sujet du soutien apporté aux pays, l'orateur a précisé que le Fonds est focalisé sur la mise à disposition des données, les échanges d'information et le renforcement des capacités. Il a expliqué que le Fonds sélectionne d'abord les pays intéressés, établit des accords de partenariat et accorde des subventions. Au sujet des échanges d'information, il a énuméré les nouveaux instruments élaborés par le Fonds, notamment un site sur la toile et des CD-ROMs, indiquant qu'il existe encore une forte demande dans le domaine de la divulgation conventionnelle de l'information. Il a ajouté que le Fonds vise également à aider à la transmission des flux d'information entre les pays et les bailleurs de fonds partenaires.

Liens donnant accès à de plus amples renseignements:
http://www.fao.org/

Contacts:
François Wencélius: [email protected] 

Les Forêts Primitives et la Fixation du Carbone

Présenté par le Sierra Club du Canada

Martin von Mirbach, du Sierra Club du Canada, a souligné que l'évaluation des effets de la gestion forestière sur les niveaux atmosphériques du dioxyde de carbone, est importante, dans le cadre du Traité de Kyoto de la Convention-cadre sur les changements climatiques. Neil Bird, de la Woodrising Consulting, a présenté une étude comparant les effets des stratégies de gestion proposées, sur l'équilibre carbonique. L'étude démontre que la gestion forestière basée sur les écosystèmes donne lieu à moins de rejets de dioxyde de carbone que la gestion forestière conventionnelle. Il a souligné que le modèle représente une évaluation préliminaire et que certains facteurs, tels que celui des dépôt de carbone dans les produits ligneux, n'y sont pas inclus.

Dans le débat qui a suivi, un participant a fait remarquer que les effets de la substitution des produits ligneux par des matériaux grands consommateurs d'énergie, doivent être inclus dans l'évaluation, notant qu'il s'agit là, d'un exemple des difficultés rencontrées dans la détermination des budgets des divers types de gestion forestière. Les participants ont également traité de l'impact du Traité de Kyoto sur la conservation forestière. Certains ont argué que les mécanismes du Traité pourraient exercer des effets adverses sur la conservation forestière, dans la mesure où ils favorisent la plantation d'arbres à croissance rapide.

Martin von Mirbach a noté que l'impact de la foresterie sur le changement climatique est à un stade précoce de son évaluation, et a souligné qu'il est nécessaire de faire converger les objectifs de la protection climatique et ceux de la conservation forestière.

Liens donnant accès à de plus amples renseignements:
http://www.sierraclub.ca/ 
http://www.woodrising.com/

Contacts:
Martin von Mirbach: [email protected] 
Neil Bird: [email protected]  

Les grandes zones intactes: Cartographier un avenir pour les forêts anciennes de la planète

Organisé par Greenpeace et le World Resource Institute (WRI)

Christoph Thies, de Greenpeace International, a parlé de la nécessité de données géographiques crédibles concernant les forêts anciennes, pour servir de plate-forme aux programmes de conservation.Il a précisé que Greenpeace est en train d'exercer des pressions pour l'obtention d'un moratoire régional pour le développement des forêts intactes, de manière à donner du temps aux discussions entre l'ensemble des parties prenantes, sur l'avenir de ces forêts.

Lars Laestadius, du WRI, a expliqué que le Global Forest Watch (GFW) est un réseau indépendant d'information et de cartographie, combinant des données de terrain et la technologie numérique pour le suivi de l'état des forêts et le traçage des zones forestières intactes. Il a présenté les résultats de ce travail et a souligné la nécessité de données plus détaillées pour aider à l'identification des forêts intactes, y compris les images satellitaires à coût élevé.

Alexey Yaroshenko, de Greenpeace Russie, a décrit le processus de cartographie des forêts intactes et a introduit le rapport attendu prochainement, intitulé "Remaining Wildlands In The Northern Forests."

Dans le débat qui a suivi, les participants ont souligné, entre autres: l'importance de cartographier les territoires des peuples indigènes; les liens entre le GFW et l'Evaluation des ressources forestières mondiales, de la FAO; les lacunes en matière d'information dans le domaine de la cartographie des forêts tropicales intactes; et, l'utilisation des données collectées par les gouvernements et les agences.

Liens donnant accès à de plus amples renseignements:
http://www.greenpeace.org/
http://www.wri.org/wri
http://www.globalforestwatch.org/

Contacts:
Christoph Thies: [email protected]
Lars Laestadius: [email protected] 

Les forêts tropicales secondaires en Amérique Latine, en Asie et en Afrique: Etat, expériences et défis

Présenté par la FAO, l'ICRAF, la GTZ, le CIFOR et l'EC-LNV

Dennis Garrity, du Centre international de l'agro-foresterie (ICRAF), a modéré la réunion et a donné un aperçu sur les récentes initiatives qui ont élevé le rôle des forêts tropicales secondaires. Herman Savenije, du Centre de référence national pour l'agriculture, la nature et la qualité alimentaire (EC-LNV), a noté que les forêts tropicales secondaires ont bénéficié de trop peu d'attention dans le domaine des politiques, de la recherche et des statistiques forestières. Cesar Sabogal, du Centre international de recherche forestière (CIFOR), a parlé des résultats des ateliers organisés sous le thème des forêts tropicales secondaires, en Amérique Latine, en Asie et en Afrique. Eva Müller, de l'Organisation internationale des bois tropicaux (ITTO), a présenté une mise à jour sur les directives de l'OIBT, devant servir à l'amélioration des stratégies de gestion des forêts tropicales secondaires dégradées. Fred Kwesiga, de l'ICRAF, a indiqué que les forêts secondaires peuvent constituer une source de revenu importante dans les pays de la région sud-africaine. Froylán Castañeda, de la FAO, a déclaré espérer voir une étude comparative des forêts secondaires, produite d'ici 2005. Les participants ont débattu du point de savoir si l'utilisation du terme "forêt dégradée" dans les définitions des forêts secondaires risque de créer une barrière entre les gestionnaires et les communautés locales, et certains ont recommandé l'adoption d'une définition plus précise de la "forêt secondaire."

Liens donnant accès à de plus amples renseignements:
http://www.worldagroforestrycentre.org/
http://www.cifor.cgiar.org/
http://www.itto.or.jp/
http://www.fao.org/

Contacts:
Herman Savenije: [email protected]
Cesar Sabogal: [email protected]
Eva Muller: [email protected]
Freddy Kwesiga: [email protected]
Froylan Castaneda: [email protected]  

La GDF sous les Tropiques: Qu'est-ce qu'il faudra?

Présenté par l'OIBT

Dans sa documentation retraçant l'historique de l'OIBT, 'Changing Landscapes', l'auteur-orateur Duncan Poore a rapporté qu'on ne sait pas très bien dans quelle mesure les forêts tropicales sont gérées dans le respect de leur durabilité. En regardant vers l'avenir, il perçoit une augmentation du nombre de plantations et de conservation d'arbres, mais un futur incertain quant à la production de bois d'¿uvre, à moins que sa valeur augmente. Le Secrétariat de l'OIBT a ensuite présenté trois études de cas, chacune illustrant une contribution positive apportée à la GFD dans les régions tropicales: le projet de valorisation des ressources en Honduras, axé sur l'utilisation d'espèces moins connues; le processus de Yoande et l'initiative de Partenariat du Bassin du Congo; et le projet brésilien axé sur le renforcement des capacités dans le domaine de la formation sur le tas visant à réduire l'exploitation à impact. 

Liens donnant accès à de plus amples renseignements:
http://www.itto.or.jp/

Contacts:
Manoel Sobral Filho: [email protected] 
Duncan Poore: [email protected]

A SUIVRE AUJOURD'HUI

SESSION PLENIERE: La Session plénière se tiendra à partir de 9h dans la salle 200 et se focalisera sur la question de l'amélioration des conditions de vie des populations.

SESSIONS THEMATIQUES: Les Sessions thématiques se réuniront à 11h dans diverses salles, pour le traitement des thèmes "Des forêts pour les êtres humains" et "Des forêts pour la planète."


Le Bulletin du Congrès Forestier Mondial est une publication de l'Institut International du Développement Durable (IIDD), éditeur du Bulletin des Négociations de la Terre. Ce numéro est rédigé par Andrew Baldwin [email protected], Alice Bisiaux [email protected], Robynne Boyd [email protected], Lauren Flejzor [email protected], Tamilla Gaynutdinova [email protected], Stefan Jungcurt [email protected], Fiona Koza [email protected] et Nicole Schabus [email protected]. Révision: Lynn M. Wagner, Ph.D. [email protected]. Edition numérique: Franz Dejon [email protected] et David Fernau [email protected]. Assistant en Ligne: Diego Noguera [email protected] et Prisna Nuengsigkapian [email protected]. Version française: Mongi Gadhoum: [email protected]. Directeur du Service Information: Langston James Goree VI [email protected].Le financement de la couverture de cette réunion a été fourni par le Secrétariat du Congrès Forestier Mondial et par l'Association des Produits Forestiers du Canada. Les opinions exprimées dans le Bulletin appartiennent à leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement les vues de l'IIDD. Des extraits du Bulletin peuvent être utilisés uniquement dans des publications non commerciales, moyennant une citation appropriée. Les versions électroniques du Bulletin du Congrès sont transmises par e-mail à notre liste d'abonnés, sous format ASCII et PDF, et sont disponibles au site http://www.iisd.ca/. Pour les renseignements, y compris concernant la couverture de vos événements par nos services, contacter: Le Directeur du service information de l'IIDD, par e-mail: [email protected], tél +1-212-644-0217 ou voie postale: 212 East 47th St. #21F, New York, NY 10017, USA.   

dernière mise à jour:  jeudi 27 novembre 2003