La structure du projet

Les arrangements institutionnels

Le projet sera mis en oeuvre par la FAO en collaboration avec le Secrétariat exécutif de la COMIFAC ( Yaoundé, Cameroun) et les ministères en charge des forêts dans les cinq pays bénéficiaires. Les techniciens des bureaux de terrain de la FAO participeront à la gestion courante des projets en collaboration avec le directeur régional et les coordinateurs des projets nationaux. La FAO a une longue expérience en Afrique centrale, notamment dans le cadre des projets du PCT (« Programme de la Coopération Technique »), à l'appui de Secrétariat de la COMIFAC pour le développement de son plan de convergence.

L'équipe de coordination du projet sera dirigé par un coordonnateur régional, qui sera embauché au niveau international, sur la base d'une liste restreinte, conformément aux procédures de la FAO, avec l'accord du FFBC. Le coordonnateur régional sera assisté par : i) 5 coordinateurs nationaux basés dans les pays ciblés du projet , ii) 6 assistants administratifs: 5 basé dans les cinq pays et une basé à la coordination régionale et iii) 1expert des ressources naturelles/PFNL. L'équipe régionale de la coordination du projet sera partager les mêmes prémisses que les projets GCP/RAF/408/EC et GCP/RAF/441/GER à Yaoundé. Par conséquence, cela permettra d'améliorer la collaboration et les synergies, et contribuer à générer des épargnes grâce à des installations, l’expertise, le personnel et l'équipement communes.

Le Comité Régional de Pilotage (RSC) présidé par le Secrétaire Exécutif de la COMIFAC et les cinq Comités Nationaux de Pilotage (NSC) sera mis en place; la RSC et les NSC se réuniront une fois et deux fois par an, respectivement. Les termes de référence de ces comités seront produits par la FAO et examinés par la Banque Africaine avant le démarrage du projet. Ils seront chargés d'approuver les plans de travail annuels nationaux et régionaux ainsi que les budgets correspondants, de fournir des directives techniques et opérationnelles pour la harmonieuse mise en œuvre du projet, et de suivre l'avancement des activités régionales et nationales afin de s'assurer qu'elles correspondent.

La coût du projet

Le coût total du projet est estimé à 3.589.587 EUR. Les coûts ont été estimés dans l’argent de chaque pays et puis convertis en Euro qui est la seule monnaie de financement du FFBC. Le coût comprend des aléas financiers à 12%, calculé à partir d'une moyenne des taux d’inflation de la Guinée équatoriale, le Tchad, le Rwanda, le Burundi et Sao Tomé et Principe entre 2003 et 2010.

Le focus régional : Afrique Central (à savoir les 10 pays membres de la COMIFAC)

1. Diffusion, vulgarisation et lobbying

• Renforcer les partenariats et réseaux pour diffuser des informations relatives au projet et ses thèmes dans/hors de la région,
• Constituer un point d’information régional sur les PFNL,
• Participer aux événements nationaux, régionaux et internationaux afin de vulgariser et faire du lobby pour les PFNL,
• Organiser ou assister aux consultations des experts, ateliers et forum d’investissements régionaux et internationaux. 

2. Appui politique afin d’élaborer un concept de gestion durable des forêts

• Aider à clarifier les contributions des PFNL à la situation régionale en matière de sécurité alimentaire,
• Fournir des conseils politiques et un appui technique aux réunions de la COMIFAC et la CEFDHAC, en particulier celles qui traitent les thèmes liés aux PFNL, à la gestion durable des forêts, à la sécurité alimentaire et au droit à l’alimentation,
• Appuyer le bon fonctionnement du groupe de travail d’experts sur les PFNL de la COMIFAC et procurer les conseils techniques relatifs aux PFNL et les liens avec la sécurité alimentaire et le droit à l’alimentation,
• Faciliter la diffusion les principes de droit à l’alimentation dans le contexte forestier régional et contribuer à développer un modèle régional deBoîte à outils sur les forêts et le droit à l’alimentation. 

3. Consolidation des connaissances techniques et des meilleures pratiques dans le secteur des PFNL

• Consolider, ajuster et améliorer les brochures techniques et autres matériels d’information et de vulgarisation pour leur diffusion dans les écoles et les universités, et autres principales agences gouvernementaux et ONG etc.,
• Elaborer une publication de référence sur les PFNL et les aliments provenant des forêts d’Afrique Centrale. 

4. Renforcement des capacités et formation

• Organiser des ateliers de formation régionaux sur les thèmes liés au projet p.ex. Analyse et Développement des Marchés,
• Octroyer des bourses d’étude et de recherche aux chercheurs spécialisés ou ONG d’Afrique Centrale qui étudient ou traitent les thèmes de grande importance pour le projet,
• Organiser des voyages d’étude dans la région pour les parties prenantes en matière de gestion, utilisation et transformation des PFNL.

Le focus national : Burundi, Guinée Equatoriale, Rwanda, Sao Tomé Tomé-et-Principe et Tchad

1. Soutenir la formulation et revue des politiques nationales p.ex. les stratégies sur les PFNL, en prenant compte le droit à l’alimentation,
2. Faciliter l’élaboration des législations au niveau national avec leurs textes d’application correspondants, basés sur les directives sous-régionales relatives à la gestion durable des PFNL d’origine végétale en Afrique Centrale, adoptées par la COMIFAC, et les directives volontaires à l’appui de la concrétisation progressive du droit à l’alimentation, adoptées par les pays membres de la FAO,
3. Appui au développement des produits, des marchés et des petites et moyennes entreprises forestières (PMEF) p.ex. à travers des études de marché.

Le niveau local : 2 sites pilotes dans chaque pays du projet – Burundi, Guinée Equatoriale, Rwanda, Sao Tomé Tomé-et-Principe et Tchad

1. Créer et renforcer les capacités des PMEF sur les sites pilotes sélectionnés pour améliorer l’organisation, la production, la transformation, la commercialisation et le marketing des PFNL ayant une meilleure valeur ajoutée en appliquant par exemple l’approche d’analyse et développement des marchés,
2. Améliorer l’information sur les marchés pour les PFNL sélectionnés et faciliter l’accès des communautés locales et autres parties prenantes tout au long de la chaîne de valeur,
3. Consolider et diffuser des connaissances et des techniques appropriées sur la gestion participative et durable des espèces de PFNL cultivées ou provenant des forêts par les fermiers,
4. Evaluer les méthodes de récoltes utilisées et leur impact sur la durabilité et la régénération des espèces et proposer et vulgariser de meilleures techniques/méthodes de récolte plus adaptées,
5. Consolider et diffuser des techniques de transformation des PFNL relatives au stockage, au triage, au séchage ou au  premier niveau de transformation,
6. Analyser la faisabilité et évaluer les besoins techniques, juridiques et commerciaux pour établir des programmes de certification liés aux produits forestiers et/ou alimentaires gouvernant le commerce des PFNL sélectionnés dans les zones pilotes.