FAO au Gabon

Pour un partenariat entre la FAO et la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC)

Le Représentant de la FAO et de la BDEAC entourés des membres de l'équipe de la Banque,du Ministère de l'Agriculture et de la FAO (Crédit:Hyacine Kacou-Amondji)
07/07/2017

6 juillet 2017,Libreville-Dans l’optique de la mise en œuvre du Cadre de Programmation Pays (CPP) 2017-2022  qui définit la coopération entre la FAO et le Gabon, le Représentant de la Fao, Hélder Muteia, et le Représentant de la BDEAC au Gabon, Jacques Kwachil-Ngouvala, ont tenu une réunion de travail jeudi 6 juillet au siège de la banque. L’objectif principal de cette rencontre était de présenter le CPP et d’évaluer les perspectives de partenariat entre les deux institutions, quant aux perspectives de financement de nouveaux programmes dans le pays.

En présence des Représentants du Ministre de l’agriculture et des membres de l’équipe de la FAO, ils ont passé en revue les trois domaines prioritaires du CPP que sont : le renforcement du cadre institutionnel  et des capacités nationales ;la gestion durable des ressources naturelles ; ainsi que le développement des chaînes de valeurs durables dans l’agriculture, l’élevage, la forêt, la pêche et l’aquaculture. Les ressources nécessaires à la mise en œuvre du nouveau cadre de programmation pays sont estimées à 7 500 000 dollars US, dont l’essentiel est à mobiliser à travers des stratégies de partenariat avec différentes parties prenantes, notamment des partenariats public-privé.

Selon le Représentant de la BDEAC  « l’investissement en agriculture permettra  de créer de la valeur ajoutée dans ce secteur et de créer de l’emploi, tout en réduisant les importations », manifestant ainsi la disponibilité de son institution à accompagner la FAO et le Ministère de l’Agriculture dans le financement du CPP.

Des perspectives pour développer l’agriculture

A travers le développement des chaînes de valeurs durables dans tout le secteur agricole (agriculture, élevage, forêt, pêche et aquaculture) le Gabon pourra amorcer la diversification et la transformation structurelle de son économie. Dans cette optique, trois programmes majeurs pourraient être mis en œuvre : le développement de l’agriculture familiale associé au champ école paysan ;la promotion de l’entrepreneuriat agricole des jeunes scolarisés ou déscolarisés, dans le cadre de la notion de classes vertes ; ainsi que le développement de l’agriculture ou agrobusiness pour la promotion des petites et moyennes entreprises agricoles.