FAO au Gabon

Au Gabon,la FAO accompagne la célébration de la Journée Internationale des Coopératives

Des agricultrices appuyées par la FAO,dans leur plantation de Mouila (Crédit:Koumba Mouendou Descartes)
23/09/2017

23 septembre 2017,Libreville- Depuis 22 ans, l’Organisation des Nations Unies (ONU) a pris en compte l’initiative de l’Alliance Coopérative Internationale en décrétant le Premier Samedi du mois de Juillet de chaque année "Journée Internationale des Coopératives". Cette année, et événement  a été célébré le 1er Juillet 2017,sour le thème : "les coopératives agissent pour que personne ne soit laissé de côté’’. Au Gabon, le programme de la Journée internationale a été organisé en différé, le 22 septembre à Libreville, sous l'égide d'un regroupement de coopératives agricoles. Lors de cette cérémonie,la FAO, réprésentée par la Chargée de Programme pour le Gabon, Huguette Biloho Essono, a  souligné une fois de plus son appui au développement des coopératives dans le pays. En plus de la cérémonie officielle de lancement de cette journée, les coopératives ont procédé à une exposition de produits transformés localement. 

Depuis plusieurs années l'organisation accompagne la structuration et les renforcement des coopératives, notamment de producteurs de banane et de manioc, à travers entre autre l'approche Champ école Paysan. Ainsi, à l’échelle nationale on nobserve des coopératives destinées à produire, à approvisionner leurs membres en matières premières, à ou encore à commercialiser les produits agricoles de leurs  membres. Ainsi des appuis multiformes ont été apportés aux coopératives exerçant au Gabon. DE plus, depuis 2016 plus de 50 coopératives membres de la Fédération Nationale des Transformateurs de Produits Agricoles du Gabon (FENATAG) ont été appuyées par la FAO dans divers domaines, les coopératives de la Remboué impliquées dans la production des bananes et sa transformation en chips et autres produits dérivés.

Le paysage mondial a été profondément modifié au cours des dernières décennies. En effet, les tendances démographiques montrant une croissance rapide de la population africaine et un vieillissement de celle de l’Occident, le déséquilibre environnemental, la rareté des ressources, la forte urbanisation avec ses conséquences sur la détérioration aggravante du cadre de vie dans les villes, le désintéressement des activités agricoles par les jeunes en Afrique sont autant de défis que les pays africains doivent affronter au moment où l’industrialisation dans les pays du Nord et la mondialisation de l’économie s’affirment comme de réelles épreuves pour les économies africaines. Dans une telle logique, l’agriculture familiale ne peut émerger que grâce à la dynamique organisation que ces acteurs doivent lui impulser pour améliorer sa contribution non seulement à la production nationale mais aussi et surtout à l’alimentation des nombreuses chaînes de valeurs sur lesquelles, les  agriculteurs familiaux peuvent et doivent apporter une contribution certaine.

Ainsi, la formule coopérative se révèle être l’alternative la plus crédible pour permettre aux hommes et aux femmes qui ne disposent pas de beaucoup de moyens de contribuer tout de même à la richesse nationale et passer à l’autonomisation.

La richesse de la solution coopérative réside en effet dans l’identité de cette formule et principalement dans les valeurs qu’elle défend et les principes qu’elle s’efforce à faire respecter par tous ces acteurs.  Il s’agit notamment de : l’entraide, l’auto-responsabilisation ;La démocratie ;l’égalité ;l’équité et la solidarité.