FAO au Gabon

Satisfaction des experts sur le projet d’horticulture urbain et périurbain (HUP)

Photo: © FAO
08/01/2018

08 janvier 2018, Libreville  - Lancé en janvier 2015, le projet  sous-régional intitulé « la sécurité alimentaire renforcée en milieu urbain en Afrique centrale grâce à une meilleure disponibilité de la nourriture produite localement » a fait l’objet d’une évaluation du 06 au 10 novembre par des experts venus du siège de la FAO. Cette mission d’évaluation qui intervenait quelques semaines avant la clôture du projet au Tchad, a permis de procéder à une évaluation stratégique de la composante Gabon.

«  Le but de cette mission consiste à faire une évaluation stratégique du projet, savoir comment les fonds alloués au projet par le Fonds Fiduciaire de Solidarité pour l’Afrique (ASTF) ont été utilisés » a précisé Descartes Mouendou, Professionnel Junior chargé de la Production et Protection des Plantes.  Aussi, « il était question de voir comment avec les acteurs sur le terrain formuler des plaidoyers afin de renflouer ce fond qui dans sa phase initiale a été approvisionné par deux pays seulement et est en train de s’épuiser » a-t-il ajouté.

La mission s’est déroulée sur deux sites du projet, à savoir Kougouleu et Bolokoboué. Les experts en ont profité pour échanger avec les bénéficiaires du projet afin de recueillir leurs témoignages et  leurs expériences. Aussi, les membres de la mission ont eu une rencontre avec les membres de la fédération nationale des transformateurs des produits agricoles, rencontre qui s’est suivie d’une visite sur le site de transformation d’un des membres de la dite fédération pour voir les produits déjà transformés afin de mieux apprécier les résultats du projet.

Au sortir de ces 4 jours d’évaluation, le projet enregistre plusieurs réalisations à savoir, la création de plusieurs périmètres maraîchers et la structuration des transformateurs de produits agricoles qui aujourd’hui arrivent à vendre leurs produits dans les grandes surfaces commerciales du pays. Au niveau institutionnel, la mission s’est réjouie de  l’implication des autorités à s’approprier le projet afin de permettre sa durabilité.

Au niveau des recommandations, la mission a suggéré que les bénéficiaires soient toujours accompagnés au-delà du projet, car étant pour la grande majorité dans une phase où ils n’ont pas totalement acquis les rudiments nécessaires pour être autonome dans leur activité. De plus, ils ont souhaité de voir ce projet se rependre à l’échelle nationale afin que plus de jeunes gabonais qui s’intéressent à la production maraîchère puissent bénéficier de cet appui.

« Avec ce que nous avons vu comme résultat sur les différents sites et l’impact que le projet a eu dans l’activité des transformateurs, nous ne pouvons qu’être satisfait et nous espérons que cela ne s’arrêtent pas en chemin, mais qu’au contraire ils bénéficient d’un accompagnement des autorités afin qu’eux aussi puissent contribuer à la sécurité alimentaire et nutritionnelle du pays, mais également à l’emploi des jeunes » a déclaré Jacques de Graaf, expert de la FAO.