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20/9/2018, Libreville - En 1948, l’Assemblée Générale des Nations Unies adoptait la Déclaration universelle des droits de l’homme. L’Organisation des Nations Unies (ONU) appelle tous et chacun à observer le droit de l’homme à la paix, 70 ans après ladite Déclaration, en 2018.

Les conflits sévissent de part et d’autre sur tout le globe terrestre, avec pour enjeux la course au pouvoir, à la liberté ou même la quête de la paix. Il en résulte nombre de désaccords qui trop souvent finissent en guerres et déplacements massifs de population. Ces dernières sont les premières victimes souffrant inévitablement famine. En effet, les activités agricoles et l’alimentation sont au nombre des premières conséquences de ces grandes crises. 

Toutefois, l’absence de paix ne signifie pas essentiellement présence de conflit armé. Cela peut se manifester différemment, tout en donnant lieu non plus à la famine mais plutôt à la malnutrition ou à la sous-nutrition, ou à d’autres formes difficultés socioéconomiques.

En outre, une paix durable est la condition préalable de l’exercice de tous les droits et devoirs de l’être humain. La paix, le développement et la démocratie forment un triangle interactif. Chacun de ces trois éléments est tributaire des deux autres et le développement durable est un enjeu de taille pour les Gouvernements dans le monde, y compris au Gabon.

Aussi, les 21 et 22 septembre 2018, l’Organisation des Nations Unies (ONU) au Gabon célèbre la Journée Internationale de la Paix sous le thème « le droit à la paix ,70 ans après l’adoption de la Déclaration universelle des droits de l’homme ». La célébration s’articulera autour d’une première journée qui comportera la cérémonie inaugurale et les présentations thématiques, dont celle du Réseau panafricain des femmes pour la culture de la paix et le développement durable – section Gabon, et d’une seconde journée, plus ludique, qui verra les femmes du Réseau effectuer la symbolique « route de la paix », une visite de stands et un tournoi de football.