FAO au Gabon

Le Gouvernement et la FAO célèbrent la journée internationale des forêts

©FAO
20/03/2021

C’est sur le site de l’arboretum de Sibang, que se ont déroulées, les activités choisies pour la célébration de la journée internationale des fortes cette année. En raison des restrictions de rassemblement imposées par le gouvernement et consécutives à la propagation de la Covid-19, la cérémonie a vu la participation d’une trentaine de participants provenant essentiellement du ministère des eaux et forêts, des parties prenantes locales et des partenaires techniques dont l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Trois allocations, la visite du site et une activité de plantation d’arbres ont constitué l’essentiel des activités qui ont ponctué cet évènement.

Durant son intervention de circonstance, Professeur Aboughe Angone Sophie, épouse Ndong Meyo, Directeur de l’institut de pharmacopée et de Médecine Traditionnelle, s’est dit honoré du choix porté sur l’institut pour organiser cette manifestation sur cet espace scientifique. En effet, l’institut de pharmacopée et de Médecine Traditionnelle mène depuis les années 1976, d’importants travaux de recherche sur la faune et la flore au Gabon et abrite des arbres centenaires, signe de son engagement pour la conservation in situ et ex situ de la biodiversité végétale au Gabon. L’arboretum de Sibang a vu le jour grâce à l’action de forestiers français du Centre Technique Forestier Tropical, au début des années 1930.

Pour sa part, le Coordonnateur sous régional de la FAO et Représentant au Gabon, a rappelé que c’est en 2012, que l’assemblée générale des nations unie a proclamé le 21 mars, journée internationale des forêts, pour célébrer la forêt dans sa diversité et faire prendre conscience de l’importance qu’elle revêt dans notre vie quotidienne. Hélder Muteia a ensuite indiqué que la journée internationale des forêts, dont le thème cette année est : La restauration des forêts : une voie vers la reprise et le bien-être se justifie au regard des effets néfastes que représente la déforestation.

Les spécialistes estiment que le monde perd chaque année 10 millions d’hectares de forêt, ce qui représente environ la taille de l’Islande et que la dégradation des terres affecte près de 2 milliards de d’hectares, soit une superficie plus grande que l’Amérique du Sud. La disparition et la dégradation des forets est à l’origine du réchauffement climatique et entraine un risque élevé d’extinction de la faune et de la flore. 8% des plantes forestières et 5% d’animaux sauvages sont menacés d’extinction

 Pour éviter de tels scénarios, la restauration et la gestion durable des forêts, sont essentielles, car elles permettent d’atténuer en même temps, les changements climatiques et la destruction de la biodiversité, tout en garantissant la fourniture des biens et services écosystémiques nécessaires au développement durable. Conscient des effets négatifs que représente la déforestation, le professeur Lee White, ministre gabonais des eaux et forêts, de la mer, de l’environnement, chargé du plan climat a rappelé que le Gabon, couvert à 88% de son territoire par la forêt, détient encore une des forêts les plus intactes au monde et ne ménage aucun effort pour mettre en œuvre des programmes de gestion durable de ses ressources fauniques et forestières. C’est dans cette dynamique que le gouvernement a mis en place d’une stratégie holistique de valorisation et de promotion des forestiers ligneux.