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9 avril 2021, Libreville –  Dans le cadre des initiatives visant à promouvoir le développement d’une aquaculture commerciale durable en Afrique centrale pour contribuer à la diversification des économies des pays de la sous-région et à la sécurité alimentaire et nutritionnelle, le Coordonnateur du Bureau Sous-régional de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), M. Hélder Muteia et le Secrétaire Exécutif de la Commission Régionale des Pêches du Golfe de Guinée (COREP) M. Emile Essema, ont signé ce jour, un projet de coopération technique portant sur « le renforcement des capacités pour le financement de l’aquaculture commerciale en Afrique Centrale».

D’un montant total de 99.000 US dollars soit 55.700.000 XFA et d’une durée d’un an, le projet concerné s’inscrit dans les priorités de la COREP qui soutiennent la mise en place d’un Centre Régional d’Excellence en Aquaculture en partenariat avec le Gouvernement du Cameroun. L’appui répond également aux besoins en faveur du développement de l’aquaculture commerciale durable, économiquement rentable et orientée vers le marché pour laquelle la FAO développe actuellement plusieurs appuis en Afrique centrale, à savoir au Cameroun, au Congo, au Gabon, et en République démocratique du Congo.

Le projet cherchera principalement à lever les contraintes aux financements adaptés de l’aquaculture commerciale en vulgarisant des outils d’analyse économique et financières développés par la FAO pour appuyer les promoteurs privés de projets aquacoles dans le développement de leurs plans d’affaires, mais aussi pour sensibiliser les  responsables des institutions de financement aux spécificités et potentialités du sous-secteur aquacole ainsi qu’aux critères d’analyse financiers de projets aquacoles bancables.

Dans son allocution, le Secrétaire Exécutif de la Commission Régionale des Pêches du Golfe de Guinée, M. Emile Essema, a souligné  « le développement et la finalisation de ce projet est la preuve irréfutable et palpable de la coopération agissante et de la collaboration exemplaire entre le Bureau Sous-régionale de la FAO pour l’Afrique Centrale et la COREP ;  sa mise en œuvre  permettra à n’en point douter de conforter davantage le repositionnement de la COREP dans la sous-région et partant, le positionnement, du Bureau Sous-régional de la FAO sur les questions des pêches et de l’aquaculture en Afrique Centrale».

Pour sa part, le Coordonnateur du Bureau Sous-régional de la FAO pour l’Afrique Centrale, M. Hélder Muteia a précisé que « cette intervention contribuera à la diversification des économies des Pays de la sous-région à travers un rôle accrue et durable du sous-secteur de l’aquaculture continentale à la création de revenus et d’emplois décents, à la réduction du déficit de la balance commerciale des produits halieutiques, et à la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations d’Afrique centrale».

L’aquaculture a connu un développement spectaculaire dans le monde au cours de ces dernières décennies, la production mondiale de poisson d’élevage étant passée de 17 millions de tonnes au début des années 1990 à plus 114 millions de tonnes de nos jours et le sous-secteur de l’aquaculture représente l’un des secteurs de production alimentaire en plus forte progression avec ces dernières années une croissance annuelle de l’ordre de 5 à 8 %.

Le projet s’articule autour de plusieurs autres programmes et projets en Afrique Centrale initié et mise en œuvre par la FAO, notamment au Cameroun en partenariat avec le fonds international de développement et la Banque Africaine de développement ; en République démocratique du Congo avec la Banque mondiale, en RCA, au Tchad, et au Gabon sur les fonds du programme de coopération technique de la FAO.

Enfin, ledit projet s’inscrit également sur (1) l’initiative Régionale 2 de la FAO axée sur l’intensification et commercialisation durable de la production grâce à la gestion intégrée des paysages agricoles ; (2) L’initiative globale de la FAO sur la croissance bleue dans sa composante développement d’une aquaculture durable ; (3) et les priorités définies dans le Plan d’Action Stratégique de la Commission Régionale des Pêches du Golfe de Guinée (COREP).